C'est la mode: tout le monde, ces temps-ci, tombe sur le dos des groupes de pression – Lucien Bouchard, le président du Conseil du Patronat, la présidente de la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain, etc.
Paraît que ces méchants communistes empêchent le Québec de se sortir du trou en bloquant les méga-projets de Guy Laliberté (le Casino du bassin Peel), des bonzes du Mont Orford et de Hydro-Québec (Sûroit)…
Ça me fait penser à un texte que j'ai écrit le 23 mars dernier…
J’ai toujours été en faveur des grands projets et j’ai même participé autant que je le pouvais.
Ce que je n’aime pas, c’est le silence et les ententes secrètes qui tournent autour de ces fameux promotteurs, eux qui savent ce qui est bon pour nous.
– Guy Laliberté et son « partenariat créatif » investissait combien dans le projet du casino?
– Rozon et son festival de la rigolade tire combien d’argent de sa poche outre les subventions des gouvernements?
– Isabelle Hudon s’inquiète t-elle de toujours retrouver les mêmes personnes gravitées autour de ces mégats projets?
(en signant des contrats dits confidentiels…comme celui de Yvon DesRochers le suicidé des Mondiaux Aquatiques 2005)
J’hallucine en voyant ressortir un Francis Fox pour Vision 2025, qui était aussi présent avec les Internationnaux Sports Montréal (ISM-Serge Savard)
Ces contrats nous coûtent combien à nous contribuables qui devons essuyer le déficit qui suit?
Et que dire du silence qui s’installe, essayez de poser des questions à ces gens qui savent ce qui est bon pour nous…
La confiance ça se mérite chers pushers de grands projets, et pour la présomption de sincérité vous repasserez!
Le problème avec les groupes sociaux c’est leurs arguments extrémistes.
Un investisseur se pointe et tout de suite il est le symbole du mal absolu. Il n’y a de salut que dans la feuille verte !!
Aucune vision modérée, aucun point de vue tempéré, juste des extrêmes.
Je demeure encore convaincue que pointe st-charles aurait tiré plus de bénéfices que de problème avec la venue du casino.
D’autres part, les méga-projets rencontreraient beaucoup plus d’appuis de la population si ce n’était pas flagrant qu’ils ne servent qu’aux intérets des « amis » du parti au pouvoir, comme c’est le cas du mont orford.
D’un coté les « sociaux » démonise l’investisseur, et de l’autre l’investisseur n’a pas toujours les mains propres.
Mais entre les deux il y des projets environnement-rentable, et c’est ces projets qu’on perd en montant aux barricades trop vite pour contester.
Quel beau texte savamment écrit que celui du 23 mars dernier.Je trouve qu’il n’y a rien à ajouté et à contredire. Vous avez la plume juste qui apporte des éclaircissements quant à la position à prendre en tant que québecois(ses).
Je balance en votre faveur.