Bizarre de le voir patiner comme ça, lui qui n'a jamais eu peur de ses opinions…
S'il appuie vraiment le Hezbollah, qu'il assume, non?
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25 commentaires
Je ne crois pas qu’il patine. D’ailleurs si je vois bien c’est son ami Julien Poulin qui tient le drapeau et non lui. Tel que je le connais, provocateur, il doit bien se marrer en ce moment.
La ferveur souverainiste s’essouffle au Québec. Pierre Falardeau s’est présenté à la cérémonie de la fête du Canada à Québec cette année. Ça a été un flop. Il se raccroche donc aux causes des fanatiques des autres cultures. C’est viscéral!
L’ignorance peut avoir des effets dévastateurs sur les esprits les plus progressistes.
Lorsqu’on accepte aveuglement la version simpliste des supporters du Hezbollah selon laquelle il s’agit d’un mouvement de résistance contre des méfaits israéliens, j’imagine qu’il est facile de prendre part à une manif sous les drapeaux jaunes du parti du Dieu qui s’arme d’une kalachnikov.
Mais lorsqu’on creuse un peu et qu’on se rend compte que le Hezbollah s’inspire d’une théocratie dont le président nie l’Holocauste et appelle à la destruction purement et simplement d’Israël, que le Hezbollah est une milice armée indépendante dans un Liban qui le serait (et devrait l’être) autrement et que ce même groupe armé se fout mais alors éperdument de ce que ses actes peuvent avoir comme conséquences sur les Libanais qui veulent vivre en paix autant que les Israéliens, que les combattants du Hezbollah comptent sur la conscience des dirigeants et des militaires israéliens en se cachant parmi des civils pour lancer des missiles qui ne visent eux que des civils, tout en criant aux crimes de guerre, et que le Hezbollah vise la mise en place d’un régime islamique chiite pur et dur au Liban en se moquant du caractère multiconfessionnel de ce pays, lorsqu’on comprend tout ça en creusant un peu comme a dû le faire Monsieur Falardeau, alors c’est pas du patinage qu’on fait mais bien des triples pirouettes.
Tôt ou tard, ceux qui sont manipulés à leur propre insu par les mouvements les plus extrémistes et anti-démocratiques se réveilleront et se rendront compte qu’ils ont joué le jeu de ceux qui prônent des valeurs diamétralement opposées aux leurs.
Le Jerusalem Post publie, en page 2 de son édition datée du 7 août 2006, un encart publicitaire du New Right Movement, un organe de la communauté loubavitch.
Sous le titre « Nous avons besoin d’un changement décisif d’attitude ! », il expose un programme radical :
Non au cessez-le-feu [au Liban] !
Non à une force internationale de maintien de la paix !
Oui à une destruction totale de toutes les zones d’où des roquettes sont lancées !
Nous ne devons pas permettre un nouvel Holocauste !
Le passage le plus original de l’appel concerne l’Iran : le mouvement loubavitch l’accuse de fanatiser 280 millions de musulmans pour détruire Israël. Il exige que Tsahal force Téhéran à se soumettre, ce qui implique le bombardement non-conventionnel (c’est-à-dire nucléaire) de tous les sites militaires et nucléaires civils du pays. Il conseille donc d’annoncer dès à présent aux Iraniens qu’ils doivent quitter immédiatement les zones concernées.
En outre, le mouvement loubavitch reprend l’assertion selon laquelle cette guerre aurait été provoquée indirectement par l’Iran. Il en conclu que c’est à Téhéran d’en payer le coût. Il exige donc que les revenus pétroliers iraniens soient saisis, non seulement pour financer la reconstruction du Liban, mais aussi pour payer des dommages de guerre à Israël.
Le tout est assorti des bénédictions du rabbin Shmuel Shmueli.
