Ça m'arrive régulièrement…
Je vais dans un resto, et dans un coin, une bande de zoufs qui crient à tue-tête se mettent à déranger tout le monde. Or, 95 % du temps, ce sont des anglophones.
Coup donc, les anglos sont-ils sourds? Pourquoi ils sont "loud" comme ça? On dirait que lorsqu'ils ont pris un verre de trop, ils se mettent à beugler comme des sauvages…
Suis-je seul à penser de la sorte? Je ne dis pas que TOUS les anglos gueulent fort, mais souvent, quand un groupe gueule à plein poumons dans un resto, ce sont des anglos…
Et bien moi Richard ce sont les Québécois que je trouve Zouf. Pas moyen d’aller à l’étranger sans attendre soudainement blasphémer et parler fort…et c’est qui, tu crois ?. Des Québécois qui font encore honte et dur et qui demandent, ya tu de la poutine icitte câl…..N’ont aucunes manières et délicatesses.
Pas moyen d’avoir un peu de savoir-vivre même en dehors du pays?
Salut Richard,
J’habite dans une région frontalière (lire: Outaouais) et à une époque pas très lointaine les bars fermaient à 2h00 en Ontario et à 3h00 au Québec (ça a changé, nul besoin de mentionner pourquoi!) tu peux t’imaginer qu’à 2h15, c’était plein d’Ontariens saoûls dans les bars de Hull, la plupart étant très loud et très susceptibles, voire agressifs. Je ne comprends pas pourquoi c’est ainsi mais je suis certaine que si l’inverse était aussi vrai, on se ferait traiter de fucking frogs plus souvent qu’autrement. Je préfère encore les francophones saoûls qui chantent et draguent tout croche.
Je suis tout à fait d’accord. D’expérience, je suis aussi convaincu que les anglophones et les américains sont beaucoup plus « loud ». Premier exemple: les étudiants de McGill qui déferlent dans les rues du ghetto en gueulant des âneries en fin de soirée. Demander à n’importe quel chauffeur de taxi. Deuxième exemple: le cellulaire, qui est un véritable porte-voix pour plusieurs hommes d’affaires. Comme si leur boulot était plus important que tout, et que ça justifiait de le partager avec tout l’entourage….
Est-ce que les anglais sont habités d’un faux sentiment de supériorité? Ou d’un désir de marquer leur territoire dans un Québec plus francophone qu’avant? Est-ce simplement un manque d’éducation? De maturité? De respect pour autrui?
Ça m’a bien fait rire de lire votre commentaire. Personnellement, j’ai constaté cela pour la première fois en marchant sur Ste-Catherine, en allant vers l’ouest. Maintenant, c’est certain que j’y pense à chaque fois que j’en croise. J’ai l’impression que les jeunes anglophones de mon âge, lors des sorties entre amis, aiment donner l’impression d’avoir beaucoup, beaucoup de plaisir. On rit, la bouche très grande ouverte ( qui, naturellement, rit comme ça??? personne!), on s’exclame outrageusement fort, et surtout, on marche bras dessus-dessous ( et cela même si c’est la position la plus inconfortable pour marcher), comme sur les affiches publicitaires qui vendent de la bière.
Une question de tonalité, cher Richard. Il en va de même pour les américains. L’anglais est guttural. Un groupe de francais à l’accent pointu peut paraître à nos oreilles tout aussi énervant. Nous sommes plus tolérants envers notre accent québécois parce que plus confortables avec la tonalité. Je défie par contre quiconque tente de déchiffrer la langue que certains groupes québécois baragouinent. Serait-ce vraiment un dérivé de la langue francaise! Dur dur de s’y retrouver. Ah! ces maudits anglais!!
J’ai aussi remarqué ce fait. Et ça tape souvent sur les nerfs. Par contre, je serais curieux de voir comment nous, Québécois, sommes perçus, lorsqu’on voyage en gang à l’étranger… Peut-être est-ce une réaction normale lorsqu’on est entouré de personnes qui ne parlent pas notre langue… de l’auto-défense en quelque sorte ?
Moi aussi j’ai remarqué. En plus c’est pas souvent constructif.
-Oh and… and he was like…
-And I was like fucking….
On dirait qu’ils se croient parfois tout permis.
