NICOLAS GAGNON:
"Il circule présentement beaucoup de messages comme celui que vous avez reçu.
Un que vous risquez de voir en ce moment est une copie quasi identique de votre message, mais au lieu de venir de la Banque Royale, c'est eBay qui vous avise que votre compte a été "hacké" et patati et patata…. C'est l'attrape la plus courante en ce moment, et j'imagine que vous êtes loin d'être le seul car je reçois ce genre de message des dizaines de fois par semaine.
Il y a un autre message qui circule depuis un bout sur le web. Il s'agit d'un Angolais qui veut sortir 10 millions de dollars de son pays. Pour remercier le bon samaritain qui acceptera de l'aider, il lui donnera 10 % du montant.
Toutes les institutions financières nous répètent depuis très lontemps qu'elles ne nous demanderont jamais notre nip ni notre numéro de carte de crédit. On nous dit aussi de ne jamais divulguer ces mêmes numéros par téléphone ou internet.
Une bonne habitude à prendre lorsqu'on navigue sur internet est de toujours vérifier l'adresse de la page sur laquelle nous nous trouvons. Il n'y a rien de plus facile que de créer une page web avec un look professionnel et le logo d'une banque connue.
Mais il n'y a seulement qu'une adresse http://www.rbcbanqueroyale.com/ pour l'ensemble de la planète!
Pensez-y!"
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MAURICE JOLY:
"Monsieur Martineau, votre malheureuse aventure bancaire ne fait qu'illustrer la plus que classique maxime de La Rochefoucauld:
"Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres."
Je vous conseille donc ardemment, comme lecture de chevet, le recueil de maximes de Monsieur de La Rochefoucauld. Ce n'est pas cher, environ 4 $.
Soyez humble à l'avenir et tout ira bien ! 😉
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YVES BOLDUC:
"La cyber planète nous ayant amené au Village global de McLuhan, il faudra bien que ce Village ait aussi ses idiots. Comme dans tous les villages quoi.
Vous n'êtes pas seul à vous sentir comme ça. J'ai aussi été la proie d'un de ces cyber-fraudeur. Le problème c'est que dans le monde où nous vivons, nous sommes toujours sollicités. L'abondance des sollicitations crée un ressac dans lequel nous finissons tous par nous retrouver. C'est, je crois, le prix que nous devrons de plus en plus payer pour cette innondation, que dis-je, ce tsunami de sollicitations quotidiennes que nous alimentons nous-même par notre consommation frénétique et notre apathie civique.
Notre volonté de rendre tout plus facile fait en sorte que le crime aussi est plus facile. Se pourrait-il que quand les choses sont trop faciles, on perde un peu de cette vigilance héritée de la bête traquée? Être sur nos gardes est-il quelque chose que nous perdons quand nous nous abandonnons à la facilité?
Regardez-nous, nous travaillons trop, nous ne faisons plus d'efforts physiques, nous bouffons mal… Et tout ça pour avoir la facilité de ne pas aller se faire chier à la banque où le service est volontairement pourri de manière à nous obliger à utiliser leur service internet-réducteur-de job par lequel nous nous faisons voler notre paye.
Idiots vous dites? C'est tellement facile!"