Jean Charest a sorti ses gros canons et imposé le baîllon pour faire adopter de force quatre de ses projets, dont celui (très controversé) du mont Orford.
Pourquoi tient-il autant à ce projet détesté de tous? Pourquoi est-il prêt à se suicider politiquement pour une poignée de condos?
…forment depuis longtemps un beau p’tit couple. Y’a d’autres questions?
Pour mieux garnir les coffres du Parti Libéral du Québec.
…parce que c’est après son mandat que ça va être payant pour lui. Quand tous ses amis les entrepreneurs vont lui en devoir une. C’est là que ça va rapporter.
Charest ne travail pas à améliorer le Québec, il prépare son avenir en payant la traite à tous ses amis du privé.
Ne vous y trompez pas, le parti Libéral sera réélu aux prochaines élections. Peut-être que le Roi Charest cèdera son trône au Dauphin Couillard, mais une chose est sûre, les libéraux resteront au pouvoir. Pour ce faire, il leur suffira de voter deux ou trois bonnes lois populistes quelques semaines avant le déclanchement des élections et on n’y verra que du feu, notre mémoire collective étant ce qu’elle est… soit environ sept jours.
Il leur suffira également de faire éclater un quelconque scandale croustillant au dessus de la tête de Boisclair, de ressortir ad nauseam les propos de Khadir sur le 11 septembre en les déformant grossièrement ainsi que de brandir le spectre du communisme pour couler le frêle esquif de Québec Solidaire.
Ils remettront la machine des Lucides en marche, la grosse Presse en tête, et placeront les portes paroles de l’Institut Fraser à la une de tous les médias où l’on parle des « vrais affaires ». Comment? C’est déjà fait? Ah bon.
Et on vous fera peur. Oui, tremblez misérables électeurs, car on vous fera peur avec le déficit, la démographie, la santé, le chômage, l’immobilisme, et, d’un même souffle, on nous vantera les réussites remarquables du gouvernement Libéral en matière de croissance économique, sans qui nous serions non pas au bord du gouffre, mais déjà au fond!
Surtout n’ayez pas peur du peuple, il est plus conservateur que vous ! disait Napoléon III.
On peut lire en page A2 de la presse d’aujourd’hui le chapeau suivant d’un article de François Cardinal:
C’est le Globe and Mail qui a révélé que l’ancien ministre libéral Paul Gobeil a fait passer de 10 à 77% sa participation dans Mont-Orford inc. en 2003, dans les jours suivant l’élection de Jean Charest.
Comme on dit en bon français: need we say more?
Le gouvernement travail-t-il encore vraiment pour les intérêts du peuple, nous, ses électeurs? À la lumière des évènements de la nuit dernière poser la question c’est y répondre tristement. Le gouvernement du Québec a comme mandat de gérer les avoirs publics de la société en partenariat avec ses citoyens. Lorsque des décisions importantes doivent être prises sur la façon dont nos biens sont administrés il est fondamental qu’une démocratie utilise les outils pour écouter et entendre la population. Hors, dans ce cas ci, la question de nos médecins, nos hippodromes et notre parc semble avoir été réglée à la sauvette suite a des parlementaires stériles ou la décision finale était vraisemblablement prise d’avance.
En aucun cas les projets de lois adoptées en début de semaine ne justifient l’urgence d’un recours aussi drastique que le bâillon. À force de faire semblant d’écouter la population pour ensuite précipiter divers projets de lois que nous n’avons d’autres choix d’accepter, nous sommes en train de banaliser un dangereux discours a sens unique et un flagrant manque de transparence. Combien vaut réellement l’opinion des citoyens dans un gouvernement qui semble avoir oublié qu’il leur appartient? Probablement beaucoup moins qu’une poignée de condos.
« Pourquoi tient-il autant à ce projet détesté de tous? Pourquoi est-il prêt à se suicider politiquement pour une poignée de condos? »
Ma logique n’y comprends rien du tout. Je ne dois pas être le seul. Ça ressemble à un conflit d’intérêt entre amis du Parti. J’aimerais que des journalistes enquêtes sur la question.
Je ne crois pas que se soit un suicide politique pour Jean Charest. Il avait le choix entre rembourser 25 millions puis fermer le Mont Orford ou vendre une parcelle de terrains en vue d’hébergements pour donner une dernière chance à un Mont Orford sous respirateur artificiel. C’est un risque calculé. Le baillon a par ailleurs été utilisé par les péquistes moultes fois entre autres lors des fusions municipales forcées. On connaît la suite. Pour les économies on repassera mais ce n’est pas non plus la fin du monde. Il en sera de même pour les décisions prises sous baillon par les libéraux. Ils sont majoritaires et laisser traîner des dossiers qui de toute manière dépendent de la majorité c’est du temps perdu. De toute facon l’opposition est bien contente de pouvoir partir en vacances plus tôt.
Et oui, on en passe encore une petite vite! Merci Monsieur Charest pour votre redoutable sens de l’amitié! On voit que vous savez très bien servir les amis et moins bien vos électeurs. Ce n’est pas grave, vous devez faire partie des politiciens qui pensent qu’on peut endormir le « bon peuple » avec quelques promesses de dernière minute, quelque temps avant les élections. Pendant ce temps, vos amis de la classe « affaires » se seront servis dans le gateau de l’Etat! Merci beaucoup Monsieur Charest de votre comportement! Ca redore le blason de la classe politique, rend le monde mécontent et précipite le pouvoir dans les bras du PQ! C’est une grande réussite que la votre de faire croire aux gens que vous êtes écolo à Ottawa pendant que vous vendez les parcs à vos amis au Québec, défendez Kyoto mais ne proposez aucune mesure contrète pour aider tout un chacun à faire sa part. Bref, vous excellez dans le théâtre, Monsieur Charest. Mais dommage, nous sommes dans la vraie vie et vos électeurs ont de la mémoire…! Dommage!!!