Moi, quand je vais dans la région de mont-tremblant je trouves ça particulièrement flagrant…car ils ne sont pas chez eux alors au diable la politesse et faisons le party!
Je suis plutôt d’accord avec votre observation. Je crois que ça a plus à avoir avec la résultante de la désinhibition dûe àa l’alcool dans une culture souvent trop puritaine et conservatrice. Je parle surtout ici de gens de Boston et de Toronto qui viennent hurler leur état après quelques bières aux danseuses… mais ce phénomène est courant, voir les anglais à Amsterdam et dans le Sud du Portugal, les espagnols à Porto… et les Québécois en Floride. On a souvent tendance à s’en permettre plus ailleurs…
Bonjour
Il m’est arrivé exactement la même chose la semaine passée.
Je crois que c’est au propriétaire du resto ou son gérant d’intervenir. Et là,comme ailleurs,l’argent parlera. À moins que vous soyiez quelqu’un de très riche et connu,vous n’obtiendrez pas satisfaction.
Il vous est certainement arrivé de vous retrouver à l’étranger avec un groupe de québécois assis dans le fond d’un restaurant…ils savent très bien se distinguer également.
Ceci dit, il n’y pas qu’au resto que ça parle fort. Il y ceux qui dans le métro essaient d’enterrer le bruit des pneus. Et dans les autobus, ceux qui règlent leurs histoires dans des langues que je ne réussis pas toujours à identifier,mais ça parle fort.
Quand je veux un peu de silence,je vais m’étendre au parc. Peine perdue. Dans tout cet espace libre, il y aura toujours des gens qui vont venir s’étendre à côté de moi et raconter leurs vies à haute voix,accompagnés de leurs chiens qui jappent après tout le monde et qui se promènent sans laisses.
L’an passé, j’ai passé l’été sur un terrain de camping longé par une rivière qui n’en finissait plus de s’étendre. Malgré tout cela, je ne suis jamais arrivé à me trouver seul avec le silence du lieu. Toujours des couples qui viennent règler leurs problèmes. J’ai eu beau leur expliquer qu’il y avait 14 kilomètres de berges. On m’a traité de sauvage.
Disons qu’à Montréal, on a souvent l’impression que ce sont des anglos, la plupart des nouveaux arrivants et des touristes parlant leur langue.
C’est très difficie de contrer ces invasions barbares.
Très ad’accord avec vous Richard. J’avais remarqué ce « phénomène » depuis longtemps mais je reste toujours sans explication définitive ? Est-ce une affaire de culture, d’exhibitionisme vocal ou de complex de supériorité ? Un peu des trois je dirais. Je crois que c’est une fierté démesuré très anglo-saxonne qui force à se faire remarqué de la masse. Pourquoi les autres communautés culturelles ne le font pas ? Surement parce qu’elles sont identifiables visuellement alors que l’anglo peut avoir l’air de venir de Paspébiac ou de Maniwaki. Le même phénomène a cependant tendance à se faire sentir à l’étranger mais à l’inverse: Aller en voyage à Londres, Berlin ou Dublin et vous trouverez, ou plutôt entendrez facilement des « tabarnac » et des « calisse » bien beuglés par des touristes québécois dans bien des Pubs.
Ils n’étaient pas sourds les membres de la petite famille albertaine (gentils parents bien mis et leurs 2 ados identifiés à une asso sportive) qui étaient assis à la table voisine de la nôtre dans ce petit resto de Québec il y a quelques semaines. Ce qui ne les empêchaient pas d’être très bruyants, de rire à gorge déployée et de se foutre du malaise des autres clients, comme ils ne l’auraient probablement pas fait là-bas, à Calgary.
Ils n’étaient pas sourds. Ils étaient simplement impolis, bien enfermés dans leur bulle, et imperméables aux savoir-vivre.
