Ça ne vous rend pas mal à l'aise, vous, de voir les péquistes tous excités par les récents propos de Jean Charest (à savoir que le Québec "a les moyens de devenir indépendant")?
Ils ne cessent de répéter: "Regardez, Jean Charest l'a dit, c'est donc que c'est vrai!"
Comme s'ils avaient besoin de sa bénédiction et de sa permission!
Merde, ils se mettent à la remorque des Libéraux en agissant de la sorte!
Il y lieu d’apporter un correctif; Jean Charest n’a pas simplement affirmer que le Québec «avait les moyens de devenir indépendant», mais plutôt que le Québec «avait la CAPACITÉ FINANCIÈRE pour devenir indépendant», ce qui constitue une énorme différence.
En effet, l’assertion selon laquelle le Québec «a les moyens de devenir indépendant» constitue une affirmation d’ordre général englobant, d’une part, la question de la capacité économique et financière du Québec, mais ÉGALEMENT la question de la capacité POLITIQUE et JURIDIQUE de l’accession du Québec à la souveraineté, – cependant que l’expression selon laquelle le Québec «a la capacité financière pour devenir indépendant» concerne STRICTEMENT la question de la capacité économique et financière pour accéder à la souveraineté – et c’est précisément de cette dernière question dont il s’agit de débattre, ici.
Or, depuis 30 ans, l’argument principal invoqué par les défenseurs du fédéralisme canadien réside précisément en ce propagandisme mensonger, destiné à susciter la peur et l’incertitude, en vertu duquel le Québec ne serait ni apte ni viable, à la fois économiquement et financièrement, pour se constituer en nation souveraine. Rappelez-vous, il y a de ça quelques mois, la déclaration émanant de l’ex-ministre Sherrer selon laquelle «le Québec était une province très pauvre». Cette position se trouve aujourd’hui réfutée par M. Jean Charest, lui-même un ardent fédéraliste. Nul n’est donc besoin de sa bénédiction ou de sa permission: la capacité économique du Québec est un état de fait; la taille de son économie est comparable à celle d’un pays d’europe occidentale.
Il ne s’agit donc pas de se dire: «Regardez, Jean Charest l’a dit, c’est donc que c’est vrai!», mais plutôt: «Voici la preuve que l’argument principal des fédéralistes ne tenait pas la route». André Boisclair a donc raison lorsqu’il affirme «qu’il s’agit de la fin des campagnes de peur».
Merci de votre attention
Je ne partage pas votre opinion. L’impression que j’ai eut des péquistes est plutot qu’ils en profite pour mettre les libéraux dans l’impossibilité de se servir de l’argument selon lequel le Québec n’a pas les moyens d’être souverain. En effet, les péquistes ont tellement parlé de Jean Charest et l’ont tellement cité que plus personne au Québec n’est pas au courant. Les libéraux devront trouver d’autres arguments pour convaincre le Québec de voter « non » aux prochaines élections.
De plus, c’est une excellente occasion de sécuriser les citoyens. Si même les libéraux n’auraient pas peur de manquer d’argent en devenant indépendant, alors pourquoi Mr et Mme Tout-le-monde devraient avoir peur?
Même si Charest dit qu’on a les moyens d’être indépendant, j’en doute car nous sommes les plus taxé au Canada. Si nous avions les richesses de l’Alberta, alors ce serait différent. Le pi-cul est en perte de vitesse, le tapis leur glisse sous les pieds, ils sont incapables de se renouveller, ils doutent tellement de leur capacité, qu’ils en sont rendu a appuyer les dires de leur adversaires, ça fait pitié. Pauvres péquistes, ils en sont rendu a prendre du Paxil pour contrer leur déprime.
Et si c’était stratégique…Un peu à la manière de Bourassa qui avait fait une déclaration (qui finalement ne disait rien…) à l’ assemblé nationale suite à l’échec de Meech lui valant l’ accolade de Parizeau!
Les sondages démontrent qu’il a récupéré les votes fédéralistes.Par sa déclaration ambivalente il se rend sympathique auprès des nationalistes mous . Il a la sagesse de faire ce commentaire à l’étranger lui évitantles scrums de journalistes et donnant ainsi le temps à la poussière de retomber.Pour couronner le tout sa clarification publiée dans les colonnes d’opinion donne au tout un caractére solonnel digne d’un homme d’état…Peut etre est-il mieux conseillé qu’on pense….
Lors la campagne du Non en 95, un des arguments fédéralistes était justement l’argument économique. J’ai même entendu certains dire que le Québec ne pourrait survivre sans la péréquation et les paiements de transferts.
