Texte du journal français Libération: Faut-il permettre aux employeurs de discriminer contre les fumeurs?
A quand la mention «fumeur» ou «non fumeur» sur le curriculum vitae ? Au rythme où vont les choses dans certains pays, cela ne devrait pas tarder.
En précisant dans une annonce de recrutement que les fumeurs étaient indésirables, Philip Tobin, patron de DotCom Directories, une société irlandaise, vient d'ouvrir la voie. Bruxelles, samedi, lui a donné raison, en précisant que cette initiative n'était pas contraire au droit européen.
«La législation européenne interdit la discrimination sur la base de l'origine raciale, ethnique, d'un handicap, de l'âge, de l'orientation sexuelle, de la religion et des croyances», a précisé Katharian Van Schnurbein, porte-parole du commissaire européen à l'Emploi et aux Affaires sociales, Vladimir Spidla. Mais pas sur cette addiction.
Autrement dit, refuser un fumeur parce qu'il est fumeur serait tout à fait légal. Et ce, même s'il respecte les consignes d'interdiction dans l'entreprise.
Voilà qui pourrait inciter d'autres employeurs à opérer un tel tri à l'embauche.
À quand la discrimination contre les gros, les laids ou les gens qui s'absentent à toutes les 15 minutes pour boire un ti-café?
Heureusement que la France interdit la discrimination pour « les moeurs ». Et de la bouche d’un militant anti-tabac français â la cigarette, qui trouve ça un peu « trop »: La cigarette rentrerait plus dans soit, un handicap (dépendance â la nicotine) ou plutôt dans la loi qui interdit la discrimination pour » moeurs ». Donc en France la législation est lâ, contrairement â la « Jeune » Europe..!
Dieu sait que je n’aime pas la cigarette. L’odeur me provoque systématiquement des migraines. Je déteste prendre l’ascenseur avec des fumeurs parce que ça sent le diable.
Mais un moment donné, il faut arrêter la folie de vouloir un monde parfait. Qu’est-ce que ça change sur la performance de l’employé, le fait qu’il fume? Trop de pause-cigarette? Il n’y a qu’à changer ces règles internes. Je trouve que rien ne justifie la discrimination à l’emploi pour les fumeurs, c’est ri-di-cule.
Que d’hypocrisie. C’est à la mode de frapper sur les fumeurs.
Tant qu’à y être pourquoi pas un alcotest chaque matin pour tous les employé-es pour détecter les alcolos.
Pourquoi pas des prises de sang pour détecter les dopés.
Pourquoi pas vérifier ce que les employé-es mangent. Fast food ou santé.
Quel monde plus blanc que blanc. C’en est désolant!!!
La discrimination à la beauté existe déjà et partout, même si c’est plus ou moins avoué dans certains pays. En France, les CV doivent comporter une photo d’identité et on retire très régulièrement les gros des postes en relation avec le public. Parce qu’un gros, c,est pas beau et ça fait négligé…
En Chine, ils exigent régulièrement des tailles minimum (1m60 pour les filles) pour des jobs de bureau et incitent de plus en plus leurs employés à recourir à la chirugie esthétique.
Rendu là, la discrimination à la cigarette est loin de me choquer, même si je trouve personnellement que cette chasse aux sorcières est démesurée.
Attention ! À l’heure du web et des blogues où on s’empresse d’écrire un peu n’importe quoi pour être le premier à tenir un scoop, il est facile de tromper le public en employant des mots sans fondement, comme le fait visiblement Libération. On interprète comme on veut, on gonfle l’affaire, on écrit dans l’urgence sans prendre la peine de vérifier si ce qu’on écrit est vrai.
On comprend donc que Bruxelles dit oui à la discrimination envers les fumeurs alors qu’il n’en est rien. Bruxelles avoue simplement que « la non-discrimination des fumeurs ne tombe pas dans le champ d’application de la législation européenne ».
Détails là :
http://fr.news.yahoo.com/08082006/202/bruxelles-n-est-pas-non-plus-pour-la-discrimination-du.html
T’es en retard dans les nouvelles,Richard.
Un dénommé Tremblay,fonctionnaire au service de la loi et
l’ordre,pour la ville de Montréal,veut interdire la vente
d’aérosols aux ados,dans les dépanneurs,because les
graffitis.
Ce type prétend que TOUS les graffitis,même ceux qui sont
l’oeuvre collective d’artistes,sur les murs désafectés des
édifices publics abandonnés(plusieurs de ces graffitis sont
magnifiques)seraient une offense à la bienséance et au bon
goût.
Et ce monsieur n’est même pas foutu de faire la différence
entre les vrais graffitis et le grafignage sur les vitres
des abribus et des autobus.
A quand l’interdiction des gougounes sur la voie publique?
Pas sûr. On commence par la cigarette et on finit par quoi, une étoile jaune sur la poche de la veste, ça a déjà été fait !!!
Ce genre d’info est sidérant. Personne ne peut défendre le tabac, celà étant on peut assimiler cette attitude au fascisme ordinaire de plus en plus présent, rampant et larvé dans nos sociétés européennes, et difficilement identifiable car ne mettant pas eu cause les fondements de la démocratie politique.
Les rapports collectifs sont de plus en plus basés sur les interdits de toutes natures. Certains sont parfaitement compréhensibles, tout groupe pour fonctionner doit imposer des règles, au risque de voir s’instaurer un chaos source de régression voire de destruction. Aujourd’hui on tend de plus en plus vers une société policée à l’excès. On sanctifie la liberté en la réduisant y compris dans ses dimensions mineures, peut-être parce que la capacité de conviction est singulièrement mise en défaut dans un monde où les vertus cardinales sont la rapidité et le résultat immédiat, or pour convaincre il faut du temps.
Allez pas d’affolement encore un an ou deux et bientôt un policier nous mettra une amende pour comportement anti social suite à un éternuement dans la rue qui risque de contaminer nos voisins.
Nos sociétés policées à l’excès, bien pensantes, et bien sûr politiquement correctes, se sclérosent de plus en plus, et de la sclérose à la nécrose il n’y a qu’un pas.
La confrontation et le désaccord n’engendrent pas nécessairement la haine et le conflit mais peuvent favoriser l’évolution. La diversité et les différences sont compliquées à gérer certes mais revitalisent sans cesse une société. Mais il est vrai qu’une société policée n’a pas besoin de gérer les différences puisqu’elle les réduit dans l’intérêt de tous.
Rabelais disait « frottons notre cervelle contre icelle d’autrui et la lumière jaillira ».
je crois qu’aujourd’hui on ne sait plus à quoi servent les commutateurs.
Vite une petite clope avant que l’on interdise internet aux
meme Staline n as pas fait ca hahahahahahaha