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Vive l’élite!

Un message d'un Internaute, SÉBASTIEN LÉVESQUE:

"J'aimerais à mon tour réagir aux propos de madame Rodgers et à la critique qu'elle fait de l'élitisme.

Tout d'abord, je me questionne à savoir quel mal il y a à affirmer l'existence d'une élite intellectuelle et culturelle. À mon sens, refuser ce fait, c'est comme refuser qu'il existe une élite sportive. À bas le sport d'élite! À bas la hiérarchie! Désolé de vous l'apprendre, mais nous ne sommes pas tous égaux…

Bien sûr, je n'affirme pas que le simple fait d'aller à l'université fait de vous automatiquement un membre de cette élite, mais force est d'admettre que ça y contribue largement. L'accomplissement d'études supérieures (et ce, peu importe le domaine ou champ d'études) participe dans une large mesure au développement de l'esprit critique des individus.

Ce que je vois dans le dénigrement de l'élitisme (d'ailleurs, pourquoi ce terme est-il péjoratif?), c'est de la jalousie, du ressentiment et, surtout, une volonté de niveler par le bas.
À mon sens, il y a des gens "supérieurs" intellectuellement comme il y a des gens plus forts physiquement, des gens plus grands, des gens plus sociables, etc…
Chacun peut tirer son épingle du jeu, chacun a son utilité sociale.

Et qu'est-ce qui s'oppose à l'élitisme? La culture ambiante, c'est-à-dire celle des Jeff Fillion et des André Arthur de ce monde (tiens, tiens, les chauffeurs d'autobus n'écoutent-ils pas la radio à longueur de journées?)."