Un courriel de SÉBASTIEN LÉVESQUE:
"C'est fou, mais en écoutant depuis hier les commentaires de plusieurs X à propos du départ de Jeff Fillion, je croirais vraiment entendre des «fidèles» pleurer le départ de leur «messie». Fillion, pour eux, c'était celui qui apportait la «bonne nouvelle», celui qui a libéré les consciences, donné à tous un nouvel espoir en ces temps troubles.
Mieux encore, s'il est parti, c'est pour sauver «son peuple»! Son départ est interprété comme rien de moins comme un geste héroïque empreint d'amour inconditionnel. Bref, Fillion est le nouveau messie! Le Jésus-Christ des Temps modernes!
Les X auront beau s'en défendre, me semble qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans leur affaire. Ces gens se disent des libres-penseurs, l'avant-garde d'un «homme nouveau» (le surhomme de Nietzsche?), mais ne sont pas foutus de sortir du stade infantile de l'idolâtrie. Belle logique!
Il est encore bien loin le crépuscule des idoles…"