Alors, lorsqu’un fédéraliste affirme qu’on a les moyens, il y a lieu de se réjouir quelque peu.
Mais j’avoue que la réaction des péquistes est quelque peu puérile.
Bonjour Richard,
Ils me font pleurer nos républicains de fin de semaine; ils croyaient toujours bien pas que Charest allait dire que le Québec est surendetté, neuvième sur dix (devant l’I-P-E) pour les investissments et accablé par 10% d’assistés sociaux et 8% de chômage endémique alors que le Canada vole à 6%? Bref, il allait pas dire à l’étranger que le Québec fait dur, vit son socialisme au crochet de la Fédération et est incapable d’attirer les capitaux alors que le voisin immédiat est la plus grosse économie de la planète!
Surtout, justement, que la plupart de ces problèmes viennent de la photocopie idiote que nos petits sociaux-démocrates ont faite du modèle social Français. Nous avons exactement les même problèmes à la différence que les Français, eux, sont un peuple millénaire qui en a vu d’autres et qui sait se reformer. Ce n’est, de toute évidence, pas le cas ici. Alors qu’ils arrêtent de nous fouetter les tympans avec leurs slogans vides: oui on a les moyens, mais veut-on être assis à côté des chiottes au concert des nations après être arrivés en bicycle à pédales? La question est là. Et je ne crois pas qu’un peuple qui a besoin de l’État pour « dumper » ses enfants et ses vieux parents (sans vouloir et avoir la capacité de payer) soient capables de vivre la transition vers un pays. C’est aussi ça la question. Le jour où nous serons 500000 avec des foulards bleus à -30 pendant 15 jours devant notre Parlement à demander du changement je commencerai à rêver. Nous sommes encore loin du compte. Alors, on a les moyens, mais en a-t-on les couilles?
Au plaisir,
Je crois que ces paroles marqueront un tournant dans la pensée de ceux que l’on dit indécis.
Ça n’a pas prit beaucoup de temps pour que la presse à Pratte vienne essayer de nous réexpliquer les propos de notre défrisé national. Un éditorial ! Et puis, Stéphane Dion,le fils de Louis,qui est venu nous dire qu’il ne fallait pas lui faire de la peine en se séparant.
MM.Boisclair et Landry ont eu parfaitement raison de sauter sur l’occasion et de s’en servir. Le jeu politique va dans les deux sens.
Il faut arrêter de dire que M.Boisclair n’a rien à dire et le faire taire quand il dit quelque chose. On a les moyens,ça veut dire que l’on est prêts.
La peur des fédéralistes est bien présente et ils marchent à coudes serrés. Gagner un référendum avec .6%, ce n’est pas une forte majorité,mais on leur a concédé,même si on a toutes les raisons de croire que le gars des vues avait fait un joli montage.
Ben voyons!! Les péquistes ne demandent pas la permission à Jean Charest. Ils disent simplement qu’un fédéraliste qui est prêt à admettre que le Québec à les moyens d’être indépendant démontre bien que pendant toutes ces années, ils ont tenté de dissuader (ou plutôt d’effrayer) la population québécoise avec des arguments économiques qui ne tiennent pas la route. Et pour ce qui est de notre potentielle exclusion de l’ALENA, il semble tout à fait illusoire que les États-Unis en ait quoi que ce soit à foutre que l’on se sépare ou non. Ils continueront à sevir leurs intérêts, que l’on soit une province dans le Canada ou un pays indépendant.
En effet, cela démontre que les Péquistes ne savent plus à quoi se raccrocher pour regagner la faveur populaire. Les Fédéralistes ont toujours admis que, oui, le Québec aurait les moyens d’être souverain. Plusieurs « petits » pays indépendants le sont tout en étant « plus pauvres » que le Québec. Il existe des avantages réels à demeurer dans la fédération canadienne. Le Québec se distingue des autres provinces par ses programmes sociaux. Croire que récupérer les impôts versés à Ottawa en renonçant aux sommes allouées au Québec par la péréquation n’affecterait ni le modèle québécois ni la santé économique du Québec, c’est de la pensée magique. « Vivons pauvres, vivons heureux! » pourrait servir « d’ultime » slogan pour rallier les citoyens. Un journal titrait d’investiture de rêve le rassemblement de Pointe-aux-Trembles. Ils n’étaient que « 300 personnes » à y assister. Ça sent la fin de régime. Les Péquistes n’ont jamais réussi à démontrer que vivre dans un Québec séparé serait économiquement avantageux mais pour Bernard Landry ce projet d’indépendance dépasse l’aspect économique. Qu’il parle pour lui!!
Les souverainistes ont raison de se réjouir, Richard.
