Réponse de HUGO POULIOT au courriel de Benoît J (voir GRÈVE ÉTUDIANTE: JE LES APPUIE, MAIS…, publié le 5 mars)
"Le texte de Benoît J comporte des lacunes importantes au niveau sociologique.
On retrouve toutes les classes sociales parmi les étudiants et étudiantes. C'est donc tout à fait normal de voir des étudiants avec des cellulaires, des belles voitures et des vêtements haute gamme, car il y en a qui sont issus de familles riches.
Sauf erreur de ma part, je ne crois pas qu'ils soient très nombreux dans le mouvement actuel de contestation.
Il y a aussi des étudiants et étudiantes provenant de familles à revenus modestes et même pauvres, qui ont toutes les difficultés à joindre les deux bouts.
Sur la question de l'endettement, il faut éviter que les dettes d'études augmentent de façon astronomique, faisant en sorte que la dette de 25 000 $ que M. Benoît J. a accumulé pendant ses études monte dans les prochaines années à 50 000 $ ou même plus.
C'est bien beau, s'endetter, mais il y a des limites.
C'est drôle de constater que ceux et celles qui font la leçon aux étudiants et étudiantes en grève ont généralement à une époque où les frais de scolarité étaient beaucoup plus bas et le régime des prêts et bourses beaucoup plus généreux, par exemple dans les années 70 et 80."