Des propos que Lucien Francoeur (poète, musicien et prof) a tenus sur l'éducation en février 2001.
Je vous les propose de nouveau, car ils sont malheureusement toujours pertinents. Surtout lorsqu'on voit le taux de décrochage des jeunes profs! Et la réforme du cours d'Histoire!
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Les réformes de l'éducation sont faites par des imbéciles qui n'ont jamais vu d'écoles ni d'étudiants. Le Québec est la place au monde où il y a le plus de réformes bidon qui se font pour justifier des postes de bureaucrates. Des générations d'étudiants de cégeps ont été scrapées par des réformes inapplicables.
La réforme première devrait s'appeler du cash; mettre de l'argent où ça compte. Le Québec est l'endroit où l'on investit le moins d'argent dans l'éducation. Les Américains viennent de domper des milliards de dollars dans leur système d'éducation car ils se sont rendu compte qu'ils étaient en train de devenir des citoyens de quatrième classe. Or, c'est ce qu'on fait actuellement avec nos étudiants.
C'est de l'argent que ça prend! Dans les écoles, le plâtre te tombe dans la face, il n'y a pas de craie, pas de pupitre, les écoles sont moisies, c'est écoeurant! L'autre jour, j'ai pris un dictionnaire; il n'avait pas de couverture, il était tout déchiré: j'appelle ça le dictionnaire du PQ. Réveillez-vous, bordel!
Les parents ont de la misère à gérer leur progéniture, et on voudrait que le zouf qui enseigne dans une école secondaire en gère 44, avec leurs crises d'adolescence, leur pagette, la dope et la violence! La situation dans les écoles secondaires du Québec est explosive; on devrait avoir le double de profs. Et pendant ce temps-là, qu'est-ce qu'on fait? On construit un toit pour un stade de cabochons!
Les gens écoutent Virginie et pensent que c'est comme ça que ça se passe dans les écoles. C'est sûr qu'elle a le temps de s'occuper de 1001 cossins, Virginie, elle a 12 étudiants! Mais dans la vraie vie, les professeurs ont de la misère à survivre. Les jeunes profs font des burn-out au bout de cinq ans et changent de carrière; alors qu'avant, un prof travaillait pendant 25 ans!
Arrivez en ville!
Comment peut-on dire qu'on met trop d'argent dans l'éducation? Si les profs n'avaient pas leurs trois mois de vacances l'été, ils se crisseraient une balle dans la tête!
Un jour, je vais me louer un autobus, je vais prendre des parents, et je vais les mettre dans une école secondaire. Ils délireraient dans les fenêtres pour qu'on vienne les chercher!
Les réformes, c'est pour faire croire aux gens qu'il se passe quelque chose alors qu'il ne se passe rien. Le ministre de l'éducation (à l'époque: François Legault), c'est un imbécile! Ses bulletins viennent mélanger tout le monde. Ils n'ont pas besoin de bulletins, les étudiants, ils ont besoin d'êtres humains qui sont capables de prendre soin d'eux!
J'ai des étudiantes qui viennent me voir dans mon bureau et qui me disent: "Monsieur, c'est correct si je manque l'école demain? Je me fais avorter." Je suis obligé de faire une gestion d'êtres humains et j'en ai 140 à gérer. C'est du personnel que ça prend!
On va pisser, au cégep, et devant chaque pissotière, il y a une annonce d'un commerçant. Comment se fait-il qu'on n'ait jamais pensé à mettre un contenu littéraire ou un message d'intérêt social sur ces affiches? Tu entres dans la cafétéria et tu vois un poster d'une fille à moitié nue. La prochaine étape, ça va être une bande rouge qui défilera dans les classes avec des annonces dessus! On est rendu là. On a complètement abandonné l'éducation…
Certains de mes étudiants veulent l'indépendance du Québec; or, ils sont totalement analphabètes! Ils veulent imposer une langue qu'ils ne parlent même pas!
