MARC-ANDRÉ LAVIOLETTE m'a envoyé ce texte du Ottawa Citizen qui prend la défense des banlieusards.
The people who move to the suburbs aren't nearly as stupid or careless or brainwashed. They know they're going to get a lawn, a garage and a backyard. They know they will be miles from a store or cafe, and that they'll have to drive everywhere. Most people move to the suburbs with eyes wide open, fully aware of the tradeoffs they are making. They aren't looking for some pastoral idyll, but for more prosaic goods like privacy, space, quiet and parking.
Êtes-vous déjà allé, par exemple, à Sainte-Julie? Je m’excuse, mais il faut vraiment être loser pour aller vivre là! Les maisons sont presque toutes pareilles, la ville ne peut pas être plus fake, et en plus elle est sur le bord de la 20. Ils ont du angoisser lorsqu’ils ont vu Truman Show.
C’est à cause de ces banlieusards que notre planète est en train de mourir.
En réalité, les banlieusards ne me dérange pas, en autant qu’il ne viennent pas me faire chier sur mon plateau.
Pourquoi s’attarder à ce texte. En résumé on pourrait arrêter la discussion avec cette définition libre: La banlieue: «C’est la fausse couche de la ville et la grossesse nerveuse de la campagne»
En lisant la réaction de Mr Racine, on comprend pourquoi les habitants du « Plateau » sont souvent sujets de blagues. Je me demande qui est le plus loser : le banlieusard ou le gars qui se pense meilleur qu’une banlieue entière parce qu’il habite sur le Plateau? Voyons!! Faut être borné pas à peu près. D’ailleurs je suggèrerais à Mr Racine de pratiquer son anglais avant de traiter le monde de loser.
Et bien moi, n’en déplaise à monsieur Racine, je vais continuer à le faire chier sur « son » Plateau.
Banlieusarde depuis 1 an et maudite française immigrée depuis 10 ans au Québec, j’ai d’abord habité sur le Plateau, puis à Rosemont, puis à Pointe St-Charles et enfin, oh horreur à Greenfield-Park !!!
Ben oui, j’ai passé le pont ! Pourquoi ? Parce qu’après la naissance de notre premier enfant, nous voulions un appartement plus grand et compte tenu des prix débiles pratiqués sur le Plateau, on a atterri à Rosemont. Après le deuxième enfant, on voulait une chambre de plus et on a décidé d’acheter au lieu de louer et là encore, à cause du cash, on s’est retrouvés dans Pointe St-Charles et finalement, on voulait une cour (non non pas de piscine !), du stationnement pour ne plus pelleter pendant 1 heure l’hiver en rentrant du boulot avec les 2 mousses à l’arrière, on était tannés de monter les marches avec l’épicerie, la poussette et tout le bordel, on ne voulait plus passer nos week ends d’été chez belle-maman parce que c’est le fun de souffler un peu pendant que les mousses épuisent leur énergie à courir comme des fous dans le jardin de mamie et des « parce que » j’en ai encore beaucoup.
Notre trip c’est pas de tondre le gazon ou d’acheter la dernière bébelle chez Réno Dépôt, nous avons fait un choix compte tenu de nos désirs et des moyens qu’on avait pour les réaliser. Voyez-vous notre idéal c’était plutôt un cottage sur le Plateau !
Non, monsieur Martineau, nous n’avions absolument pas peur d’élever nos enfants en ville et nous aimons aller au théâtre, au musée et dans les nombreux restos, ce que nous continuons de faire d’ailleurs.
Seulement, voilà, quant on voit le prix d’un petit condo sur le Plateau et d’une maison en banlieue…
Prenez garde monsieur Racine, j’avais pourtant dis que JAMAIS je n’habiterais en banlieue et croyez le ou non mais à ma grande surprise : j’adore ça !
Au plaisir de vous croiser chez Valmont ou à la Maison du Rôti.