L’éventualité d’un bombardement nucléaire de l’Iran est à l’étude depuis un an au cabinet du vice-président des États-Unis, Dick Cheney. Cette option est désormais défendue, plus ou moins ouvertement, par les principales organisations sionistes dans le monde.
La suite sur voltairenet.org
Pour arriver a ce stade reflection, on ne peux pas dire qu’on a de l’amour pour le prochain.
Bonjour Rayane,
Très intéressant tout ça mais qu’est-ce que ça prouve au juste? Qu’il existe des poignées de fanatiques juifs avec des idées folles? On le savait déjà.
Le seul hic c’est que le mouvement loubavitch est un groupe de Juifs ultra-orthodoxes parmi quelques autres qui, tous ensemble, forment une toute petite minorité au sein de la communauté juive mondiale. Ces gens peuvent exhorter le gouvernement israélien à lancer des bombes nucléaires sur l’Iran du matin jusqu’au soir mais ces idées farfelues (et, je l’avoue, dangereuses) n’ont aucun appui en Israël, ni du gouvernement ni de l’opinion publique. Les ultra-orthodoxes au pouvoir en Israël, c’est pas pour demain, surtout parce que la plupart d’entre eux s’opposent à l’idée même de l’État d’Israël.
Par contre, des idées tout aussi inspirées par la foi religieuse et toutes aussi dangereuses sont monnaie courante en Iran, un état souverain qui a une armée, qui promet ouvertement la destruction Israël, et qui veut clairement acquérir les armes pour réaliser ce projet. En laissant de côté les marginaux du mouvement loubavitch, il y a quand même de quoi s’inquiéter en Israël face aux déclarations d’Ahmadinejad.
Il y a plusieurs partis d’extrême-droite en Israël dont certains ont fait partie du gouvernement jusqu’à tout récemment (Union Nationale, Israel Beitenu, Parti National Religieux, Shas, Likoud, etc). Une frange significative de la classe politique israélienne est favorable à l’expulsion des Palestiniens des territoires occupés et même d’Israël. Le rabbin fasciste Benny Elon, l’ex-général Effi Eitam et Avigdor Lieberman en sont de bons exemples. Sans compter les colons extrémistes et fascisants qui sèment la terreur en toute impunité parmi les Palestiniens. Israël a largement sa part de bellicistes et de fous de Dieu. En 2002 des enfants juifs ont envoyé des lettres à des soldats israéliens à tuer le plus d’Arabes possibles!
D’ailleurs j’ai posté un article sur ce blogue qui contenait des extraits d’un texte du romancier Abraham Yehoshua, écrit en février 2004 dans Haaretz, qui appelait à des crimes de guerre contre les habitants de Gaza après le retrait des colonies. C’est très prophétique comme texte. Et Yehoshua n’est pas un militant de l’extrême-droite mais un sympathisant travailliste.
« Par contre, des idées tout aussi inspirées par la foi religieuse et toutes aussi dangereuses sont monnaie courante en Iran, un état souverain qui a une armée, qui promet ouvertement la destruction Israël, et qui veut clairement acquérir les armes pour réaliser ce projet. En laissant de côté les marginaux du mouvement loubavitch, il y a quand même de quoi s’inquiéter en Israël face aux déclarations d’Ahmadinejad. »
C’est bien joli de parler des intentions supposées et de déclaration des uns et des autres, mais si on arrête de débattre dans les suppositions et le théorique et qu’on regarde les faits, le seul état, la seule entité qui jusqu’à présent a détruit un pays complet (à plusieurs reprises d’ailleurs) c’est Israel, en envahissant le Liban, la seule entité qui tente d’exterminer un peuple, les palestiniens, c’est Israel qui a coup de buldozer, de bombes, d’embargo, de cantonisation, d’enlèvement (même de politicien élu, ce qui frise le ridicule, puisqu’ensuite il accuse les palestiniens de ne pas être capable de maintenir une démocratie).
