Vous mangez trop, vous fumez, vous buvez trop, vous ne faites pas d'exercice physique: pourquoi paierait-on pour vos soins de santé?
Un reportage-choc du magazine canadien Maclean's.
La question est délicate:
Pourquoi la société paierait pour soigner les citoyens qui se foutent de leur santé et qui ont de mauvaises habitudes de vie?
Vous venez de vous blesser, vous attendez en ligne à l'hôpital, et devant vous, vous voyez un fumeur invétéré qui tousse le sang entre deux cigarettes, et qui attend de voir le docteur pour soigner ses problèmes pulmonaires…
Pourquoi paierait-on pour SES problèmes qui sont dûs à SES mauvaises habitudes de vie?
Il y a même des médecins qui refusent de traiter des fumeurs. "On leur dit que c'est dangereux pour leur santé, mais ils s'en foutent… Je ne vois pas pourquoi je consacrerais une partie de mon précieux temps pour les soigner, alors qu'ils n'écoutent aucun de mes conseils…"
Qu'en pensez-vous?
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Extrait:
"It's a touchy subject. So touchy that after an hour-long interview, one Calgary orthopaedic surgeon decides he wants to remain anonymous. From New Brunswick, where a surgeon recently cancelled an operation on a crippled man's leg, a Moncton Hospital spokesperson calls asking Maclean's to stop trying to contact the doctor.
At issue: health care for patients with self-destructive vices — overeating, smoking, drinking or drugs.
More and more doctors are turning them away or knocking them down their waiting lists — whether patients know that's the reason or not. Frightening stories abound. GPs who won't take smokers as patients. Surgeons who demand obese patients lose weight before they'll operate, or tell them to find another doctor. Transplant teams who turn drinkers down flat.
Doctors say their decisions make sense: why spend thousands of dollars on futile procedures? Or the decision is the product of frustration: why not make patients accountable for their vices?
Others call it simple discrimination.
But in a health system with more patients than doctors can treat, where doctors have discretion over whom they'll take on, some say it's inevitable that problem patients will get shunted aside in favour of healthier, less labour-intensive cases."
Je sais que c’est frustrant de devoir dépenser argent et énergie pour des irresponsables mais tant que ces irresponsables seront eux-mêmes des payeurs de taxes, on a tout simplement pas le droit de leur refuser ces soins.
Et puis, admettez que se plaindre qu’on paie trop de taxes à quelqu’un qui va mourir de cancer, ça fait dur un peu, non? Ça va prendre quoi pour qu’on considère cette personne punie?
Bonjour Richard,
On appelle bien le régime « assurance maladie »? ALors, si c’est une assurance pourquoi n’assure-t-on pas le risque comme n’importe laquelle autre assurance? Pourquoi assurer une Honda civic en Ontario coûte $2000 a un jeune de 20 ans alors qu’il lui en coûtera 1200 à 25 ans? Parce que le risque est plus grand! Pourquoi dès que quelque chose est assumé au niveau publique cela devient-il un acquis universel, un bar ouvert ou tout est permis? On a qu’a regarder l’état de tout ce qui est publique pour comprendre que le respect et le jugement face à l’utilisation de ressources « gratuites » est totalement absent. Évidemment, l’idée est ici de ne brimer personne, de ne pas faire de discrimination mais il est bizarre de voir qu’au Québec et au Canada, la discrimination est toujours orientée envers les « tout-croches »: quand est-ce que l’on voit quelqu’un en bonne forme, respectueux des services mis à sa disposition par l’État s’indigner de ne pas recevoir de ristourne pour son jugement et sa conscientisation? Quand voit-on les travailleurs se plaindre d’être fatigués d’entretenir des paresseux qui ne veulent jamais s’en sortir au dépens de leurs impôts? La question se pose. Dans les faits, il y déjà des gens qui remettent cette universalité aveugle en question, mais les chantres du progressisme de buffet on vite fait de couper des arbres pour faire des pancartes et aller manisfester (le chèque bien en poche) pour faire reculer nos politiciens sans colonne…
Au plaisir,
mourir en voiture : 1 chance sur 5 300
mourir noyé : 1 / 20 000
mourir étouffé : 1 / 68 000
mourir à vélo : 1 / 75 000
mourir dans un attentat terroriste à l’étranger : 1 / 1 600 000
mourir de la foudre : 1 / 2 000 000
mourir d’un piqûre d’abeille : 1 / 6 000 000
ceci étant connu, proposons également de ne plus soigner quiconque serait victime d’un accident d’auto, de vélo etc. on avait pourtant prévenu tout le monde du danger, à chacun d’assumer ses pratiques à risques.
de plus, l’hôpital étant un lieu réputé pour propager des infections et autres accidents chirurgicaux, refusons de soigner tous les gens qui tombent malade suite à leur séjour dans un tel lieu à risques.
enfin, gageons qu’un malade fumeur obèse alcoolique et millionaire trouvera un médecin malgré toutes ces bonnes résolutions moralistes.
