MICHEL FRÉCHETTE:
"Ma foi, il faudra lutter pour ajouter un droit aux droits de l'homme: celui de changer d'idée!
S'il est mal vu et impossible de changer d'idée, cela signifie que la souveraineté ne se fera pas puisque l'option ne reçoit l'appui que de 40 % de la population (sur la question de l'indépendance sans association).
La pensée est, en principe, la mère de l'opinion. Elle repose sur la capacité de réfléchir, analyser, choisir. Elle a la faculté fort utile de recommencer, encore et toujours, parce que la vie est vivante, donc changeante. Nos convictions sont utiles mais nos valeurs encore davantage…
Changer d'idée, c'est à la fois un acte d'humilité et un signe d'intelligence. Pas toujours, mais souvent. Si nous admettons le droit à l'erreur, nous devrions reconnaître celui de changer d'idée.
N'oublions pas que notre capacité de changer d'idée nous a permis d'évoluer. Sinon, la terre serait encore plate dans nos livres de géographie et l'on brûlerait encore ceux qui prétendent qu'elle est ronde!
D'ailleurs, c'est un tic nerveux de l'espèce de brûler ceux qui ne pensent pas ou plus comme le groupe.
Je crains ceux qui sont incapables de changer d'idée… Je les crains presque autant que les tueurs de rêves."
L’indépendance, j’y adhère à moitié. Je partage le point de vue de Québec solidaire : si ça fait du bien aux gens, c’est oui. Mais présentement, j’ai des réserves. Je vais peut-être un jour être convaincue que c’est merveilleux si les ténors de l’option m’apportent les arguments qu’il faut.
Je suis d’accord avec Michel Tremblay parce que le discours est basé uniquement sur l’argent pour les bien nantis. Je serai toujours opposée à l’exclusion d’un être humain. Les idées sont plus importantes que l’argent : la richesse fond vite quand les élus gèrent mal l’argent du peuple. Par exemple, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi faire de méga-hôpitaux super impersonnels et en même temps couper les postes de professeurs d’éducation physique ? Ça va coûter un milliard de plus que prévu : les gens seront plus pauvres et donc plus malades. Belle logique ! Pourquoi ne pas plutôt investir dans la lutte à la pauvreté, la prévention des maladies, la recherche, l’embauche de médecins et le maintien à domicile ? Allez savoir.