Oublions pas que Jean Charest représentait les forces du Non en 95.
L’argument de la peur, de la potentiel rétrogradation du Québec à une république de bananes ont encore jouer beaucoup, en 95.
Canada = prospérité a toujours été un argument des forces du Non. La peur du chaos économique.
Si jamais il y a un autre référendum, cet argument vient d’être fortement invalidé.
En ce sens. Les souverainistes sont contents parce que le Non devra trouver d’autres arguments; et peut-être que le Oui aussi devra le faire.
La question est stupide, l’indépendance politique n’a absolument rien à voir avec les moyens. Comme le disait, je crois Danny Laférière, le Québec à tout sauf l’indépendance et Haïti à rien sauf l’indépendance. Donc si Haïti est indépendant il est évident que l’on peu l’être. Est-on disposé a en payer le prix c’est là la question?
Depuis 1763 la question n’a guère changé, s’associer aux Anglais pour défendre nos intérêts communs face aux Américains ou défendre seul nos intérêts face à une éventuelle coalition des anglophones d’Amérique. Car un Canada sans le Québec ne tiendra probablement pas le coup face à l’impérialisme américain. Poser correctement la question c’est y répondre.
Les Canadiens sont fondamentalement, pour reprendre l’expression consacrée, des progressistes conservateurs qui ont refusé les grandes révolutions, américaine, pour les Anglo, Française pour nous, Russe, Chinoise, etc. Nous voulons aller de l’avant mais tranquillement, c’est ce qui nous unis et nous distingue.
Oui ça me rend mal à l’aise, ça fait parti de notre folklore politique, mais ce qui me rend encore plus mal à l’aise c’est d’entendre Charest dire aux français que nous avons les moyens de faire l’indépendance.! WOW ! Je suis tombé de ma chaise.! J’avais envie de me cacher en dessous de ma table.! C’est faux.archi faux.Ça c’est ce qu’on appel de la désinformation..!
M Charest ce n’est pas en étant pauvre que nous pourront faire l’indépendance c’est en étant riche.!
Pourquoi nos politiciens ne disent jamais la vérité.la réalité c’est que le Québec est pauvre, le Québec est une des provinces les plus pauvres du Canada. C’est le Québec qui reçois le plus de péréquation (de BS) au Canada.
Tout nos politiciens au Québec nous disent que nous somme riche, que tout va très bien.c’est faux.archi faux.! Nous somme pauvre.notre niveau de vie est un des plus bas au canada.pourquoi.? Audet disait l’autre que c’était la faute à l’Alberta.avec son pétrole.Ben oui c’est la faute des autres.!
L’autre jour le premier ministre de la Saskatchewan convoque une conférence de presse, il était tout fier d’annoncer que dorénavant la Saskatchewan n’avait plus besoin de péréquation, que dorénavant ils étaient assez riche pour se débrouiller seul.qu’ils n’avaient plus besoin d’aide d’Ottawa.WOW ! Quelle belle leçon.! Et au Québec nos politiciens réclame plus de péréquation.Quelle honte !
À quand le miracle économique du Québec.?
Avec notre mentalité de quêteux et de BS c’est pas pour demain…!
Touché monsieur Martineau!
La réaction puérile et démagogue d’André Boisclair suite au propos de Jean Charest ne saura que le desservir à la longue, si ce n’est déjà fait. Encore une fois, on prend les Québécois pour des imbéciles ( le vrai scandale des commandites au demeurant…). Comme si on ne le savait pas que nous avons les moyens! Ce n’est pas du tout là que se situe le débat; la question est de savoir si c’est dans notre intérêt aujourd’hui de faire la souverainneté, la question se situe au plan de nos motivations profondes à faire la souverainneté. Jean Charest a accordé un entretien d’une excellente qualité, peu importe l’opinion que l’on puisse entretenir du politicien. Que ce serait-il passé s’il avait déclaré à l’étranger que nous n’étions pas sufisamment formés, structurés, relativement riches, pour faire la souverainneté? André Boisclair, comme il le fait maintenant, se serait mis à sautiller partout pour affirmer que Jean Charest venait d’insulter tous les Québécois à la face du monde!
La démagogie règne à ce point sur la politique qu’il est devenu périlleux pour un politicien d’énoncer des faits objectifs. Dieu merci, les Québécois ne sont pas des poires et ils peuvent faire la part des choses…Du moins je l’espère.
Décidément, André Boisclair déçoit. So far, so bad!
Aurait-il répondu autrement, que Jean Charest se serait fait littéralement pulvérisé par les Péquistes pour avoir « dévalorisé » les Québécois sur la scène internationale!
