Dernière heure: Syd Barrett, le fondateur fou (et génial) de Pink Floyd est mort à l'âge de 60 ans…
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3 commentaires
Syd était le cerveau génial derrière le premier album de Pink Floyd et selon moi le meilleur de toute leur discographie. Je sais qu’il ne faisait plus de musique depuis un certain temps, mais cette nouvelle me fait quelque chose.
Je sais pas quoi dire…
Bien sûr, tout le monde va l’encenser, dire qu’il était un génie, un précurseur en matière de rock psychédélique, mais combien sont-ils, parmi ceux qui vont nous balancer fleurs et éloges, à avoir VRAIMENT écouté son oeuvre ? Ce que Syd a enregistré avec Pink Floyd reste la partie la plus méconnue, voire la plus boudée du répertoire du groupe. Trop psychédélique pour certains, pas assez abordable. Quant à son oeuvre solo, soyons honnêtes, à part quelques chansons magnifiques mais somme toute peu nombreuses (Golden Hair, Octopus, Long gone…), elles relevaient bien plus d’un testament émouvant que du génie pur.
Si Syd est entré dans la légende, ce n’est pas tant pour sa musique mais pour son destin tragique. Lui-même ne comprenait pas (et ne voulait pas) qu’on l’encense de la sorte. Il y a des centaines de groupes et de musiciens psychédéliques qui ont enregistré des disques bien plus mémorables en même temps que Syd, mais leur destin «banal» a chassé l’intérêt que le public aurait pu leur porter. Combien sommes-nous à nous illuminer bien plus en écoutant les groupes Music Emporium ou Arzachel qu’en entendant «The madcap laughs» de Barrett?
Syd était génial au temps de sa folle lucidité, mais il ne l’était pas forcément plus que bien d’autres. Le monde d’aujourd’hui va saluer non pas le grand musicien auquel finalement bien peu de gens s’intéressent vraiment, mais plutôt le symbole de ces années 60 et 70. Sex and drugs and rock’n’roll, descente aux enfers, fin.
Syd c’est en quelque sorte le Nelligan qui a pris le large dans une pluie de narcotique. J’estime beaucoup sa musique qui est le pas entre les Moody Blues, les Beatles et Tim Buckley mais avant tout il était une rockstar.
Ce que l’on retient de Syd c’est sa personnalité désinvolte et sa grande beauté.
Cela me surprend de ne pas avoir su la nouvelle avant aujourd’hui je suis triste.
60 ans c’est à peine le temps d’être grand père… pas six pieds sous terre. entka
Lime limpid green a second scene between the blue you once knew…
Syd forever
Syd était le cerveau génial derrière le premier album de Pink Floyd et selon moi le meilleur de toute leur discographie. Je sais qu’il ne faisait plus de musique depuis un certain temps, mais cette nouvelle me fait quelque chose.
Je sais pas quoi dire…
Bien sûr, tout le monde va l’encenser, dire qu’il était un génie, un précurseur en matière de rock psychédélique, mais combien sont-ils, parmi ceux qui vont nous balancer fleurs et éloges, à avoir VRAIMENT écouté son oeuvre ? Ce que Syd a enregistré avec Pink Floyd reste la partie la plus méconnue, voire la plus boudée du répertoire du groupe. Trop psychédélique pour certains, pas assez abordable. Quant à son oeuvre solo, soyons honnêtes, à part quelques chansons magnifiques mais somme toute peu nombreuses (Golden Hair, Octopus, Long gone…), elles relevaient bien plus d’un testament émouvant que du génie pur.
Si Syd est entré dans la légende, ce n’est pas tant pour sa musique mais pour son destin tragique. Lui-même ne comprenait pas (et ne voulait pas) qu’on l’encense de la sorte. Il y a des centaines de groupes et de musiciens psychédéliques qui ont enregistré des disques bien plus mémorables en même temps que Syd, mais leur destin «banal» a chassé l’intérêt que le public aurait pu leur porter. Combien sommes-nous à nous illuminer bien plus en écoutant les groupes Music Emporium ou Arzachel qu’en entendant «The madcap laughs» de Barrett?
Syd était génial au temps de sa folle lucidité, mais il ne l’était pas forcément plus que bien d’autres. Le monde d’aujourd’hui va saluer non pas le grand musicien auquel finalement bien peu de gens s’intéressent vraiment, mais plutôt le symbole de ces années 60 et 70. Sex and drugs and rock’n’roll, descente aux enfers, fin.
Syd c’est en quelque sorte le Nelligan qui a pris le large dans une pluie de narcotique. J’estime beaucoup sa musique qui est le pas entre les Moody Blues, les Beatles et Tim Buckley mais avant tout il était une rockstar.
Ce que l’on retient de Syd c’est sa personnalité désinvolte et sa grande beauté.
Cela me surprend de ne pas avoir su la nouvelle avant aujourd’hui je suis triste.
60 ans c’est à peine le temps d’être grand père… pas six pieds sous terre. entka
Lime limpid green a second scene between the blue you once knew…
Syd forever