Les étudiants qui viennent d'ailleurs parlent trois langues: leur langue maternelle, l'anglais et le français, qu'ils parlent mieux que nous. Qui va-t-on engager demain? Lâchez-moi avec vos histoires de Patriotes! Voulez-vous qu'on vous mette dans un enclos au Lac-Saint-Jean et qu'on vous donne des pinottes?
Cette idéologie de provincialisme me révolte.
Je bosse dans une école et je sors d’un colloque sur l’école en santé. C’est pas un nouveau programme. Juste une nouvelle approche qui veut que l’école ne soit plus la seule à intervenir à l’intérieur de ses murs. Et moi je dis bravo et enfin!
L’école est un milieu complètement décroché de la réalité. Ce ne sont pas les profs qui sont décrochés (même si ils décrochent de plus en plus), c’est l’idée qu’on se fait aujourd’hui de l’école qui l’est. Et la plupart du temps, ça passe par les directions d’école qui sont complètement à côté de la track. Des directeurs et directrices arrivistes et autocrates qui en plus d’être incompétents, jouent de leurs petits pouvoirs pour imposer toutes sortes de conneries.Mais ça c’est une autre histoire.
Mais cette idée d’une école de misère où on entasse les jeunes comme du bétail avec la pensée magique qu’ils en sortiront éduqués et diplômés est la pire ineptie de l’histoire de l’humanité.
C’est pas vrai qu’à 34 élèves dans une classe avec le tiers des élèves ayant de sérieux troubles d’apprentissage qu’on peut enseigner ou apprendre quoi que ce soit. Déjà là ça marche pas. Alors je vous dis pas l’impact que peuvent avoir des locaux dégueulasses, des équipements désuets et un programme débile que personne ne comprend.
Et si c’est pas assez, ajoutez un climat hyper-violent où les jeunes de toutes les couleurs et de toutes les religions ne croient pas 2 secondes au diplôme que vous leurs promettez. Pas jojo les amis!
Malheureusement, et ceci demeure vrai particulièrement aux États-Unis, la meilleure façon d’asservir et d’assujettir une population est de lui faire croire qu’elle est libre, qu’elle détient une bonne partie du pouvoir – la démocratie – alors que c’est tout le contraire qui se produit. On appelle ça la culture des imbéciles.
Ah oui, on en a bien besoin de tout ce pognon. J’enseigne le français, mais on me fait enseigner l’anglais et quelle fut ma surprise de constater qu’on n’a PAS de livres! Les élèves n’ont ni manuel, ni cahier d’exercices. C’est sans parler de tout le reste.
Mais ma suggestion pour en trouver, du pognon, c’est de réduire la bureaucratie. Réduisons les intermédiaires et les paperasseux au minimum. Ramenons ça à l’essentiel. Il me semble qu’on irait chercher quelques millions facilement.
Il m’aura fallu environ un bon cinq minute pour arrêter de me rouler par terre, tellement ce ramassis de conneries était tordant. Vous savez, quand des trucs sont si fondamentalement stupides qu’ils en deviennent géniaux, comme Normand Lamour, ou les bougons?
Lucien Francoeur m’est toujours apparue comme quelqu’un de profondément stupide, avec une confiance excessive en ses propres moyens, ce qui confirme un peu plus sa bêtise embarassante. Il dénonce vivement le fait que les profs aient de la difficulté à controler les étudiants:
« Francoeur touche directement le « coeur fêlé » des drop-out. Avec eux, il a en commun un pattern psychologique : tuer le père. Francoeur rejette toute forme de domination. À bas l’autorité. » site web de Lucien Francoeur
Tuer le père!?! Lucien, arrête de regarder Dr. Phil. Ca ne te fait pas…
Il s’offusque d’un poster de fille à moitié nue dans les cafétéria:
« Lucien Francoeur essentiellement est un phénomène urbain dont la vie débridée, criée jusqu’à l’exagération obscène (le micro masturbé) pose à lui seul tout le problème de la délinquance avec ses lendemains de brosse ou de dopes. »
site web de Lulu.
Il se scandalise de la dope et de la violence??
