En page 62 du Journal de Montréal, on apprend qu'une jeune cinéaste, Maryse Legagneur, a utilisé un extrait d'une émission des Francs-Tireurs dans son film Au nom de la mère et du fils, un documentaire de l'ONF sur le quartier St-Michel.
L'extrait utilisé provient d'une émission des Francs-Tireurs qui a été diffusée en janvier 2005.
On y voit Dutrizac comparer les membres d'un gang de rue du quartier St-Michel à "un gang de nègres".
Conclusion de Maryse Legagneur: Dutrizac est raciste. "Il a dit ces mots à titre péjoratif, pour rabaisser la communauté noire…"
C'est de la mauvaise foi pure et simple.
Dutrizac a fait ses commentaires lors d'une entrevue avec un travailleur social de Maison Haïti, un organisme qui contribue à l'intégration des Haïtiens à Montréal.
Quand on regarde le reportage EN ENTIER, on comprend fort bien ce que Dutrizac dit.
Il demande au travailleur social si en se déguisant comme des gangsters et des pimps, les membres des gangs de rue n'alimentent pas les préjugés racistes. S'ils ne donnent pas raison aux gens qui disent que ce ne sont "que des gangs de nègres"…
Merde, mon ex-confrère ne véhicule pas des propos racistes! Il CONDAMNE et CRITIQUE les propos racistes! Pas besoin d'avoir un doctorat en philologie pour comprendre ça!!!!
L'an dernier, j'ai interviewé un ancien militant du Black Panther. Il m'a dit EXACTEMENT la même chose – à savoir que les membres des gangs de rue participent à propager l'image du NIGGER PIMP, du NIGGER GANGSTER, du NIGGER VIOLENT. Chose qui le rendait complètement fou, lui qui a milité pendant des décennies pour lutter contre ces préjugés…
Raciste, Dutrizac? Ben voyons donc!
Dire que ses propos étaient racistes relève de la mauvaise foi la plus crasse. On s'attend à plus de rigueur de la part de l'ONF.
Jamais Dutrizac, ni l'équipe des Francs-Tireurs (monteurs, réalisateurs, recherchistes, producteurs, etc.) n'accepteraient de diffuser des propos racistes.
En traitant Dutrizac de raciste, madame Legagneur, c'est toute l'équipe de l'émission que vous avez insultée…
Je suis surprise de voir à quel point tout le monde vient à la défense de Dutrizac. Pourtant, en lisant votre blogue, M. Martineau, j’ai une réelle impression que vous n’avez jamais regarder EN ENTIER le film de Maryse Legagneur, ou, si c’est le cas, vous l’avez seulement mit en vitesse rapide pour arriver aux 8 secondes et ½ où on entrevoit Dutrizac. Mais, au fait, saviez-vous que le film porte sur la vie de 2 Haïtiens qui vivent dans le quartier St-Michel? 52 minutes qui porte entièrement sur ce sujet. 52 minutes où on peut voir Voyou qui regarde ce que son interview a donnée à l’émission Les Francs Tireurs et qui exprime son point de vu. Ce moment fait parti de sa vie, de ce qu’il a ressenti. Pourquoi passer à côté? Ce n’est pas n’importe qui, qui passe à la télévision. Si on tournerais un documentaire sur ma vie, et qu’au même moment, je serais invitée à parler avec Dutrizac, il n’y aurait aucun doute qu’on me filmerait en train de regarder l’interview finale et dire mes commentaires, car ceci fait partie de ma vie. Si Voyou n’a pas aimé la tournure que son entrevue avec Dutrizac a pris, et qu’il l’exprime, c’est son opinion. Maryse Legagneur ne lui a pas donné l’ordre de dire qu’il était insatisfait du résultat! Enfin, bref, je vous invite à regarder le documentaire attentivement et objectivement. Vous verrez peut-être que ce film ne porte pas sur Dutrizac. Non mais, dépenser 250 000$ pour tourner un documentaire de 52 minutes qui viserait indirectement à traiter Dutrizac de raciste pendant un bon 8 secondes, et qui serait camouflé par la vie de James et Voyou. M. Martineau, vous ne croyez pas que l’ONF a d’autre chose à faire que de dépenser 250 000$ pour attaquer Benoît Dutrizac pendant 8 secondes? Ça fait exagéré, dit ainsi, non? Mais, encore une fois, c’est vous qui croyez que le seul et unique but du documentaire est de détruire la réputation de l’animateur. À moins que le film soit réellement à propos de quelqu’un d’autre que sa Majesté M. Dutrizac?