En juillet 2004 (donc il y a un an), je postais ce texte sur mon blogue.
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"Vous connaissez Bill Cosby? Le célèbre comédien vient de se faire quelques ennemis dans la communauté noire américaine. En effet, la star a profité de la tenue d'un événement bénéfice pour parler à ses «frères» dans le blanc des yeux.
«Arrêtez de battre vos femmes parce que vous ne trouvez pas de travail, a-t-il déclaré. Ce n'est pas de leur faute si vous avez lâché l'école et si vous n'avez aucune éducation… Vous me reprochez de laver le linge sale de notre communauté en public. Eh bien, laissez-moi vous dire que vos vêtements sales sortent de l'école à 14 h 30 tous les jours et qu'ils passent leur temps à glander dans les rues et à s'appeler Nigger… Les jeunes Noirs se trouvent hip. Or, ils ne savent ni lire ni écrire. Ils rigolent, mais ils ne vont nulle part. Et regardez la façon dont ils parlent! Tout le monde sait que c'est important de bien parler anglais, sauf ces crétins. Ils passent leurs journées à écouter des disques qui disent Nigger-ci, Nigger-ça… Cessez de vous toujours plaindre de la façon dont les Blancs vous traitent, et regardez-vous dans le miroir… Quand vous écoutez des CD de gangster rap dans votre auto, vos enfants les entendent. Et quand vous dansez sur ces disques, quels messages vous leur envoyez?»
Cosby n'est pas le seul artiste noir à critiquer sa communauté. Dans son film Baby Boy (2001), par exemple, le réalisateur John Singleton (Boyz N the Hood) dénonçait l'irresponsabilité des jeunes afro-Américains qui, disait-il, font des bébés mais ne s'en occupent pas. Un film qui lui a valu quelques critiques acidulées de la part des «brothers».
Gageons que les propos de Bill Cosby feront tout autant de vagues…"
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Des propos toujours pertinents, quand on regarde ce qui est arrivé à la Cari-fiesta.