Le reste c’est des suppositions et de la propagande. Le seul état qui mets en branle ses ambitions hégémoniques dans la région c’est Israel. Pas l’Iran, pas le Hezbollah qui défends un territoire. Israel. En fait c’est pas exactement vrai, puisque s’y on se transporte en Irak il y un autre état qui affirme son hégémonie, et c’est les USA.
Alors ce serait bien si on pouvait ramener le discours à des faits.
Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas ajouter le Parti travailliste, le Meretz, et Balad à la liste de partis d’extrême droite? Peu importe que les partis que vous citez soutiennent diverses positions bien plus nuancées et nettement moins extrémistes que l’expulsion d’Arabes israéliens et palestiniens. Peu importe que le vrai parti d’extrême droite, le Kach du rabbin Meir Kahane, qui épousait des positions racistes à l’encontre des Arabes, soit formellement interdit en Israël (C’est pas un peu étonnant ça?). Peu importe que la vaste majorité d’Israéliens est favorable à une entente avec les Palestiniens et un état palestinien en autant qu’il y ait une fin véritable au conflit et qu’Israël puisse enfin vivre en paix. L’essentiel c’est de peindre tout ça avec un gros pinceau fasciste pour mieux diaboliser l’ensemble de la société israélienne.
Mais attention! Il ne faut surtout épargner personne. Les enfants israéliens sont des fascos en herbe et il ne faut pas oublier d’ajouter un écrivain qui, dans tout autre pays « normal », se ferait le porte-étendard de valeurs libérales et progressistes.
Ma prévision? Longtemps après qu’Israël aura conclu des ententes de paix avec ses voisins, y compris avec les Palestiniens qui auront leur propre état indépendant, vous serez toujours là à apercevoir des fantômes partout et à décrier l’état fasciste d’Israël.
Je pense qu’il aurait dû faire plus attention le jour de la marche, maintenant comme vous dites, qu’il assume.
Désolé mais les faits sont là. Les partis que j’ai mentionné sont bel et bien d’extrême-droite et Abraham Yehoshua a bel et bien lancé un appel pour des crimes de guerre à Gaza. Je n’y peut rien. Kach et Kahane Chai existent encore aujourd’hui en tant que mouvement et sont actifs parmi les colons. Il y aussi le Front National Juif dirigé par un militant du Kach, Baruch Merzel.
Vous criez à la diabolisation d’Israël mais vous faites la même chose avec les Palestiniens. Vous n’avez pas de leçon à donner. L’Union Nationale, le Parti National Religieux, Israel Beitenu, entre autres, se sont opposés vigoureusement au retrait de Gaza et sont contre la création d’un État palestinien viable et souverain. Une bonne partie de leurs membres sont pour l’expulsion des Palestiniens et ne cessent de décrire ces derniers comme un cancer.
En ce moment le gouvernement Olmert veut annexer la majeure partie de la Cisjordanie, dont les principales colonies et la Vallée du Jourdain et exclure tout partage de Jérusalem-Est. Et en même temps il veut enfermer les Palestiniens dans des bantoustans. Qu’une majorité d’Israéliens, comme de Palestiniens, soient en faveur d’une paix durables ne changent rien à la volonté du gouvernement israélien.
Voici les belles paroles de Yehoshua qui ont été rapporté par l’intellectuel de gauche Ran HaCohen.
Pour Yehoshua, la purification est l’effet désiré.
Voici deux ans de cela, il rêvait d’opérations israéliennes sanglantes à Gaza ; son rêve est désormais devenu réalité, même si les médias n’en parlent pratiquement pas, « grâce » aux événements au Liban :
« Après avoir évacué les implantations. on utiliserait la force contre toute une population, nous recourrions à la force d’une manière totale. Nous couperions l’électricité à Gaza. Nous y couperions tous les moyens de communication. Nous supprimerions les fourniture de carburant. Ce ne serait certes pas une guerre désirable ; mais ce serait, à n’en pas douter, une guerre purificatrice. » [Ha’aretz, 19 mars 2004].
