Allez voir ce site, intitulé "Quitter le Québec".
On peut y lire les témoignages de Québécois qui veulent sacrer le camp de la province, et déménager ailleurs, n'importe où, en Europe, dans le reste du Canada, aux États-Unis…
Leurs griefs: trop de taxes, les groupes de pression et les syndicats en mènent trop large, le gouvernement n'a pas assez de marge de manoeuvre, le modèle Québécois est périmé, le Québec récompense la médiocrité, on nivelle tout par le bas, la société est paralysée, on punit ceux qui ont du talent et de l'ambition, etc.
Bref, des témoignages qui feraient le bonheur de Mario Dumont. Cela dit, certains propos énoncés sont tout-à-fait vrais. Ceux portant sur le système d'éducation, par exemple…
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Extraits:
"Ce qui rend ce foutu pays invivable, c'est que la société est complètement bloquée, aucun changement en profondeur n'est possible ici parce que ce n'est pas l'intérêt collectif qui dicte sa conduite aux gouvernements qui se succèdent à Québec, mais un tas de groupes de pression qui cherchent par tous les moyens, et réussissent d'ailleurs très bien, à conserver leurs privilèges et leurs acquis."
"Nous sommes étouffés par les taxes et les impôts pour les mêmes raisons: nos gouvernements doivent payer les immenses structures pas très productives et hyper-coûteuses qui ont été mises en place depuis 1960. Des vaches sacrées que nous traînons comme des boulets et dont on n'a même pas le droit d'envisager qu'elles pourraient être réformées, ou tout simplement éliminées."
"Dans mon esprit, c'est clair: je vais partir ma propre entreprise plus tard. Une autre chose aussi est claire: je ne la partirai pas au Québec. Pourquoi partirais-je mon entreprise dans un endroit où les chances sont d'environ 40-50% qu'un syndicat vienne se fourrer le nez dans mes affaires? Pourquoi créer des emplois au Québec, où bientôt plus personne de l'étranger ne voudra investir? Toutes les taxes reliées à l'exploitation d'une entreprise sont énormes… Ce sont là des facteurs qui font une grande différence, surtout au début du démarrage de l'entreprise, entre une entreprise qui croît et une entreprise acculée à la faillite."
"Je suis encore ici pour le moment mais pour combien de temps encore… Ayant perdu toute confiance des dirigeants politiques et sociaux, étant de plus en plus exaspéré des institutions publiques, de la pensée unique, de notre syndicalo-gauchiste véhiculé par les soi-disant intello-rédacteurs, des médias franco-québécois et de la clique montréalaise, je songe sérieusement à quitter ce territoire qui renie de plus en plus les gens qui croient encore à une démocratie basée sur la liberté de pensée et le respect des gens qui enrichissent l'État par ses cotisations fiscales."
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Bref, vous voyez le genre…
Créé le 27 juin, ce site remporte un énorme succès.
(Merci à Pierre-Yves Pau qui m'a fait connaître ce site.)