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J’ai du bon tabac1

Un courriel d'un lecteur, DANIEL CHARRON, en réponse à ma chronique sur le tabagisme publiée dans Voir.

"Il y a quelques années, ma blonde travaillait dans une agence de pub. Quand elle revenait à la maison, le soir, elle sentait le fond de cendrier. Pourtant, elle était non-fumeuse.
Mais les bureaux de l'agence étant situés dans un loft, tout le monde pouvait respirer la fumée secondaire des fumeurs cool.

Un jour, je lui ai suggéré d'apporter une pierre radioactive (du plutonium, par exemple), et de la laisser à la vue de tous et chacun. Ses collègues
de travail n'auraient sûrement pas apprécié qu'elle mette ainsi leur santé en danger.
Elle aurait pu leur répondre qu'elle était au courant des dangers causés par cette pierre, mais que c'était dans son droit.

J'ai rencontré quelques-unes de ses collègues de travail. Une d'entre elles m'a dit qu'elle refusait de donner à son nouveau-né toute médication non-homéopathique. Elle prononçait ce discours sur les bienfaits de la médecine naturelle en allaitant son bébé… la cigarette au bec!!!

Quand on était invités chez des gens pour souper, je mentionnais que je refusais qu'on allume une cigarette pendant que ma fille était encore à la table. On me regardait comme si j'étais un arrièré mental, un fasciste ou tout simplement un emmerdeur.

Je disais combien ils étaient hypocrites d'accepter le tabagisme, une dépendance qui a des conséquences directes sur les non-fumeurs, alors qu'ils seraient tous horrifiés de voir quelqu'un sniffer une ligne de coke ou se piquer à cette même table, même si cette pratique n'a aucune conséquence négative sur la santé des autres!"