Un conseil: si vous avez deux minutes, lisez l'éditorial que Mario Roy signe dans La Presse, aujourd'hui.
C'est un must.
Le titre: La sinistre montée de l'intolérance.
Je vous en livre un extrait:
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"Le deuxième congrès international Paroles d'hommes a débuté dans une ambiance de grande ouverture et de haute élévation d'esprit. Les participants ont en effet dû être escortés par quatre agents de sécurité à l'Université de Montréal, en raison de la présence de quelques dizaines de manifestants violemment opposés à ce débat.
Vers 17 h, dimanche, une manifestation a été dirigée contre un cinéaste qui participait au congrès: Serge Ferrand, réalisateur du documentaire La Machine à broyer les hommes diffusé à l'émission Enjeux. Celui-ci a été assailli chez lui, Plateau Mont-Royal. (…) On s'est introduit dans son domicile et on y a lancé des bombes puantes."
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Maudit bel exemple de tolérance, non?
Le plus débile, dans toute cette histoire, est que le document de Serge Ferrand n'est absolument pas anti-femme ou anti-féministe. Il dit seulement que notre système judiciaire n'est pas toujours objectif quand vient le temps de décider qui, du père ou de la mère, devrait obtenir la garde légale des enfants après une séparation.
Ferrand ne dit pas que les femmes sont toutes des salopes ou des menteuses! Il dit seulement qu'il y a eu des excès. Des excès qui méritent réflexion…
On n'a plus le droit de poser des questions, maintenant?
Seules les femmes ont le droit de s'exprimer quand il est question des enfants?
On dit que les pères ne s'occupent pas assez de l'éducation des enfants. Mais quand certains se battent pour obtenir la garde légale (ou tout simplement, la garde partagée), on les traite d'anti-féministes et on leur crache dessus.
Ça va pas, non?
Bref, un texte à lire absolument.
(J'aurais bien aimé créer un lien qui vous mènerait directement au texte de Mario Roy, mais je ne l'ai pas trouvé sur le site de Cyberpresse.
De toute façon, entre vous et moi, je ne comprends rien à ce site. C'est un véritable foutoir, je n'arrive jamais à y retrouver un texte. On dirait qu'il a été créé par l'architecte de l'UQAM.
Vous vous êtes déjà promené dans les corridors de l'UQAM, coin St-Denis et Maisonneuve? L'enfer. L'autre jour, j'ai croisé un vieil homme tout blanc, tout maigrichon. Il cherchait un local depuis le 18 mai 1982, et il s'est perdu…)