Mais le plus embêtant, c’est l’impression qu’ils dégageaient: l’arrogance des conquérants en pays conquis…
Moi, je suis prise entre les deux mondes- voir mon nom: CHARTRAND et mon prénom: Emily. J’habite entre Ontario et le parc Lafontaine- the ‘EAST’, et maintenant que je déménage avec mon chum près de Concordia, ma coloc me dit que c’est aller vivre chez les anglais. Ma vie est divisée: les bars, restos, quartiers, magasins, Martha Wainwright, Pierre Lapointe, tout se vit parallèlement dépendamment du langage parlé. Ceci étant dit, je dois avouer que je suis franchement tannée de la guerre entre les deux cultures. C’est autant les petits soûlons de U de M que les drunks de McGill qui me fatiguent dans les restos. Je peux aussi vous dire que c’est autant les french people que les anglais qui se pointent du doigt, et que de généraliser pour dire que les anglais parlent fort dans les restos ne fait qu’élargir la distance entre mes vies parallèles. MERCI
Pourquoi d’une manière générale, les Espagnols, les Anglais et les Italiens sont’ils bruyant alors que les Portugais, les Québécois et les chiliens auront plutôt tendance à la discrétion?
Pourquoi les Québécois et les Finlandais dédaignent’ils autant l’argent alors que les Suédois et les Anglais seront plutôt portés à encourager la richesse?
Pourquoi dans certaines régions du monde, les femmes ont tous les droits, alors qu’ailleurs, elles n’en n’ont aucun?
Probablement que pour en avoir une réponse, il faudrait jeter un oeil sur l’histoire et la culture de ces peuples.
Il m’est arrivé fréquemment de vivre cette situation. Et pas seulement dans les bars de montreal.
Ainsi lors de mes belles années de Cegep, au Saguenay, nous accueillions quelques dizaines d’anglos venus faire une immersion francophone. Bien entendu ces jeunes profitaient des plaisirs de la vie en fréquentant les bars du coin.
Ils étaient quelquefois cinq ou dix parmi une centaine de clients, et pourtant on n’entendait qu’eux.
Ca doit être un truc culturel….
Je trouve souvent absurde cette réaction puritaine face à l’argent et l’art.
D’abord, tout le monde travaille pour faire de l’argent. L’artiste comme les autres.
On peut bien sûr s’extasier devant l’importance de l’oeuvre de l’un ou de l’autre, mais en bout de ligne, everything is about money.
L’artiste pur qui fait de l’art sans soucie du lendemain est une belle vision poétique, mais rarement compatible avec la réalité.
Et curieusement dans le cas de McCartney, en voila un qui ne fait plus son art pour vivre…
Je suis anglophone, et je pense que t’as raison – les anglophones doivent etre tout sourds, parce-que quand je me promene dans la ville, resto, ou cinema, j’entends jamais du monde qui parle l’anglais.
J’ai remarqué la même chose dans les spectacles de musique, souvent des anglos crient des chansons aux groupes et ils me tapent sur les nerfs. Mais bon, je n’ai pas fait d’enquête scientifique sur le sujet, c’est peut-être juste une impression…
Je suis allé au grand prix en fin de semaine, pendant l’hymme national canadien, un canadien geulait comme un défonçé contre les états-unis. Moi! J’étais resté assis durand l’hymme par protestation des déclarations « flou » de notre premier ministre fédéral, au lieux de fixer le twit qui déblatérait des stupiditées anti-américaines, j’étais le méchant faut croire… Il faut croire que le nationalisme Canadien est plus tolérant que le nationalisme Québécois.
M. Martineau,
Je travaille depuis 5 ans dans un café/bar du Vieux-Hull (à quelques mètres d’Ottawa!) et je peux vous garantir que ce n’est pas du racisme que d’affirmer que les anglophones sont plus bruyants que les francophones. J’ai toujours vécu au Québec, mais j’étudie en ontario, donc j’ai beaucoup de contact avec les gens de cette province. Culturellement, les Québécois qui boivent trop se mettent à chanter, à danser seuls et à rire pour rien. Cela irrite énormément les anglophones. Les Canadiens, eux, parlent de plus en plus fort, se fâchent pour rien et cherchent la bataille.
Il y a 15 ans, au plus fort de la popularité des bars de Vieux-Hull auprès des résidents d’Ottawa, Hull était la capitale du crime du Canada! À cette époque, les pubs d’Ottawa fermaient plus tôt; tout le monde traversait le pont et continuait la soirée à Hull; on ne comptait plus les batailles. Aujourd’hui, ils ferment à la même heure; Le Vieux-Hull est tranquille, et je dois avouer, parfois plate.
