GUILLAUME LEBLANC, comptable:
"J'aimerais réagir à votre commentaire sur l'affaire Boisclair. Évidemment, on parle de campagne de salissage et c'est déplorable; mais je crois que c'est l'un des risques du métier pour un élu, d'autant plus pour un ministre. On s'attend que ces gens agissent avec morale et éthique, qu'ils soient des citoyens exemplaires. Au même titre que je suis soumis à un code de déontologie en tant que professionnel. Avouez qu'un comptable qui fait faillite, ça n'a pas d'allure…
À mon avis, dans le cas de Boisclair, on ne parle pas d'erreur de jeunesse. Il a posé ce ou ces gestes alors qu'il était ministre et à ce niveau, ce n'est pas une question de vie privée. De plus, ce n'est pas un geste anodin; il a consommé de la cocaïne! Il n'a pas consommé soit pour relaxer ou pour se changer les idées.
Je crois que ceux qui déplorent la couverture médiatique sont en train de réduire la portée "criminelle" de ce geste. Et je me demande si ceux qui lui ont founit la substance sont toujours dans son entourage…
Je ne remets pas pour autant sa capacité de gagner la chefferie du PQ, encore moins celle d'être élu aux prochaines élections et je suis certain qu'il regrette son geste. Je suis juste en train de me demander quelle image il projette; car son image demeure le meilleur atout qu'un politicien doit possèder…"