La meilleure phrase de la journée provient de mon ami Pat Lagacé:
"Avant, on disait: "Si c'est écrit dans le New York Times, c'est que c'est vrai." Aujourd'hui, on dit: "Si c'est écrit dans le New York Times, c'est que c'est faux.""
Pat a raison.
Autant on était naïf avant, autant on est cynique aujourd'hui. Mais quand on y pense, ces deux attitudes finissent par se ressembler.
Douter les yeux fermés, c'est comme croire les yeux fermés. C'est le même aveuglement. On prend position avant de lire. On ne pense pas, on ne réfléchit pas, on ne juge pas à la pièce: on croit. On s'appuie sur une idéologie.
On "dogme".
Je dogme, tu dogmes, il dogme, nous dogmons, vous dogmez, ils dogment…
Les négationnistes d'aujourd'hui sont les croyants d'hier. Ils sont toujours aussi imbéciles. Mais au lieu de dire toujours OUI, ils disent toujours NON.
C'est le même maudit réflexe.
Je t'aime quoi que tu fasses. Je te déteste quoi que tu fasses.
Idem.
Ne sommes-nous pas tous l’imbéciles d’un autre…………Richard… ??
Le dogme est beaucoup plus présent du côté des journalistes…eux dogment!
Les journalistes eux ne prennent-ils pas la position du patron?
Beaucoup trop de journaleux…. se disent journalistes.
Tous parlent d’une même voix, se contentant de répéter des versions préfabriquées…pour des raisons plus ou moins nobles…..$$$$$$$$
La véritable information a de plus en plus de difficulté à atteindre le grand public.
Le manque d’honnêté journalistique peut prendre diverses formes et nuire à beaucoup de gens.
Alors comment arriver à savoir la vérité et se faire une opinion?
La réponse pour moi est individuelle:
Rester très vigilant face à la désinformation omniprésente dans tous les médias tant écrits que parlés.
Limiter cette désinformation, version modernisée du mensonge, en suivant les journalistes qui vont à la source, qui cherchent ce qui se passe vraiment.
Considérant la puissance redoutable de cette vision brouillée sur autant de sujets….je trouve très sain de dire non…. il restera toujours une possibilité de changer d’idée.
Tant qu’au cynisme, c’est beaucoup plus un manque de confiance envers ces JOURNALEUX professionnels, malheureusement de plus en plus nombreux.
La confiance ça se mérite messieurs les journalistes, et très peu d’entre vous la mérite pour le moment.
Au moins tant qu’il y a un réflexe, qu’il soit positif ou négatif, c’est que nous sommes encore vivants….!
Pat Lagacé est-il un journaliste ou un journaleux, voilà une grande question?
« Je dogme, tu dogmes, il dogme, nous dogmons, vous dogmez, ils dogment… »
Avez-vous remarqué qu’aux trois personnes du pluriel, il ne suffit que de remplacer le « g » par un « r » pour faire « nous dormons », « vous dormez », « ils dorment »?
Pourrait-on y voir une mignonne petite image, soit celle que « le dogme endort la collectivité »?
;o)
Les problèmes à la base des dogmes sont ceux de la paresse intellectuelle et du besoin d’avoir tout rapidement.
Pourquoi réfléchir et se faire une idée sur un sujet lorsqu’on peut en acheter une toute prête? Adhérer à des dogmes est en effet beaucoup plus simple et confortable. Ça guide nos opinions et nos pensées dans une certaine direction sans même que l’on ait à faire d’efforts de réflexion ou de jugement. Ça met des balises dans notre esprit, mais des balises qui sont préparées par d’autres et qui sont donc toutes prêtes à servir.
Les dogmes et idéologies sont des béquilles faciles à utiliser et ils sont partout. Je n’ai pas de personnalité? Pas grave: je n’ai qu’à m’habiller en telle marque bien connue ou à m’acheter telle voiture et les gens sauront immédiatement qui je suis. Je ne sais pas quelles valeurs adopter? Facile: je n’ai qu’à adopter telle religion, à accepter celles qu’elle me dicte et je saurai ainsi quoi penser de telle chose. Je n’ai pas d’opinions claires? Je n’ai qu’à devenir membre d’un groupe ou d’un parti politique et je pourrai moi aussi clamer des opinions.
Un dogme, c’est un coach, un guide spirituel. C’est quelqu’un que tu paies pour te dire quoi faire et quand, parce que tu n’as pas la volonté de penser par toi-même.
Je crois avoir fréquemment lu ce genre de commentaire dans votre journal. Pourtant, je ne trouve pas évident, comme vous semblez le trouver, de savoir qui croire et qui ne pas croire. Alors, mis à part, la possibilité de faire à sa tête et de croire ce que l’on veut bien, il est difficile de différencier le vrai du faux… Tout croire ou ne rien croire, ce n’est pas logique c’est vrai, mais alors qui ou quoi croire? Il est tout de même généralement très difficile de vérifier non?
Pour compléter votre article, j’ajouterais cette phrase d’Henri Poincaré :
« Douter de tout ou tout croire, ce sont les deux solutions également commodes qui l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir »
Ce n’est pas beau de se cacher derrière des innocents. Mais qui est innocent au Moyen-Orient? L’ONU, la Croix-Rouge, les femmes, les enfants, les civils, l’État hébreu, le Hezbollah?
Montrez-moi un innocent.