Vous avez tout à fait raison d’affirmer que souvent, ce sont les anglophones qui dérangent. Mon conseil de barmaid : ne les approchez pas avec un « Will you shut the fuck up!? » mais avec un gentil « excuse-me, would you keep it down a little ? We worked very hard and have a headache » et un sourire.
Non, ils ne sont pas sourds. C’est qu’ils font encore des combats de coqs pour avoir de l’attention.
… après tout, cela n’est pas parce qu’ils sont d’expression anglaise qu’ils sont des ‘anglos’. Ils peuvent tout bêtement être des touristes; des américains. Et quand il s’agit de vrais anglos, et bien tant mieux pour eux, si ils sont sur le party, eux…
Ce ne sont pas seulement ceux de Montréal qui beuglent comme ça après avoir consommé deux bières. J’ai fait ce même constat en région, dans le ROC ainsi que de l’autre côté de la frontière.
Première chose à dire: ils sont anglophones, et non anglais (a moins que tu parlais des citoyens de la Grande-Bretagne).
Pour ce qui est de ta constatation sur le fait que les anglophones soient plus bruyant lorsqu’ils discutent, il faudrait que tu sorte et voyage un peu plus souvent: tu feras la mème constatation lorsque tu seras en compagnie d’asiatiques dans le métro, ou entourés d’Allemands à New-York, de Francais dans le Vieux-Montréal, ou de Québécois en Floride… ou à Paris. On est tout simplement plus sensible à la langue qu’on ne parle que peu ou pas.
Pour ce qui est des cellulaires, tout les utilisateurs qui s’en servent se mettent à parler fort, quelque soit leur langue maternelle, parce que la réception n’est que rarement excellente, parce qu’il a du bruit autour d’eux et parce qu’ils se retrouvent dans une bulle pour s’isoler de leur environnement, histoire de mieux se concentrer sur leur conversation.
Il y en a partout. Pour ma part, j’en vois dans les autobus, dans le métro. Ça crie à tue tête.Il y en a même un qui s’est mis à m’injurier parce que je ne voulais pas lui donner une cigarette. Je me suis dit que c’était rendu dangereux de sortir, tu ne sais jamais s’ils ne vont pas te poignardé pour une cigarette.
Pour moi,ils parlent tous la même langue sale, de la bête en état d’ivresse.
La masturbation excessive nous disait-on !!!
Traitons le problème à sa source.
Nous connaissons la nature de la frustration des anglais, le sexe. Incidemment, elle se mêle continuellement à la communication, sous forme de juron gentil et fort populaire ; fuck.
Mais cela les rend-il sourd ?
On devrait mettre un homme là-d’sus ! Merci.
si ce qui est affirmé est vrai, ne pourrait-on pas considérer que l’anglais est une langue qui se parle plus fort, naturellement, sans en faire un procès d’intention?
Faudrait demander à des linguistes.
Comment ça se fait que les propriétaires de la place tolèrent ça ? Ont-ils trop peur d’eux ?
Je le constate depuis fort longtemps, mais je pensais à être la seule à avoir remarqué. Pour vous citer quelques exemples, cela fait 3 ans que je dors au même hôtel à Québec par affaires. Les deux seules fois où j’ai eu à me plaindre du bruit, ce sont des anglophones qui parlaient à tue-tête dans le couloir sans arrêt jusqu’à tard dans la soirée. Le principe est simple: Ils s’assoient carrément dans le corridor pour jaser ou laissent leurs portes de chambre ouverte et se parlent d’une chambre à l’autre. C’est très écho, donc très dérangeant. De plus les chambres sont pourtant spacieuses et confortables. Ils pourraient s’y installer pour discuter ou alors descendre à la piscine ou au resto-bar.
Je prenais auparavant le transport en commun et j’avais remarqué le même phénomène, au-dessus du brouhaha général s’élèvent les voix anglophones.
Et en terminant, samedi soir passé moi et mon conjoint nous sommes rendus au restaurant vers 20h30. Aussitôt installés, nous nous sommes fait envahir par des anglophones à la table d’à côté avec leurs enfants. Écoutez-moi bien, le problème n’est pas qu’ils aient amenés leurs enfants (quoique nous pourrions éventuellement faire un débat sur le fait d’amener des enfants le samedi soir tard, alors que la plupart des couples qui s’y retrouvent sont justement des couples qui ont fait garder leurs enfants pour passer une soirée tranquille), le problème était qu’autant les parents que les enfants criaient littéralement. J’étais assise en face de mon conjoint et on ne pouvait plus se parler, on ne comprenait plus ce que l’autre disait. Nous n’étions pourtant pas au McDo le dimanche midi autour des glissades.