Quelles valeurs progressistes et libérales. J’en suis renversé.
Voici les belles paroles de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah:
« The Jews invented the legend of the Nazi atrocities. Anyone who reads the Koran and the holy writings of the monotheistic religions sees what they did to the prophets, and what acts of madness and slaughter the Jews carried out throughout history. Anyone who reads these texts cannot think of co-existence with them, of peace with them, or about accepting their presence, not only in Palestine of 1948 but even in a small village in Palestine, because they are a cancer which is liable to spread again at any moment. »
Quelles valeurs progressistes et libérales. J’en suis renversé.
P.S.: Tu vois Hugo, c’est facile de citer un « crackpot » dans une discussion…
Tu oublies de dire David que Yehoshua n’est pas le chef d’un groupe armé mais un intellectuel associé au camp de la paix. Nasrallah n’est nullement considéré comme un progressiste et un libéral, mais comme un chef militaire.
En passant je trouve ça amusant que tu qualifies Yehoshua de crakcpot. Je n’aurais pas osé aller si loin.
Tu le dis toi-même, Yehoshua n’est pas à la tête d’un groupe armé, il n’est même pas membre du parlement.
Nasrallah lui est à la tête d’un groupe armé et d’une formation politique…
C’est pourquoi la déclaration de Nasrallah est moins surprenante que celle de Yehoshua. Ce n’est pas le chef d’État-major israélien qui a dit ça mais un romancier. Nasrallah n’a jamais caché son côté guerrier.
Tenez, lisez cette article paru dans la presse aujourd’hui, c’est impressionnant!!!. Comme le candidat républicain a perdu hier une éclection contre un démocrate, les républicains les traites d’atisémite et parle l’aile Talibane des démocrates!!!
Voici l’article d’aujourd’hui :
Les talibans du Connecticut
Richard Hétu
La Presse
Collaboration spéciale
New York
Aux élections de 2002 et 2004, les républicains- George W. Bush en tête- ont joué à plein la carte du terrorisme. Pour faire face à l’ennemi du siècle, rien ne bat le GOP (Grand Old Party)! Mais qu’arrive-t-il lorsqu’un pays cesse de croire à un tel message? La réponse est peut-être en train de poindre aux États-Unis.
Tous les récents sondages indiquent que les Américains regrettent l’aventure irakienne. Ils ne voient plus la raison de la guerre, ils cherchent une sortie, ils pensent même que les démocrates feraient mieux que les républicains en Irak.
Dans ce contexte, la victoire de Ned Lamont, candidat antiguerre, n’a rien d’extraordinaire. Mardi soir, dans l’État démocrate du Connecticut, l’homme d’affaires de 52 ans a défait le sénateur Joe Lieberman, le plus farouche défenseur de la guerre en Irak chez les démocrates.
Il s’agissait d’une élection primaire en vue des élections parlementaires de novembre.
La page éditoriale du New York Times a mis la victoire de Lamont sur le compte des «modérés en colère». Depuis le début de sa campagne, Lamont répète le même message: la guerre en Irak est une erreur stratégique dont il faut s’extirper le plus tôt possible. Contrairement à Lieberman, il refuse de voir un lien entre le 11 septembre 2001 et la guerre en Irak.
(suite page suivante)
Le vice-président, Dick Cheney, a offert sa propre analyse: la victoire de Lamont fait l’affaire d’Al-Qaeda. Le commentateur Cal Thomas y a vu pour sa part le triomphe de l’«aile talibane» du Parti démocrate. Quant à l’animateur Rush Limbaugh, il a insinué que le «facteur antisémite» avait joué contre Lieberman, un juif orthodoxe.
La déclaration de Cheney donne des frissons. Invisible et silencieux pendant des semaines, le vice-président a convié les journalistes à une téléconférence mercredi, histoire de commenter la victoire de Lamont.
