FRANÇOIS XAVIER-ROBERT:
"J'abonde dans le même sens que Monsieur Vaillancourt et désire rajouter quelques commentaires.
Un policier est effectivement, dans le cadre de ses fonctions, un agent et un représentant de l'État. Lorsqu'un policier est tué en devoir, c'est l'État lui-même qui est attaqué. C'est entre autres pourquoi on donne un tel hommage à un policier mort et non à un mercenaire ou agent de sécurité, du moins en théorie.
En pratique, les policiers forment une petite communauté où chaque membre se donne du support mutuel. Le travail des policiers est constamment critiqué, parfois avec raisons, parfois à tort, et ceux-ci sont confrontés tous les jours à des criminels, des citoyens qui ne collaborent pas toujours, des situations stressantes. Les funérailles sont donc un moyen pour eux de témoigner leur sympathie et leur solidarité avec leurs collègues, qu'ils soient morts ou vivants."