Ah! Engagez-vous comme ils disaient…Et Bush avait dit au début de l’invasion que tout les « Boys » allaient revenir…il navait seulement pas précisé dans quel état…ou en combien de morceaux…ou à l’horizontale ou à la verticale…
Êtes-vous allés consulter le site fourni par Bruno Déry? (http://www.priestsforlife.org/resources/photosbyage/index.htm)C’est tout simplement dégueulasse. Et on s’offusque encore pour les phoques, alors qu’on abat régulièrement des veaux sans faire la manchette. Mais des humains…? Si une jeune fille de 17 ans, comme celle que j’ai vu il y a 8 ans alors que j’attendais pour un rendez-vous à une clinique d’avortement (eh oui! Mais c’était la première ET la dernière fois), si cette jeune fille avait vu ces photos, se serait-elle fait avorter? Et moi? Je crois que j’y aurais au moins pensé deux fois avant de poser le geste. Au nom de la sacro-sainte liberté, nous nous sommes permis de tomber dans l’ignorance, la mésinformation et le déni. Beau dégât.
Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l’avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et avec confiance au repentir: le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur. Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire partie des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui ont le plus besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme.
Jean-Paul II, Evangelium vitae, 1995, paragraphe 99.
C’est vrai que les photos du site fourni par Bruno Déry sont particulièrement dégueulasses.
Est-ce que cela remet en cause la liberté de choix?
Non. Parce qu’on ne choisit pas l’avortement à cause de l’esthétique de la technique.
Les être humains ont souvent des difficultés à bien peser le poids relatif des différents arguments lorsque vient le temps de prendre une décision. D’ailleurs, une bonne proportion des erreurs de jugement proviennent du fait que l’importance de certains éléments a été sur ou sous-évaluée dans une prise de décision.
C’est d’ailleurs une stratégie des publicitaires que d’axer sur certaines caractéristiques mineures d’un produit dans le but d’en faire oublier ses lacunes importantes.
Ici, Bruno Déry a axé son argumentation sur l’aspect morbide de l’avortement et le sentiment de culpabilité de « tuer » quelqu’un. Mais pour moi, et pour plusieurs femmes j’imagine, il est plus important de savoir dans quelles conditions les enfants grandiront. Et c’est ce qui devrait guider les décisions. L’avortement aurait beau avoir l’air d’un coucher de soleil et sentir la rose des bois que le futur enfant ne serait pas né dans des conditions plus favorables.
Par ailleurs, plusieurs choses qui relèvent de la biologie ne sont pas particulièrement belles au sens esthétique du terme. Avez-vous déjà vu un placenta? Faut-il arrêter d’accoucher pour autant?
Pour reprendre à peu près les dires de Martineau, il est un peu surréaliste qu’un chef religieux ait dit que les femmes ayant exercé leur liberté furent « conditionnées ».
Voir sur les autres suffit-il ? Imaginer un instant que la jambe sur laquelle votre partenaire de vie a l’habitude de poser tendrement ses lèvres n’est plus ?
Ou encore, que le regard intense et évocateur dont vous vous servez pour communiquer ce qui n’a pas de mots devienne incomplet…
Que les informations transitent par les nerfs sensitifs de votre bras dont vous vous servez pour sentir la douceur du duvet ou des écailles de votre animal de compagnie ne sont plus ?
Bien sûr, on finit par développer divers moyens pour compenser, ce qui est bon pour la créativité, mais qui évidemment ça se développe aussi de différentes façons… Et tout ça pour éliminer le terrorisme ou tout autre cause dont les moyens sont leur parfaits antagonistes… ça me paraît pour le moins effrayant sur le plan de l’état de santé psychologique des « Grandes Nations ».
