PATRICK LEMAY:
"Il faut absolument éviter de tomber dans le piège du "politically correct" et d'excuser ces débordements hystériques.
Ce n'est pas une question de comprendre, bien sur que je comprends leurs points de vue, de la même façon que nje comprends qu'un jeune qui s'est fait défoncer le derrière toute sa vie risque d'être plus violent qu'un autre. Mais il y a un monde entre comprendre et excuser.
Ces gens-là se font programmer toute leur vie. Ils se font élever de façon religieuse, ils vont à l'école religieuse. Ils mangent, respirent, parlent, dorment religieusement. Ce ne sont pas des humains religieux, ce sont des religieux humains.
Leurs réaction est tout-à-fait normale, ils n'auraient pu faire autrement. Il fallait s'y attendre. Les responsables du journal auraient du savoir… et le faire quand même. En fait, ce que je trouve pathétique dans cette histoire est la réaction du journal.
"Désolé, on ne savait pas que ça allait faire tant de bruit, tant de problèmes, visiblement, on a heurté des gens, peut-être qu'il faut qu'il y ait de l'auto-censure… blablabla…"
Tu t'attendais à quoi, crétin? Des fleurs? Une correspondance humoristiques entre journaux Européens et du Moyen-Orient?
La réaction que j'aurais respectée aurait été: "Désolé de vous avoir heurté, mais ici, on a le droit de faire ça. Nous ne visions pas le monde Arabe en général, mais bien les extrémistes religieux. Si vous n'aimez pas, eh bien tant pis. Ici, on a le droit."
Je souhaite de tout coeur que les journaux québécois, canadiens et occidentaux en général publient ces caricatures, ou en produisent de nouvelles (bravo au Devoir!).
Il ne s'agit pas de provoquer, mais de répliquer. Il leur faut une réponse claire, sans équivoque. On ne tolérera plus vos niaiseries."