BloguesRichard Martineau

L’après-gala

Alors, le gala de l'ADISQ, vous l'avez trouvé comment, vous? Trop sage, trop formel?
J'ai l'impression qu'il faudrait complètement réinventer le genre. On célèbre un art (la musique, le cinéma, la télé…), il faudrait que ça soit festif, non? Me semble que c'est la moindre des choses.

Il faudrait que les téléspectateurs se disent: "Merde, le party est pogné au St-Denis! J'aimerais ça être là avec eux…"
Or, qui, hier, se passait cette réflexion en regardant le gala à la télé? Personne. On avait autant envie d'être là que de boire un café filtre au Tim Horton du coin…

Il faudrait que ça swingue, que ça danse… Moins de gens du milieu tranquillement assis en rang d'oignon, plus de gens du public, des vrais fans, qui sont tout énervés de voir leurs idoles. Des groupies qui crient quand Corneille ou Dumas monte sur scène.
Il faut de l'atmosphère!

À quand un gala différent?