Dans le fond, il faudrait comprendre tout ce qui pousse une personne à aller dans l’armée afin de lui offrir de meilleurs moyens et ce à tous. Alors le gouvernement en viendrait à la conscription… mais si personne n’y va, il font faire quoi ? Nous envoyer quelle armée ? He. Ouais… je fantasme peut-être… mais heureusement, il y en a eu pour fantasmer, sans quoi il n’y aurait pas eu d’avancées…
Ark, ces gouvernements et leurs économies à la con. Qu’est-ce que ça leur prend pour comprendre qu’on n’instaure pas la démocratie par la guerre ? Et encore… il reste bien du travail à faire pour conscientiser les gens qui croient encore que c’est une excellente façon de contrer la surpopulation, ou encore les fidèles défenseurs du comble du Darwinisme… conserver la cruauté, c’est ça qu’on veut laisser comme lègue aux générations à venir ?
Je crois que le comité Échec à la guerre en fait déjà beaucoup, mais reste que ce travail n’est pas pour un groupe de sensibilisation seul, c’est un travail en tant qu’humain. Nous avons tous notre part à y jouer. Et pour plusieurs, un travail sur soi à effectuer.
Mon coeur vient d’en prendre un coup en regardant ces images qui en disent long. Bien entendu on sait que les soldats mènent une vie dangereuse et de voir ces images nous font réaliser à quel point nos petits tracas n’en sont souvent pas. Nous nous plaignons pour plusieurs petites choses banales, qui ont de l’impotrance peut-être mais en ont-elles réellement autant que les combats menés par ces soldats qui poursuivrons leur vie avec de telles séquelles?
Les mots me manque face à ces photos et toutes les histoires qui y sont rattachées. C’est facile à dire que nous envoyons des soldats au front mais quand ils reviennent, s’ils reviennent, leur vie ne sera peut-être plus la même. Et cela, touche plus que le soldat lui-même, les proches de chacun de ces combattant sont de ceux qui vive avec lui ces affrontements et ces blessures.
Parfaitement raison, une photo vaut mille mots.
Encore faut-il accepter des les regarder ces photos…
Innoffensive? Propre? Chirurgicale?
Attention: coeurs sensibles, s’abstenir…
http://www.priestsforlife.org/resources/photosbyage/index.htm
Ah! Engagez-vous comme ils disaient…Et Bush avait dit au début de l’invasion que tout les « Boys » allaient revenir…il navait seulement pas précisé dans quel état…ou en combien de morceaux…ou à l’horizontale ou à la verticale…
Êtes-vous allés consulter le site fourni par Bruno Déry? (http://www.priestsforlife.org/resources/photosbyage/index.htm)C’est tout simplement dégueulasse. Et on s’offusque encore pour les phoques, alors qu’on abat régulièrement des veaux sans faire la manchette. Mais des humains…? Si une jeune fille de 17 ans, comme celle que j’ai vu il y a 8 ans alors que j’attendais pour un rendez-vous à une clinique d’avortement (eh oui! Mais c’était la première ET la dernière fois), si cette jeune fille avait vu ces photos, se serait-elle fait avorter? Et moi? Je crois que j’y aurais au moins pensé deux fois avant de poser le geste. Au nom de la sacro-sainte liberté, nous nous sommes permis de tomber dans l’ignorance, la mésinformation et le déni. Beau dégât.
Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l’avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et avec confiance au repentir: le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur. Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire partie des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui ont le plus besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme.
Jean-Paul II, Evangelium vitae, 1995, paragraphe 99.
C’est vrai que les photos du site fourni par Bruno Déry sont particulièrement dégueulasses.
Est-ce que cela remet en cause la liberté de choix?
Non. Parce qu’on ne choisit pas l’avortement à cause de l’esthétique de la technique.
Les être humains ont souvent des difficultés à bien peser le poids relatif des différents arguments lorsque vient le temps de prendre une décision. D’ailleurs, une bonne proportion des erreurs de jugement proviennent du fait que l’importance de certains éléments a été sur ou sous-évaluée dans une prise de décision.
