JACQUES DESMARAIS réagit:
Le «billet» d'OLIVIER est du n'importe quoi. J'ai vu le show des Zapartistes récemment au Lion d'Or : pas un traître mot du congédiement de Parenteau! D'où vient la citation en début de courriel attribuée au manipulateur et fabuliste Parenteau qui a perdu sa job pour faire une farce, pour faire un coup d'argent et accroître son «prestige parmi les nationalistes…»? Plus flyé que ça, tu ris, tu pleures.
Contrairement à ce qui est avancé, Parenteau n'a jamais caché ce que tout le monde sait, à savoir qu'il a bossé pendant huit années (et non pas sept) à la SRC.
J'ai lu plusieurs de ses chroniques sur le site de Radio-can. Elles ont été publiées récemment. Louis Corneillier dans le Devoir du 4-5 mars 2006 a recensé ce recueil. Que dit-il? En plein ceci:
«Y a-t-il eu censure à Radio-Canada dans le cas de François Parenteau, comme le suggère le criard bandeau publicitaire apposé par l'éditeur sur la couverture de ce recueil de chroniques intitulé Délits d'opinion? Cela semble une évidence. La preuve? Le ton et le contenu de ses chroniques n'ont pas vraiment changé de 1997 à 2005. Aussi, quand les responsables de son congédiement évoquent un glissement dans la nature de ses interventions, force est de constater qu'ils disent n'importe quoi.»
Jacques Keable, un des rares commentateurs a avoir défendu publiquement Parenteau, ajoute :
«Radio-Canada a congédié François Parenteau jeudi 15 décembre 2005, après huit ans d'humour à l'émission radiophonique hebdomadaire Samedi et rien d'autre. Motif: «La radio de Radio-Canada favorise la diversité d'opinions et non le monopole de l'opinion», explique la directrice générale des communications, Guylaine Bergeron. (Le Devoir, 20 décembre 2005). Ce faisant, Radio-Canada tente un tour de magie qui ne trompera que les naïfs : non seulement Radio-Canada ne casse pas le «monopole», mais, en réalité, elle le renforce, puisqu'elle réduit au silence l'une des rares voix marginales entendues sur ses ondes !»