BloguesRichard Martineau

Bon anniversaire!

Je ne veux pas me péter les bretelles, mais ça fait un an aujourd'hui que j'écris ce blogue. Comme dit l'autre: «Dieu que le temps file…»

En mai 2004, Éric Taillefer, le grand manitou du site Internet de VOIR, m'a demandé si je voulais tenter l'expérience. Il m'avait posé la même question quelques mois plus tôt, et je lui avais répondu par la négative, craignant ne pas avoir assez de temps. Or, cette fois-là, j'ai dit Oui.

Je n'aurais jamais dû.

Écrire un blogue, voyez-vous, est encore plus «addictive» que de fumer du crack. La première chose que je fais, le matin, avant même de prendre ma douche, est de lire les messages que vous m'avez envoyés. C'est aussi la dernière chose que je fais avant d'aller me coucher.

Et vous êtes exigeants! De vrais petits tyrans. Il suffit que je saute une journée, pour cause de maladie ou de problèmes informatiques, pour que vous me tombiez dessus à bras raccourcis. «Hé, Martineau, t'es où? Tu fais quoi? Pourquoi t'as un blogue si tu ne l'alimentes pas?»

J'ai pas droit à des vacances, bordel?

Ce blogue est sans aucun doute l'expérience professionnelle la plus étrange que j'ai vécue. Des gens que je n'ai jamais vus, et dont je n'ai jamais même entendus la voix, font maintenant partie de ma vie: Yves Bolduc, Caroline Rodgers, Jean Robert Bourdage, Christiane Rochon, Sylvain Archambault, Jocelyn Côté, Patrick Caza, Catherine Voyer-Léger… Même Hugo Pouliot, qui ne rate jamais une occasion de me traiter de con! J'ai reçu des courriels de Français, de Québécois vivant au Mexique, au Japon, au Brésil…

Par vos encouragements, vos critiques, vos remarques toujours pertinentes, vos points de vue et vos conseils («Va voir ce site, Richard, je crois que ça va t'intéresser»), vous rendez ma vie plus tripante. Et vous participez à faire de moi un meilleur chroniqueur (je le dis bien humblement).

Je vous dis donc un gros merci.

Alors on souffle les bougies tous ensemble?
Allez! Un… deux… trois –