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Somoking: réaction

Un courriel d'un lecteur, P. Simon Lachapelle:

"Il y a près de six ans que j'ai arrêté de fumer. Et encore aujourd'hui, il y a des moments où je me dis: "Maudit que j'en fumerais une…" Mais bon…

Il y a deux choses qui m'ont motivé d'arrêter de fumer: la naissance de ma fille et une petite phrase que j'ai lu: "Au début, la cigarette, c'est un plaisir dont tu n'as pas besoin et après un certain temps, c'est un besoin dont tu ne retires plus de plaisir…"

Mis à part la dose de nicotine, il y a aussi un autre effet pervers de la consommation de cigarette: l'usager ne sent plus la puanteur de ses "clous de cercueil". Maintenant que je ne fume plus, il m'est impossible de parler à un fumeur sans que le coeur me lève. ÇA PUE et ça scrappe ta santé. Quand ma fille revient de chez sa mère fumeuse (garde partagée), ma petite pue la cigarette, ses vêtements empestent et même ses cahiers d'école dégagent une odeur nauséabonde. Pauvre petite qui doit endurer ça sans avoir son mot à dire! Même moi, sachant que sa santé est en danger, je peux rien faire… Je suis obligé d'aller reconduire ma fille chez sa mère sachant que je mets sa santé en jeu…

Il y a quelques années, un grand-père a déposé une requète en justice contre son fils parce qu'il fumait en présence de sa petite-fille. Il a perdu…

Quand j'entends parler de projets de lois comme en Ontario où ils veulent interdire aux automobilistes de fumer s'il y a des enfants comme passagers dans leur voiture (tout comme ils veulent sévir si le conducteur est pris en état d'ébriété au volant en compagnie d'enfants), ça me donne le goût de déménager à l'Ouest…

J'aimerais qu'on prenne nos responsabilité afin de protéger nos enfants. Il n'y a que des semblants d'améliorations. On ne veut pas froisser personne, fumeur et non-fumeur. Par-contre, on interdit les arachides à l'école parce qu'un élève sur 500 est allergique!"