Là-dessus, pas besoin de citations tirées de son chef-d’oeuvre de site web. Vous n’avez qu’à y surfer deux minutes pour lire des dizaines de citations ou le héros auto-proclamé du québec prône la délinquance et se glorifie dans les abus de drogues de toutes sortes.
Notre sympathique bum en costume de Jésus Christ prêche l’utilisation des drogues douces et la désobéissance civil, mais est incapable de faire le lien entre ce laxisme pour le pot, partagé par la majorité des québécois, et les problêmes de toxicomanie dans nos écoles.
Je ne comprends pas pourquoi Martineau cite cette grosse nouille. Anyway, y’a pas de quoi faire un débat sur cette enflure: Lulu Francoeur est ben trop nono!!
J’ai fréquenté une école secondaire publique dans un quartier défavorisé de Saint-Hubert sur la rive-sud de Montréal. Si je n’avais pas eu le professeur de français secondaire 5 que j’ai eu, je ne crois pas que je serais à l’université en ce moment.
J’avais uniquement des A et des B au primaire et dès ma première étape au secondaire, je valais 60%. Où était le problème?
Je n’avais aucun intérêt pour la matière, elle n’était pas rendue intéressante, il n’y avait pas de discipline et les professeurs n’étaient pas disponible.
Dès que je suis sorti du secondaire, je me suis inscrit en Arts et lettres à Édouard-Montpetit tout en ayant de graves lacunes et en ayant aucune idée de ce qui m’attendait. Mes notes ont subitement monté.
Aujourd’hui, je viens de terminer ma première année en communication, un programme très contingenté à l’Université de Montréal avec une moyenne de 90%.
Où est le problème donc?
J’ai survécu au secondaire et je ne le dois qu’à moi-même. Plusieurs de mes amis n’ont pas terminé ou n’ont pas fait long feu après. On est lancé à l’aveuglette dans un programme mal foutu ou d’année en année ont fait enlever les seuls cours qui intéressennt le moindrement les jeunes (Formation personnelle et sociale, morale, sexualité, sport, etc.)
Bref, si un jour on m’invite a aller parler à des élèves du secondaire pour leur parler de mon expérience, la direction risque fort bien de ne pas aimer ce que je dirai.
J’aimerais souligner à ce Danny Lafrance qui, malheureusement pour lui ne peut pas faire abstraction de sa haine, que son opinion sur Francoeur n’intéresse personne, peut-être quelques mémères dans son genre.
S’il veut vraiment jouer au juge qu’il pointe son doigt accusateur vers la nation entière, à commencer par lui-même qui est incapable de répondre intelligemment aux propos de Lucien.
Ma compagne est directrice-adjointe. Elle peut confirmer que Lulu ne dit pas tout, malheureusement.
En Éducation comme en Santé, le problème est tellement pire que pire qu’il faudrait tout zapper et reprendre à neuf.
Pensez qu’il y a des monopoles qui ne rendent de compte à personne au Québec, une société de libre entreprise et de commerce.
Avec les Ordres et cette régie des monopoles, l’Office des professions, nous ne frisons pas le ridicule, nous baignons tous dedans.
Que dans un système qui prône l’excellence on ait refusé un Ordre professionnel aux professeurs qui enseignèrent jadis aux professionnels des Ordes actuels est ridicule.
Si les professeurs sont les principaux responsables du futur de la nation québécoise ou canadienne c’est comme vous voulez, on comprend mieux le genre de vision que les politiciens, les intérêts qu’ils représentent et ceux qui les élisent se font des payeurs de taxes, du pays où ils vivent et dont ils tirent leur subsistance. Merci.
Cet article contient une grossière erreur, et je cite: Le Québec est l’endroit où l’on investit le moins d’argent dans l’éducation. FAUX. Voici les vrais chiffres: Le Québec consacre 7,5 % de son PIB à l’éducation,devant les États-Unis (7,3 %) et le Canada (6,6 %). Ces chiffres sont tirés d’un article d’Yves Séguin du 29 avril dernier. Mais ce n’est pas nouveau. Quand Pauline Marois était ministre de l’Éducation, elle a déjà dit que le Québec était l’un des pays de l’OCDE qui dépensaient le plus en éducation. L’Éducation est le deuxième poste budgétaire du gouvernement après la santé. Lucien Francoeur dit n’importe quoi.