Si on refuse des soins de santé à ceux qui fument trop, alors il faut aussi refuser de soigner ceux qui ont pogné le sida après avoir eu des relations sexuelles non-protégées: Dans les deux cas on a des gens qui mettent gravement en péril leur santé.
Si on refuse les soins de santé gratuits aux fumeurs, j’espère au moins qu’on leur permettra de s’assurer au privé. Ça ne me surprendrait pas qu’on leur refuse l’un et l’autre. Il y a des gens qui préferaient voir les gens mourir dans rue plutôt que de leur donner le droit de payer de leur poche pour leurs propres soins.
Il était temps que ce genre de bon sens survienne. Je suis tannée que mon argent servent à soigner les maudits fumeurs. Vous voulez fumer ? Bien c’est ça, endurer. J’ai aucune pitié pour ses gens là. Déja que les babyboomers vont nous coûter cher, les fumeurs ont rien qu’a se cotiser et se partir une assurance de santé privé s’ils sont pas content. J’appuie les médecins, lâchez pas !
Voilà un sujet qui ouvre la porte à tous les arbitraires et tous les dérapages : qui va tracer la ligne? Qui va décider c’est quoi une « mauvaise habitude de vie »?
La cigarette? Facile. L’obésité? Ça commence déjà à être moins évident (il y a plusieurs causes à l’obésité et toutes ne sont pas rattachées à des « mauvaises habitudes de vie »)
« Vous venez de vous blesser… » dit-on dans le texte. Comment vous êtes-vous blessé? Ah, vous faisiez de l’escalade sans filin de sécurité. ou Ah, vous conduisiez votre voiture à 100 km/h dans une tempête de neige avec vos pneus 4-saisons! Pourquoi je paierais des soins de santé pour des crisse de fous qui mettent délibérément leur vie en danger??
Est-ce qu’on va laisser le soin à chaque médecin de décider? Selon SON échelle de valeur? Bien des médecins se prennent déjà pour Dieu, qu’est-ce que ça va être avec un tel pouvoir???
De plus, est-ce que les médecins sont eux-mêmes des parangons de bonnes habitudes de vie? Y en a combien qui fument? Qui boivent? Qui mangent mal? Qui sont obèses? Fa-que là on va contingenter les facultés de médecine aux seuls candidats qui ont de « bonnes habitudes de vie ». pis on va se retrouver avec encore moins de médecin!
Comme solution à la surpopulation et pour diminuer notre espérance de vie, je pense qu’il s’agit d’une bonne approche. Si c’est améliorer notre système de santé qu’on veut, cherchons ailleurs.
D’accord, la logique est implaccable.
Est-ce qu’on refuse de soigner une femme battue parce qu’elle ne veut pas quitter son mari?
Je connais un Ayatollah de la bonne condition physique qui est le premier s’offusquer des frais reliés aux gens qui mangent mal. Pourtant, cette même personne s’est fracturé la jambe à 2 reprises en skiant sur les glaciers de l’Ouest canadien… Puis-je vous dire qu’être évacué par hélicoptère en terrain accidenté, ça coûte la peau des fesses. Suivant la même logique, on pourrait dire à mon copain de payer la facture… après tout, y’a couru après en allant dans des régions à haut risque!
Une statistique intéressante révèle que 94% de gens qui ont eu le cancer l’année dernière au Québec ont mangé au moins un concombre dans leur vie.
Dépêchons-nous de leur retirer leur carte soleil!
Une nouvelle statistique révèle que 20% des finissants universitaires occupe un emploi qui ne demande pas plus qu’un diplome d’étude secondaire.
Coupons vite les prêts et bourses!
L’exposition au soleil peut amener des cancers de la peau.
Que tous ceux qui vont dans le sud en vacances se fassent enlever leur carte… SOLEIL!
Vive la démagogie!
Tout à fait d’accord avec vous. Tout le systeme du gouvernement devrait être repensé, surtout a la SAAQ. Pourquoi payé pour un criminel de la route? Aussi, le gouvernement devrait interdit la cigarette, ca serait deja plus simple.