Le baîllon, qui se devait une mesure d’urgence, est maintenant devenu une routine à l’assemblée nationale. Il semble nécessaire d’ajouter le baîllon aux éléments de la procédure parlementaire qui devraient être réformés.
Pour le moment, c’est le gouvernement en place qui décide si le baîllon s’applique tel projet de loi. Les derniers gouvernements péquistes et libéraux nous ont montré que cela ouvre la porte aux abus. Il s’impose donc de trouver une nouvelle procédure de mise en place du baîllon.
La façon qui semble la plus facile serait de rallonger la durée des sessions de l’assemblée nationale. Nos députés provinciaux siègent moins longtemps que leurs collègues fédéraux. S’ils manquent de temps pour pouvoir faire passer tous les projets de loi par le processus traditionnel, ils devraient peut-être se donner ce temps dont ils manquent tant.
Ensuite, je sais que ce n’est pas l’idéal, mais il faudrait penser à modifier le processus de mise en place du baîllon. Au départ le baîllon se voulait une mesure d’urgence pour faire passer en toute vitesse des projets d’intérêt général et qui devait être passés en urgence. Il me semble que si un projet d’intérêt VRAIMENT d’intérêt général, tous les partis devraient être d’accord pour le faire passer, car personne ne voudrait porter l’odieux d’être responsable de l’échec d’un projet urgent et d’intérêt général. Il serait donc facile de demander que le baîllon soit approuvé par plus de 66% ou de 80% des députés.
En outre, il existe déjà une autorité qui sert à assurer aux gens les services minimaux: le conseil des services essentiels. Si un projet est vraiment si critique qu’il faille détourner le processus ordinaire, alors le conseil des services essentiels devraient approuver la procédure.
Je sais que ce n’est pas le meilleur moyen, surtout pour les projets à long terme, mais la façon de faire actuelle pose certaines questions qui ne devraient pas rester sans réponses.
tant que le débat et le vote seront divisés entre souverainistes et fédéralistes, Jean Charest a toute les chances de ganger encore ses élections.
la droite monte monte monte…
En effet, au lieu de tout faire pour cacher son jeu, Tonton John James fait tout en son pouvoir pour que tout le monde ait envie de scruter de près ses gestes.
En gros, au lieu de le faire sous silence comme plusieurs politiciens le feraient à sa place, monsieur le premier ministre agit au grand jour pour graisser pibliquement la patte de ses comparses.
Ce qui fait peur, c’est qu’il est fort possible qu’après deux ou trois paroles démagogiques à deux semaines des élections, notre clown réussisse à se regagner bon nombre d’électeurs. On a qu’à regarder le nombre de sièges que Stephen Harper a gagné en disant simplement, et je paraphrase en simplifiant grossièremen :, « Je suisse maintenant gentil, avec les Québécois, alors vous pouvez voter pour moi. »
Vive le Québec libre…
Moi, c’est exactement ce que j’attendais de ce gouvernement. Sinon, pourquoi aurait-on élu un tel gouvernement ? Je veux dire. Il ne m’offusque pas de voir imposer un bâillon. C’est que ce gouvernement tient une ligne dure qui va dans le sens contraire de ce que le Parti québécois aurait fait.
On vote pour la droite ou on vote pour la gauche, et la droite n’est pas la gauche. Si vous êtes libéral, vous vous payez la traite quand vous êtes au pouvoir, sinon vous n’êtes pas un vrai libéral.
Je veux dire, les amis du pouvoir sont ceux qui ont contribué à la caisse du parti, ce ne sont pas les amis du peuple. La démocratie ne veut pas dire passer son temps à écouter n’importe qui, mais faire semblant de les écouter, pour ensuite faire à sa tête.
Ce n’est pas brillant comme façon de gouverner, mais cela s’avère efficace pour conserver ses votes. Et le parti au pouvoir va tout faire pour les garder.
j’ai un ami qui dit que le québécois se sacre de toutte. L’important c’est qu’il ait assez d’argent pour mettre du gas dans son skidoo.
Si mon voisin pollue mon puits va-t-il se voir voter une loi qui lui permette de le faire sans poursuite,
Hey on est où là ?
Pourquoi faut-il toujours que l’on ait ce réflexe de se demander a quoi Jean Charest pensait lorsqu’il a émis son baillon pour le mon oxford ou pour quelle raisons tel ou tel autre politicien agissent ainsi contre la volonté de la population! Ma question semble idiote a premiere vu car dans vos premiere impressions en me lisant relèvent de l’ignorance que j’ai face a la situation de cette ancienne réserve faunique.
BALIVERNE!!!! Je suis totalement conscient de la gravité de la situation! Mais ne faudrait-il pas se réveiller et agir au lieu de toujours se poser des questions. Nous aurions pu sauver le mont mais nous n’avons pas donner l’effort nécessaire. Il faut nous battre plus et qu’en situation d’échec nous arretions de ramener la chose a mOsieu Charest. On s’en fou! l’important, c’était de protéger la foret et nous avons échoué.
Ah non,je pense que me trompe là. Ah bon! C’est écrit » pour une poignée de condos. »
Oups, je crois que ma vue baisse. Je devrais y voir, car je vais bientôt finir par ne voir que des pieds. Hum! pas sûr que ça ne soit pas le cas ici.
En fait, je pense qu’il y a beaucoup de coups de pieds dans le derrière qui se perdent. Si quelqu’un a connaissance qu’il y en a queques-uns qui sont donner, faites-moi le savoir, car j’y prendrais mon pied.