Moi, je crois plutôt qu’on n’en a pas pour notre argent:
1 million d’analphabètes au Québec, taux de décrochage scolaire effarant, piètre qualité du français et faible niveau culturel chez les étudiants du cégep et de l’université, et j’en passe.
Plutôt qu’un problème d’argent, c’est d’abord un problème de philosophie de l’éducation que nous avons. Malheureusement, nous devons aussi débourser beaucoup d’argent pour réparer ce que nous avons saccagé avec des pédagogies de fumistes et des réformes douteuses.
Je vous recommande le site du Collectif pour une éducation de qualité: http://agora.qc.ca/ceq
et celui de Sauver les lettres: http://www.sauv.net/
fait par des enseignants français qui en ont long à dire et dont certains ont écrit des livres aux titres éloquents: La fabrique du crétin; Et vos enfants ne sauront pas lire… ni compter!; Qui a eu cette idée folle un jour de casser l’école?
Si c’est vrai qu’au Québec on dépense plus qu’ailleurs, c’est faux de croire que cette dépense se traduit automatiquement en qualité d’enseignement. Malgré le discours syndical, les augmentations de salaires (respect) n’assurent pas l’augmentation de la qualité du travail.
Il se trouve que notre système de paie des employés gouvernementaux est très généreux. C’est seulement dans un monopole que les augmentations de salaires qui suivent l’inflation et les augmentations automatiques dues aux années d’expérience et d’ancienneté s’additionnent à chaque année.
Cela se traduit par une double augmentation de salaire annuel, les syndicats ne s’en vantent pas, bien sur. (trop de respect ferait mal à l’image) ni les gouvernants ( qui ne se vanteront pas de mal administrer )
On trouve des coûts énormes et des personnels réduits au bout de quelques années. Ça pourrait s’appeler le kidnapping des augmentations de salaires afin de réduire le nombre d’employés pour en arriver à très peu d’employés payés des salaires pharaoniques. (philosophie syndicaliste ( syndicat : organisation destinée à assurer le bonheur de ses membres)) notez qu’ils n’en ont rien à cirer de la société, malgré le discours. puisqu’ils sont les payés eux)
Bien sur les services doivent être réduits pour assurer les salaires et à la fin, on pourra dire, » Eh que ça irait donc bien si on n’avait pas d’éducation à faire ! »
Et les profs sur le terrain, mal employés, mal équipés et surchargés de travail et de réformes par dessus réformes qui n’arrivent jamais à prendre leur vitesse de croisière. Faudrait probablement mettre les fonctionnaires dont le travail est d’inventer des réformes à la retraite pour qu’enfin ils foutent la paix au système. À une époque, tous les sous-ministres (permanents) réussissaient à convaincre les nouveaux ministres (qui passent) qu’ils ne font pas bien leur travail « s’ils n’inventent pas » eux aussi une réforme pour le plaisir de mettre leur nom dessus. Ça va faire les niaiseries…
A quand une éducation ISO 2006
Quand à Francoeur, il peut bien continuer à cirer sa Corvette, il n’est un exemple pour personne.
Te sacrerais le syndicat dehors ! Juste bon pour faire la merde un syndicat. De la discipline à l’école ! Que les jeunes apprennent à respecter l’autorité. Il faut être plus sévère. L’enfant qui voit qu’il a une chance va la prendre.
Mais l’école, c’est pas tout. Si les parents se comportent comme Lucien Francoeur, faut pas chercher plus loin le fond du problème. Si papa fumait du pot et se voulait anarchiste, pas surprenant que fiston envoie chier tout le monde avec un couteau.