Mais bon, l’effet pervers de cette mentalité, es-ce qu’on risque d’aller trop loin et dès que tu fais moins de 5 minites d’exercice par jour, es-ce qu’on va avoir droit au système de santé comme celui qui fait 5 minutes d’exercice de plus que nous???
‘Pourquoi la société paierait pour soigner les citoyens qui se foutent de leur santé et qui ont de mauvaises habitudes de vie?’
À ce moment là, pourquoi la société paireait point? Chaque individu devrait-il payer pour ses propres soins, selon ses propres propensions à recourir aux services de santé? Les fumeurs paient beaucoup de taxes qui vont aux services à la population, devraient-ils avoir priorité sur un non-fumeur assisté social qui paie moins de taxes et d’impots? Et plusieurs maladies, blessures, ne sont-elles pas issus de nos comportements? Le junkie sidatique ne devrait pas être soigné? Le conducteur qui a un accident et duquel on apprend qu’il faisait de l’excès de vitesse ne devrait pas être soigné? Après tout, c’est son comportement dangereux qui a causé ses blessures.
Si on se met à discriminer sur qui mérite d’être soigné et celui qui ne l’est pas, quels services nous sommes prêts à payer et pour qui, c’est tout notre système de santé public qu’on remet en cause. Les fumeurs ont le dos large ces temps-ci, mais je repose la question, ou posera-t-on la limite des soins de santé qui mérite d’être ‘payer par la société’ et ceux qui ne le sont pas?
Moi ça m’enrage d’entendre des choses pareilles. On croyait s’être débarrassé des curés qui nous disaient comment penser, comment vivre et quoi manger le vendredi? Eh bien aujourd’hui les gourous de la santé nous ont à l’oeil. Car en effet nos comportements en matière de santé sont devenus des choix moraux. Les « bonnes personnes » font attention à leur santé, et les « mauvaises personnes » se permettent une poutine, une bière, des crottes de fromage et une cigarette de temps en temps. Et si vous êtes enceinte… attachez votre tuque avec de la broche. J’ai une copine qui se faisait critiquer par ses collègues de travail lorsqu’elle mangeait quoi que ce soit de « pas tout à fait santé » lorsqu’elle était enceinte. Elle ne buvait pas, mangeait très bien, n’a jamais fumé de sa vie, était en parfaite santé, mais manger des bonbons quand on est enceinte, voyons donc, faut rapporter ça à la DPJ!
Cela dit, les médecins doivent prendre en ligne de compte les habitudes des gens dans leur choix de traitement, c’est malheureusement inévitable. Le fait de fumer, par exemple, EST un risque supplémentaire, que les médecins doivent considérer au même titre que tout autre risque. Par contre, la décision doit se prendre sur des critères objectifs et non moraux. Il est important que le patient soit bien informé des conséquences de ses choix, et qu’on lui explique ces critères. Or, puisque les médecins ont le parfait contrôle de qui ils traitent ou pas, ces critères sont généralement vagues et peuvent changer d’un médecin à l’autre. C’est là qu’est le problème et je crois que les comités d’éthique doivent se pencher sur ce genre de question. Nous serions scandalisés d’apprendre qu’un médecin refuse de traiter des homosexuels sidéens ayant eu de nombreux partenaires. Or, je trouve que l’on tend de plus en plus dans cette direction avec l’alimentation et le tabagisme.
Je crois plutôt le contraire. Ceux d’entre nous, qui pour parler grano, n’ont pas une bonne hygiène de vie. Vont être sur taxé pour leurs consommations, puis ils vont crever rapidement au seuil de la retraite avant de pouvoir vraiment toucher leurs pensions.
Alors que les super-grano risquent de crever à 110 ans après 20 ans en CHSLD.
Qui à le meilleur comportement social?
oui, vraiment la question est là : où s’arrête-t-on? Si on ne paie plus pour les fumeurs à cause de leurs mauvaises habitudes de vie on ne paiera plus pour les stressés qui se bousillent le coeur à force de se faire du mauvais sang et comment calcule-t-on le niveau de stress des gens? Si ils ne font pas de yoga on ne paie pas leur opération? Et pourquoi ces gens-là fument, se droguent, boivent? Souvent parce que par ailleurs, leur vie n’est pas facile alors si en plus on leur refuse les soins de santé… Non franchement, moi je trouve que cette obsessoin de « prenez soin de votre santé ou sinon vous serez banis de la société » ressemble bien à la religion d’antan. On regardait de travers ceux qui n’aillaient pas à la messe. Aujourd’hui on regarde de travers ceux qui ne vont pas au gym et qui mangent des doritos. Vivre et laisser vivre, il me semble que c’est une bonne philosophie. Et les médecins sont là pour soigner les gens malades, pas les gens en bonne santé. Je suis d’accord pour qu’on considère l’état de la personne, par exemple, mettre le non fumeur devant le fumeur pour la liste de greffes, mais parfois je trouve que c’est rendu de la discrimination pure et simple et ca, ca me dérange.
