Un courriel d'un lecteur, MARTIN LEBLANC, en réaction à mes textes sur la guerre.
"Entre la noble guerre romantique et le chaos anarchique total, n'y aurait-il pas une place pour la guerre du moindre mal? Pour quelque chose comme une guerre qui serait nécessairement un mal, mais un moindre mal par rapport à l'inaction?
Si la guerre doit être dans tous les cas condamnée parce qu'elle porte atteinte au caractère sacré de la vie humaine, comment contourner l'objection selon laquelle certaines guerres doivent être menées pour empêcher un État tyrannique et belliqueux de violer systématiquement les droits des peuples et des individus?
Comment le pacifisme peut-il justifier la non-intervention face au massacre d'innocents (pensons à l'Holocauste, au génocide arménien, au génocide du Rwanda ou plus récemment au génocide du Darfour)?
Les guerres seront probablement toujours des guerres sales. Les soldats auront toujours la peur au ventre et il y aura toujours du sang et de la merde. Il reste tout de même que certaines guerres devront être menées pour protéger les populations menacées."