Pour que l’Indépendance ne tourne pas au désastre, il faudrait dans un Québec souverain qu’on trouve au MINIMUM ces deux choses:
1-Pragmatisme diplomatique (envers le Canada anglais et les USA entres autres)
2-Rigueur budgétaire
Hors ces deux éléments sont justement le comble de l’hérésie pour les Syndicats, Groupes sociaux, étudiants artistes etc…bref tout les plus farouches partisans purs et durs de l’Indépendance version Projet souverainiste! Ils ne veulent rien d’autres qu’un Cuba du Nord (ou un Pays ultrasocial aux Finances infinies pour les plus rêveurs) en plus d’une diplomatie rock’en roll voir guévariste n’ayant que l’Antiaméricanisme primaire comme base!!!
Et comment convainquera-t-on les Autochtones du Nord (qui ont l’Opinion mondiale de leur bord)d’accepter la sécession autrement qu’en leur cédant encore plus des revenus hydro-électriques…alors qu’on aura besoin d’argent plus que jamais!
Boisclair sait très que ce ne sera pas le Pactole au lendemain d’un OUI,…mais il joue le Père Noël sachant qu’on croira à son histoire de Hold-up (par le Fédéral) le soir de Noël! Pauline Marois a au moins eu l’honnêteté de
parler de « Perturbations »…et les Péquistes lui ont fermé la trappe!
En 1995, ceux qui m’ont convaincu de voter NON sont les Séparatistes et c’est encore plus vrai maintenant!!! (Eh oui! Même moi j’ai fleurté avec le OUI…après le « We are all immigrants » de Daniel Johnson!)
L’Indépendance est faisable mais pas le Projet souverainiste qui est un projet de rêveurs gauchistes pour des rêveurs gauchistes!
Pour ma part, je crois simplement que la réaction du PQ face à la récente déclaration de Jessy J. Charest est un peu trop empressé et que la facon de croire en la souveraineté par la remorque d’une remarque libérale ne fait que souligner le nette manque de confiance qui règne depuis quelques années du coté des péquistes.
Toute de même, espérons que les dires de tit-Jean ne feront qu’accroître le sentiment indépendantiste et réchauffera le coeur des tites vieilles et des étrangers qui ne comprennent pas suffisamment bien ou pas du tout la situation politique du Québec, en tout cas assez pour s’en faire passer des bonnes. Peut-être qu’ils ne sont souvent pas assez bilingues pour comprendre le discours complètement dingues de nos « hauts » dirigeants.
Vive le Québec libre, tout de même, si c’est faisable, au cas où, croc en jambe…
Je ne comprend toujours pas les gens qui disent qu’un Québec souverain deviendrait une république de banane. Remettons les choses au clair. Pour ceux qui ont peur de se faire gouverner par un PQ de gauche après un OUI ou référendum ne sont juste pas conscient du mode d’accession à la souveraineté. Vous pensez vraiment qu’André Boisclair deviendras dictateur du Québec pays? plus jamais d’élections? Tous les politiciens de droite au Québec vont exploser? Franchement…c’est ridicule! Le PQ n’existera plus au jour 1 du pays du Québec. Et la souveraineté, contrairement à ce que beaucoup de gens voudrait le croire, dégagerait 45 000 000 000$ de plus dans le budget du pays. C’est amplement suffisant pour se payer tout ce que le fédéral nous donnent en retour comme services. Francois Legault en a fait la preuve l’année dernière, le document Les finances du Québec souverain (validé par des fédéralistes) est disponible en trois langues sur le site du PQ. Charest nous sort des arguments du genre: « On vas perdre le pétrole de l’Alberta »…on en as jamais profité, on en profites pas aujourd’hui pis demain non plus (le pétrole n’est pas inclus dans le fameux calcul de péréquation que les fédéralistes chérissent tant)! « On vas sortir de l’ALÉNA »…c’est pas a l’avantage de personne de pas inclure le Québec dans l’accord, pas plus les États-Uniens que les Canadiens. Ils aiment trop notre eau potable, notre électricité à rabais, nos arbres et surtout nous autres, consommateurs. D’autres vont dire qu’ils faut être gros et fort pour prospérer…Savez-vous quels pays occidentaux ont la plus forte croissance économique? Les petit pays scandinaves qui possède moins de ressources et d’habitants que le Québec. Je dit tout ca aujourd’hui pour montrer qu’on as plus que les moyens de faire la souveraineté. Et je n’ai même pas effleuré les avantages culturels et sociaux d’un Québec souverain. Je ne dit pas que le Québec seras le nouveau jardin d’éden…mais ca vas être notre jardin à nous!