Avouez que tout le monde triche un jour, même les plus purs d’entre nous. Qui n’a jamais mangé de cochonneries ou fait d’excès dans sa vie ? Faudrait-il bannir Noël, les autres jours fériés et tous les anniversaires où on se laisse aller afin d’avoir des vies monastiques ? Et n’oubliez pas qu’on peut ne pas avouer ses excès à son médecin ou bien se forger des excuses.
J’opterais plutôt pour une surveillance plus étroite de ceux qui ont le PRIVILÈGE de créer les choses offertes sur le marché. Tu veux vendre des gâteaux au chocolat ? Arrange-toi pour trouver la recette la plus saine et la plus goûteuse possible. Tu fabriques des autos ? Ajoute un dispositif anti-pollution, un réducteur de vitesse, une sonnerie qui réveillera ceux qui s’endorment au volant, etc. Le mot d’ordre ? Pas la perfection, non. Mais que ce soit le plus bénéfique possible pour l’être humain. Le plus beau dans tout ça, c’est que ce sera aussi bénéfique pour tes profits, car tout le monde en voudra !
Il y a des choses qu’on peut contrôler en donnant des amendes, des peines de prison exemplaires aux récidivistes, etc. Mais la société ne peut tout contrôler non plus. Il y a des choses impossibles à gérer et on doit lâcher prise ou penser à des solutions réalistes.
De là à s’empêcher de vivre…
Mais il me semble que plusieurs problèmes pourraient être évités ou minimisés si l’humain était plus important que l’argent, si l’altruisme remplaçait l’égoïsme, si l’exclusion n’était plus tolérée nulle part.
Présentement, de plus en plus de gens gèrent mal leurs émotions et se disent : « Fuck le système ! » Peut-on vraiment les blâmer de réagir ainsi quand on ne fait rien pour changer les règles du jeu ?
Que c’est dont facile de s’attaquer aux fumeurs, on oublie les implants mammaire et beaucoup de chirugies esthétique qui sont payé par l’ensemble de la population, tout ça parce que certaines personne ne s’acceptent pas, mais on devrait plutôt payer pour leur soins psychologiques. Que c’est dont facile de s’attaquer aux fumeurs, tout en jouant a l’autruche concernant les personnes qui soit-disant on un style de vie exemplaire, cette forme d’hypocrisie et typiquement québécoise. Les droits de la personne semble exister seulement quand ça fait nôtre affaire. Je suis porté a me méfier des moralistes, je préfère vivre et laisser vivre. Nous faisons nous choix dans la vie et c’est ce qui importe.
C’est comme envoyer promener ton patron, tu ne garderas pas ta job bien longtemps! C’est enfantin! Tu jous avec le feu et bien tu vas te bruler! Tu jous avec ta santé, et bien tu vas en souffrir! C’est platte mais c’est ça!
Je suis complètement en accord avec les médecins qui refusent de soigner les patients qui ne font rien pour avoir une meilleure santé.
Manger est essentiel pour survivre, mais manger de la Mc merde et autres du genre, c’est carrément du suicide. Les diabétiques qui s’empiffrent de sucre en cachette. Les fumeurs bornés qui n’ont rien comprit et ne comprendront probablement jamais, qui n’ont aucun respect d’eux même et encore moins de ceux qui les entourent, qui fument dans leur voiture en présence d’enfant à bord et qui s’offusque au moindre commentaire sur leurs agissement.
Je suis moi-même malade, non fumeuse, je fais attention à mon alimentation et je n’ai pas de médecin disponible parce qu’ils soignent de stupides fumeurs obèses et n’ont pas de place pour de nouveaux patients
Je n’ai aucune pitiée pour ces idiots!
Je serais curieuse de savoir de quoi elle est malade. Il semble y avoir des gens qui sont responsables d’être malade et d’autres pas. Je dis ça comme ça, c’est que je m’interroge.