BloguesRichard Martineau

Vive la ville!

 
Une belle ruelle de Monréal…

J'ai reçu un beau texte en réaction à ma chronique intitulée LES ENFANTS DE SODOME ET GOMORRHE. L'auteur s'appelle Jean-Marc Vandemeulebroecke. Un hommage à la ville qui plaira aux urbains comme moi!

"Il faut vivre en banlieue pour élever des enfants? Pas sûr…

Il y a 12 ans j'habitais le Village. J'avais à peu près tout ce que je voulais à l'intérieur d'un carré de 2 coins de rue, incluant mon travail.

Ma blonde tomnbe enceinte, génial! Mais voilà, la blonde a toujours habité Brossard et "on ne peut pas élever l'enfant en ville; surtout pas dans l'Village, voyons!!" Alors, on part vers Brossard. Maintenant, je dois voyager pendant 1 heure pour le travail et l'école, je prends l'auto pour aller chercher un pain ou du lait (même si j'avais voulu marcher, j'en aurais pour 40 minutes!) Bref, je ronge mon frein et je m'ennuie d'un bon déjeuner au Club Sandwich.

Fast forward 2 ans, on se sépare et je retourne en ville sur le Plateau. Là je rencontre la femme de ma vie. Elle tombe enceinte, génial! Mais voilà. afin d'être plus près de sa famille, on déménage à Laval; de toute façon, on n'élève pas des enfants su'l'Plateau, n'est-ce pas?!? Alors on magasine, et on déménage dans une coquette maison canadienne qui longe le boulevard Ste-Rose.

Malheur, le boulevard est aussi passant que la rue De Lorimier, mais avec une moto Harley au 3 minutes et 3 circuits d'autobus! Après huit jours, oui oui 8 dodos, on décide de vendre la maison et de retourner … en ville.

Nous sommes toujours en ville, dans Villeray en fait, et nous ne quitterions pas ce coin pour tout l'or du monde. Je vais jouer au hockey dans la ruelle avec mes garçons, ma fille saute à corde derrière la maison, les enfants jouent à cachette, à la tag, ils font des dessins, bref la même chose que les enfants de la banlieue.

Je ne dénigre pas la vie de banlieue, ni ceux qui y habitent, mais j'ai connu la Rive-sud et la Rive-nord et mon chez moi est maintenant dans le 514. Là où mon pain est à 2 minutes à pied, mon travail à 5 arrêts de métro, où les amis de mes enfants sont portugais, arméniens, chinois et quebecois et où ils auront mangé plus de shish-taouks que de Big-Macs.

Merci la ville."