Oui, il faut sortir la strap. Il faut que l’enfant craigne d’être puni, pour ne pas qu’il s’aventure à s’essayer. Oui, il faut jouer au bras de fer avec les jeunes, pour leur montrer qui mène dans l’école. Mais être autoritaire ne veut pas dire se faire haïr, c’est une manière de se faire respecter. Il faut aimer les jeunes, pas les mépriser. Il faut qu’ils sentent que c’est pour leur bien qu’on fait cela.
Les jeunes ont besoin d’une direction, mais si la direction est contestée par le syndicat, qu’est-ce que le jeune comprend ? Que l’autorité peut être remise en cause. Or, pour moi, c’est radical, pas de syndicat, pas de grève, pas de troubles. Enseigner est une vocation, pas une manière de s’en mettre pleine les poches sur le dos du gouvernement.
Oui, il faut une réforme, mais la joke, c’est que y’a toujours un tata pour en faire un débat sur la place publique. Alors, on tourne en rond. Baîlonner les médias permettrerait à la réforme de s’appliquer et de porter fruit. La critiquer avant même qu’elle fasse ses preuves, ne ferait qu’anéantir ses chances de réussite.
L’uniforme à l’école ne change rien pour moi, ce n’est pas la manière qu’ils sont habillés qui compte, mais qu’ils aient de la discipline. C’est comme quand on doit parler à un groupe et qu’il y en a qui parle en même temps que vous. Désagréable ! Vous avez l’impression qu’on ne vous écoute pas, que vous parlez finalement pour rien. Même chose pour l’éducation au Québec !
Cela fait 4 ans que j’enseigne au secondaire. J’aime mon boulot au point de travailler de 20h à minuit du dimanche au jeudi dans ma planification d’exercices, d’examens, etc. Lors des dernières négociations, le gouvernement a dit que les profs étaient supposés avoir assez de temps à l’école pour faire ce qu’ils ont à faire. Que nos chers députés viennent POUR VRAI, passer une semaine ; courir après les élèves qui n’ont pas fait leurs travaux ou examens, téléphoner à la maison ou au travail pour essayer de rejoindre des parents pour leur demander pourquoi leur ange n’était pas en classe à la dernière période hier alors qu’il faisait si beau dehors, rencontres avec les divers intervenants scolaires pour faire des suivis de dossiers… Normal qu’on n’aie pas le temps de tout faire en 37 heures payées de travail. Merci M. Francoeur de le reconnaître.
J’entends aussi des absurdités : Les profs sont payés soixante-six milles dollars par années pour garder des enfants. Le maximum que gagne un prof au secondaire, c’est 63 000$, avec un baccalauréat de 4 ans en poches ET 20 ans d’ancienneté. Les profs prennent leur retraite au bout de 25 ans d’ancienneté. FAUX ! C’est 35 ans ! Les profs sont payés l’été. BÉMOL ! Pendant que nous travaillons, l’hiver, nous recevons environ 77% de notre salaire au lieu de 100% comme tout le monde. Les 23% restants, nous les recevons l’été. En passant, le 4%, ça n’existe pas pour un prof, ni se faire payer les heures supplémentaires . Les profs se la coulent douce et se plaignent le ventre plein. AH oui? Bien, venez prendre mon travail pendant une semaine ou ne faites que me suivre pendant une semaine et on verra votre opinion.
L’hiver, je m’occupe de 160 à 400 jeunes, selon le contrat que j’ai signé. Je m’occupe de leur intellectuel autant que de leur psychologique. J’aime mon boulot, parce qu’il me permet d’aider des jeunes à avancer et de croire en eux, en l’avenir. Cependant, je veux qu’on reconnaisse notre travail.
Les citations extraites du site de Lucien Francoeur font références à des choses du tout début au milieu des années 70… quand la majorité des québécois fumaient du « pot », buvaient de la bière et défonçaient des chalets dans le nord les fins de semaines. J’ai enseigné 3 ans et j’en ai eu plein mon casque… Et comme M. Francoeur enseigne au Cégep de Rosemont, l’un des pires de la province du Québec, je pense qu’il a franchement raison. C’est pas parce qu’on aime pas M. Francoeur, qu’il faut profiter des tribunes pour le massacrer.