Ce ne sont pas les faits qui manquent.
Donc les anglophones (pas tous, mais ce qui en ressort) ont-ils un timbre de voix naturellement plus élevé et une ouie plus faible ou se pensent-ils seuls au monde?
« Coup donc » s’écrit « coudonc ».
C’est la contraction de l’expression « écoute donc ».
À bon entendeur, salut!
Je suis dans un petit resto parisien.Tout le monde parle tres fort.Un bebe pleure de facon insoutenable – 10 min..15 min…35 minutes.Une anglaise, émanant d’un groupe aussi bruyant que le bébé, poigne les nerfs et engueule la mere, une francaise, en british pas tres poli. Engeulade generale dans le resto, la police intervient.
Un quebecois n’aurait pas poigné les nerfs, une quebecoise n’aurait pas laissé son bébé pleurer plus de 4 minutes dans un resto. Les policiers de la stcum auraient fait un petit tour devant le resto tout au plus.
Ce n’est que culturel tout ça. La définition du savoir vivre est très differente d’une culture à l’autre. Une autre preuve de notre différence.
S’il s’agit de vulgarité, nul ne bat le Québécois. A vrai dire, en quarante ans et +, je n’en ai rencontré que deux qui avaient une certaine classe, je veux dire une classe certaine. Inuile de vous dire à quelle strate sociale ils appartiennent. Ce n’est pas celle de Meussieur Parizeau que j’ai eu l’heur (?) de rencontrer une fois de trop. Je sais, j’aurais dû fermer ma grande gueule…
En tant qu’hispanophone, laissez-moi vous dire que les Anglophones n’ont pas le monopole d’être « loud ». Je crois tout d’abord que les gens prennent un plaisir à alimenter cette éternelle guerre anglo-franco, parce entre vous et moi, je crois que les Français (je ne parle pas de francophones, mais bien des Français) aussi s’expriment plus fort à mes oreilles, mais c’est tout simplement parce que leur différence linguistique se démarque. En Andalousie, les gens sont reconnus pour parler très très fort, on croirait que tout le monde se chicane, mais c’est comme ça. Au Pérou, dans les soirées et les rencontres entre amis, les gens rient et s’amusent bruyamment. Dans ma famille, tout le monde rit fort et ils ont ri comme ça toute leur vie, ça ne va pas changer demain. J’ai passé le stade d’être gênée parce que ma famille s’amuse en public et que tout le monde nous regarde. Tant pis.
Je ne crois pas du tout que ce soit dû à un complexe de supériorité (mais qu’est-ce que les gens peuvent bien affirmer des fois!), mais simplement un trait culturel, comme chez toutes les nations qui comportent leurs qualités et leurs défauts respectifs.
Can we please say that all ethno-cultural groups have loud, classless, mannerless, people who get on our nerves with their lack of consideration and volume-control.
Perhaps anglophones stick out to you the most. Perhaps that’s because we’re the most populous next to you, and when we get loud, it just gets on your nerves more than a group of francophones (Hélène Beaulieu – too true. Too true.). Perhaps you have bad luck and keep sitting within earshot of a group of young vacationers visiting from our neighbors to the south.
But trust me – I’ve been just as annoyed by anglophone, francophones, people of African, Middle-Eastern or European descent (especially these days with the World Cup going on), etc. etc. as with anyone else.
As for the influence of alcohol, I agree with the second part of Mathieu Bédard’s posting – we all like to drink, let’s not point any fingers. If Ontario bars had been open later than Quebec bars, it would have been the other way around… and we all know it.
As for swearing, if I had a nickel for every « Criss », « Tabernac », « Caulisse », « Bein, euuuu », « coudonc » 😉 etc. etc…. I’d probably have about as many nickels as if I were counting english obscenities and grammatical failings.
That all said, I hope that one « maudit anglais »‘s opinion counts for something. « Let the the man without sin cast the first stone » may be a little heavy for this topic, but as much as you’re entitled to you’re opinion, I’m just as entitled to say that I’m sure you’re a very smart person, but that’s an ignorant, and single-minded viewpoint. Try to consider others. Try to incite constructive debate, not divisive rhetoric.
