Oh, j'oubliais:
À la fin de UNITED 93, le réalisateur Paul Greengrass (qui ne cesse de vanter la "véracité" de son film) nous montre les passagers de l'avion tuer deux terroristes.
Or, il n'y a aucune preuve que cela se soit réellement passé!!!! C'est de la fiction pure et simple.
Greengrass montre cette scène inventée de toutes pièces pour une seule et unique raison: assouvir la soif de vengeance des spectateurs.
C'est de l'exploitation de bas étage, digne du film DEATH WISH (navet de série B dans lequel Charles Bronson tuait les voyous qui avaient assassiné sa femme et violé sa fille)…
Minable. Quel film minable.
Il est quand même incroyable qu’un film basé sur des demi-vérités soit étiquetté comme une « histoire vraie d’un bout à l’autre ». Ces mots, je les ai entendu se soir même de la bouche d’une journaliste à Radio-Canada, faisant un reportage sur ce film.
Ce qui me dépasse, et je ne tente en rien de banaliser les meurtres commis, c’est que plusieurs questions n’ont pas eu de réponse et qu’on permet d’écrire et de produire de telles conneries.
Avez-vous vu le film Loose Change? Je ne prends pas ce film pour la vérité absolue, mais si une chose est sûre, c’est qu’il était impossible de faire des appels sur un cellulaire a 15 000 pieds d’altitude. Et si c’est physiquement impossible, ce n’est pas arrivé! De plus quoi dire du transcript des appels?! Un certain Mark qui appelle ça mère en disant son nom complet (Mark + Nom de famille) et en demandant au deux phrases: « You believe me mom, don’t you? »
Quelqu’un ment, en met, en rajoute, cache des trucs et c’est inacceptable! Car, si on étiquette un film mensonger comme vérité, c’est toute l’intégrité historique du 21e siècle qui est biaisé et baisée.
Y avait-il un avion dans ce trou en Pensylvanie? Qu’est-ce qui s’est passé au Pantagone? Où sont les vidéos? Ceci est une autre histoire…
Une autre «cochonnerie cinémato-patriotique» pour assouvir la soif de vengeance du bon petit citoyen ordinaire qui rêve de voir les «méchants Arabes» perdrent le combat. Le problème c’est qu’on connait déjà la fin du film avant de l’avoir visionné. C’est comme regardé la reprise de la célèbre partie de hockey du «Vendredi Saint» !!! On voudrait bien que les Nordiques gagnent, mais on connait déjà l’issue de la partie. Pour revenir au sujet, il y a de très bons reportages à différentes chaines de télé spécialisées, le tout étant beaucoup moins «flagorneur».