Un courriel très intéressant de SIMON LANGLOIS. Là aussi, ça va réagir!!!
"Vous en voulez une bonne?
Je suis présentement finissant au bacc. et, comme dans la majorité des facultés, l'association étudiante organise un beau gros bal des finissants. Deux soirées dans une auberge chic. C'est environ 230 $ par personne et si tu veux inviter ta blonde, c'est un 270 $ de plus.
Dans tout ça, il n'y a qu'un seul repas de compris, pas de transport et évidemment pas le linge, etc…
Alors au bas mot, c'est une fin de semaine d'au moins 350 $, si tu n'invites personne.
Moi, je n'y vais pas, je n'en ai pas les moyens, mais à peu près tout le monde y va. Il y a même des gens qui vivent sur leur marge de crédit qui y vont!!!
Merde, moi, si j'étais endetté de plusieurs milliers de dollars, je ne me dirais pas que j'ai les moyens de me payer une fin de semaine de luxe du genre. J'ai la chance de pas avoir de dette et je ne trouve pas que j'ai les moyens d'y aller!!!
Le pire, c'est que l'association étudiante qui organise cette fin de semaine se retourne de bord pour dire comment les étudiants finissants sont pauvres!!! Je suis désolé, mais les pauvres, ils ne se payent pas des séjours de luxe dans de belles auberges.
Je suis d'accord que cette coupure de 103 M $ était la pire solution et que c'était improvisé. Je suis d'accord que l'attitude du gouvernement est mesquine et inappropriée. Mais là où je ne suis pas d'accord avec le discours des associations étudiantes, c'est de faire reposer tout le poids de l'endettement étudiant sur le gouvernement.
Comme dans la société en général, il y a beaucoup d'étudiants qui gèrent leur finance de façon complètement irresponsable et il est plus que temps que ces derniers prennent leurs responsabilités et assument le coût de leurs erreurs. Ce n'est pas à la société de le faire.
P.S: Que je n'entende personne dire que c'est seulement dans ma faculté qu'on organise ce genre de fin de semaine, c'est comme ça partout. Et qu'on ne me dise pas que c'est seulement les étudiants qui en ont les moyens qui y vont, tout le monde y va."