MARIE-ÈVE LAPLANTE:
"L'idée du "salaire" pour les parents à la maison n'est pas nouvelle. Je l'avais lu dans le manifeste pour un Québec solidaire:
(Extrait): "Il faut plus: une reconnaissance économique du travail invisible des parents (le plus souvent des femmes) à la maison, des logements à prix abordable, des tarifs famille moins élevés pour les activités de loisir, des horaires de travail définis à l'avance, des contrats à durée indéterminée, la fin de la récupération discriminatoire des pensions alimentaires auprès des familles recevant de l'aide financière aux études ou de l'aide sociale, etc. (…)"
Une partie de moi trouve l'idée bonne (comme j'aimerais pouvoir élever mes enfants moi-même, les voir grandir et consacrer ma vie à eux, plutôt que de les "parker" dans une garderie dès 1 an!). L'autre se demande si le montant d'argent proposé (la subvention au CPE pour un enfant) est assez élevée pour pouvoir mettre mon boulot de côté…"