C’est d’ailleurs une stratégie des publicitaires que d’axer sur certaines caractéristiques mineures d’un produit dans le but d’en faire oublier ses lacunes importantes.
Ici, Bruno Déry a axé son argumentation sur l’aspect morbide de l’avortement et le sentiment de culpabilité de « tuer » quelqu’un. Mais pour moi, et pour plusieurs femmes j’imagine, il est plus important de savoir dans quelles conditions les enfants grandiront. Et c’est ce qui devrait guider les décisions. L’avortement aurait beau avoir l’air d’un coucher de soleil et sentir la rose des bois que le futur enfant ne serait pas né dans des conditions plus favorables.
Par ailleurs, plusieurs choses qui relèvent de la biologie ne sont pas particulièrement belles au sens esthétique du terme. Avez-vous déjà vu un placenta? Faut-il arrêter d’accoucher pour autant?
Pour reprendre à peu près les dires de Martineau, il est un peu surréaliste qu’un chef religieux ait dit que les femmes ayant exercé leur liberté furent « conditionnées ».
Voir sur les autres suffit-il ? Imaginer un instant que la jambe sur laquelle votre partenaire de vie a l’habitude de poser tendrement ses lèvres n’est plus ?
Ou encore, que le regard intense et évocateur dont vous vous servez pour communiquer ce qui n’a pas de mots devienne incomplet…
Que les informations transitent par les nerfs sensitifs de votre bras dont vous vous servez pour sentir la douceur du duvet ou des écailles de votre animal de compagnie ne sont plus ?
Bien sûr, on finit par développer divers moyens pour compenser, ce qui est bon pour la créativité, mais qui évidemment ça se développe aussi de différentes façons… Et tout ça pour éliminer le terrorisme ou tout autre cause dont les moyens sont leur parfaits antagonistes… ça me paraît pour le moins effrayant sur le plan de l’état de santé psychologique des « Grandes Nations ».
Dans le fond, il faudrait comprendre tout ce qui pousse une personne à aller dans l’armée afin de lui offrir de meilleurs moyens et ce à tous. Alors le gouvernement en viendrait à la conscription… mais si personne n’y va, il font faire quoi ? Nous envoyer quelle armée ? He. Ouais… je fantasme peut-être… mais heureusement, il y en a eu pour fantasmer, sans quoi il n’y aurait pas eu d’avancées…
Ark, ces gouvernements et leurs économies à la con. Qu’est-ce que ça leur prend pour comprendre qu’on n’instaure pas la démocratie par la guerre ? Et encore… il reste bien du travail à faire pour conscientiser les gens qui croient encore que c’est une excellente façon de contrer la surpopulation, ou encore les fidèles défenseurs du comble du Darwinisme… conserver la cruauté, c’est ça qu’on veut laisser comme lègue aux générations à venir ?
Je crois que le comité Échec à la guerre en fait déjà beaucoup, mais reste que ce travail n’est pas pour un groupe de sensibilisation seul, c’est un travail en tant qu’humain. Nous avons tous notre part à y jouer. Et pour plusieurs, un travail sur soi à effectuer.
Mon coeur vient d’en prendre un coup en regardant ces images qui en disent long. Bien entendu on sait que les soldats mènent une vie dangereuse et de voir ces images nous font réaliser à quel point nos petits tracas n’en sont souvent pas. Nous nous plaignons pour plusieurs petites choses banales, qui ont de l’impotrance peut-être mais en ont-elles réellement autant que les combats menés par ces soldats qui poursuivrons leur vie avec de telles séquelles?
Les mots me manque face à ces photos et toutes les histoires qui y sont rattachées. C’est facile à dire que nous envoyons des soldats au front mais quand ils reviennent, s’ils reviennent, leur vie ne sera peut-être plus la même. Et cela, touche plus que le soldat lui-même, les proches de chacun de ces combattant sont de ceux qui vive avec lui ces affrontements et ces blessures.