Comme tous les fans de la Commission Gomery – la version télé-réalité des Bougon – le savent, un citoyen américain a publié sur son blogue des extraits (en anglais et en français) du témoignage-choc que Jean Brault, ancien président de Groupaction, a livré à huis-clos, la semaine dernière.
Malheureusement, je ne peux vous donner les coordonnées de ce site, car je risque d'être poursuivi pour outrage au tribunal! En effet, le juge Gomery a ordonné un interdit de publication…
Pourtant, il suffit de surfer trente secondes sur le Net pour trouver ce site. Preuve que les interdits de publication sont carrément absurdes dans un monde sans frontière…
Pour l'instant, tout ce que je peux vous dire est que ce témoignage est très, très dommageable pour Paul Martin.
Pour en savoir plus, lisez ce texte qui est paru dans le London Free Press…
Comme l'a dit le blogueur délinquant:
"I think that the point of a free press is to keep the electorate informed about its government. Putting a ban on the press reporting such a level of corruption does nothing except keep people in the dark about the actions of corrupt officials. The CP should have been allowed to report this testimony, and I think it's a shame that Judge Gomery opted to keep Canadians in the dark."
Je vous suggère aussi de lire les textes qu'Yves Boisvert et Nicolas Bérubé ont signé dans La Presse d'aujourd'hui…