Cheers!
C’est vrai que les anglophones parlent forts et qu’on entend moins les Québecois.Je suis d’accord avec les autres lorsque qu’ils disent que c’est une question de culture mais avouez le…les anglophones sont plus sociables quoi!
Ce n’est pas le propre de l’anglophone de vouloir se faire remarquer. Richard, toi qui es allé à Vancouver y’a pas si longtemps, je ne sais pas si tu as eu l’occasion de prendre l’autobus ou le skytrain en compagnie de deux asiatiques, mais plus ils sont petits et plus ils veulent se faire plus gros que le boeuf. Ils sont deux sur quarante passagers et on entend qu’eux! C’est vrai que là-bas nous sommes des minorités visible et audible mais quand même, y’a pas plus « loud » que deux petits chinois. C’est peut-être parce qu’on ne comprend pas ce qu’ils disent qu’ils en rajoutent en décibels. Je ne jette le blâme sur personne, même lors de réunion de famille (je parle de la mienne bien sur) tous parlent plus fort que l’autre et personne n’écoute!
À bon « entendeur » SALUT!
Pour répondre à votre question, je crois que c’est simplement qu’ils ne sont pas un peuple de colonisés comme nous. Ils sont eux-mêmes. Les différences, ca a l’air de vous déranger profondément. Vous avez jamais songé déménager en Gaspésie?
Esteban Lopez
p.s. Si vous voyagez, rendez-moi un petit service. Ne dites à personne que vous êtes québécois.
Enfin! Je pensais que j’étais toute seule à penser çela. J’ai remarquer que les anglophones parlent toujours très forts et ce sont les seuls que nous entendons. Je en sais pas pourquoi ils ont besoin d’autant attirer l’attention, mais je peux vous dire que dans le métro ou dans l’autobus après une longue et fatigante journée de travail, c’est extrèmement désagréable d’entendre crier pour rien.
Je suis moi-même un croisement bâtard entre une francophone et une anglophone et mes deux parents sont parfaitements bilingues. Jusqu’à temps que j’atteigne l’âge adulte, je me disais que tout le monde était pareil, qu’il n’y avait que la langue qui distingue les peuples…C’était avant de voyager et d’être confronté aux différences culturelles majeures. Je crois qu’il y a moyen de généraliser sans émettre de jugements racistes, tout en gardant en tête l’idée que ces généralisations sont basées sur nos propres expériences personnelles. Voici donc mes grandes généralisations:
-Les Français sont ultra-xénophobes et égocentriques, c’est le royaume du Chacun-pour-sa-gueule et des je-sais-tout-sans-rien-savoir. La plupart ont besoin d’une bonne claque du revers. Ceux qui viennent ici détestent Montréal parce que ce sont des « robeux » qui conduisent les taxis.
-Les Anglais peuvent être très polis et courtois, mais seulement après 40 ans. Avant celà, ils ne font qu’aligner les grosses cannettes de Tennants à 3.5% de midi jusqu’au petites heures, tout en hurlant à tue-tête. Après la fermeture des bars, les Anglais, dont la vessie est pleine à craquer de bière cheap, se mettent à pisser partout sur leurs belles architechtures et leurs monuments centenaires.
Voilà nos 2 beaux peuples fondateurs. En conclusion: ce sont les anglaises avec des gros culs qui parlent trop fort.
Tout le monde a le droit de parler leur langue respective.
Il n’y a plus question d’assimiler quiconque à une autre culture.
La plupart de ceux qui sont contre sont agés dans la quarantaine et en montant.
Les jeunes, dont moi, sont plus tentés vers la langue anglaise que française de nos jours. Je crois que c’est par simple curiosité, voila tout.
C’est plutôt moche de voir les gens du Québec, se définir comme un »Québécois » et non comme un Canadien. C’est même pitoyable! D’ailleurs, la plupart ne parle aucunement français mais bien, joual. C’est quoi tout ça?
Je suis bien content de parler français mais sincèrement avons nous vraiment besoin d’en faire tout un plat car nous vivons dans un pays bilingue qui est définitivement plus anglophone.
Ouvrez-vous les yeux, on est en Amériques en 2007.
Maxime 15 ans.