Cette victoire va encourager les disciples d’Al-Qaeda, a-t-il déclaré. Elle démontre que les démocrates sont faibles en matière de sécurité nationale.
Dick Cheney n’en était pas à sa première déclaration du genre. Chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est pour sonner l’alarme. Coïncidence remarquable, au lendemain de sa sortie contre Lamont et les démocrates, un complot terroriste d’envergure mondiale est déjoué en Grande-Bretagne.
Et la question du terrorisme revient à la surface, juste à temps pour les élections de mi-mandat. Cette fois-ci, cependant, les républicains et leurs alliés dépassent peut-être les bornes américaines.
Que dire d’un journaliste connu qui associe une partie de l’électorat américain aux talibans? En suivant la logique de Cal Thomas, une majorité d’Américains sympathise aujourd’hui avec les talibans en s’opposant à la guerre en Irak.
Antisémites, les électeurs démocrates du Connecticut? L’accusation est lamentable, mais elle a fait le tour des commentateurs conservateurs. Rush Limbaugh l’a reprise à son compte, accusant du même coup l’organisation démocrate Moveon.org de publier «des propos antisémites et anti-israéliens» sur son site Internet, une accusation fausse.
Un fait pertinent: mardi soir, au Connecticut, Lamont et Lieberman se sont partagé également l’électorat juif, selon les sondages menés à la sortie des bureaux de vote.
(suite et fin page suivante)
Il y a chez les républicains un ton proche de la panique. Et si les électeurs s’apprêtaient à leur faire payer leur arrogance et leur incompétence en Irak?
Dans un article très discuté, le journaliste du magazine Time Mike Allen a prétendu que les républicains étaient «joyeux» après l’annonce du complot déjoué par Londres. Pourquoi? Parce que la question du terrorisme favorise encore et toujours les républicains, a écrit Mike Allen, comme si les électeurs n’avaient rien appris depuis le 11 septembre 2001. Comme plusieurs pontifes de Washington, Allen a régurgité la rhétorique du stratège républicain Karl Rove sans émettre le moindre scepticisme, oubli qui lui a valu de nombreuses critiques.
Il vaut mieux se mettre à l’écoute des candidats démocrates, qui ont peut-être trouvé le pouls de la population. En Virginie, James Webb, ex-secrétaire de la Navy sous Ronald Reagan, mène une campagne intéressante face au sénateur républicain sortant, George Allen.
Webb a quitté le GOP parce qu’il s’oppose à la guerre en Irak. Comme Ned Lamont, il voit ce conflit comme une erreur stratégique. Y aurait-il des sympathisants talibans en Virginie? Ce serait le comble.
Malgré la rhétorique de Karl Rove, tous les républicains ne sont pas joyeux. Récemment, le GOP du Michigan a changé la page d’accueil de son site Internet et fait disparaître la photo du président Bush, devenu toxique dans son propre parti.
Ils sont géniaux ces républicains Représentants bibliques du Bien!!!
C’est sur que la droite canadienne (dont Martineau)rêve d’atteindre cet état de purté de leur maitre républicain.
Sam Sakr, il est étonnant que l’on doive encore rappeler que Castro et Mao sont deux criminels. Les historiens ont pourtant très bien documenté leurs régimes.
Tous leurs citoyens sont emprisonnés dans leurs pays: ils ne peuvent le quitter.
Depuis 1959, Castro a fusillé entre 15,000 et 17,000 personnes pour leurs opinions politiques et 100,000 cubains ont connu les prisons et les camps. Quant à Mao, c’est par millions qu’on compte les victimes.
Et il faut aussi tenir compte que, comme dans tout pays communiste, l’économie est dans un état lamentable et une bonne partie de la population est morte de famines ou vit dans l’extrême pauvreté.
Quels sont les trois succès de la révolution cubaine ? L’armée, la police et le système pénitentiaire. Quels sont les trois échecs ? Le déjeuner, le dîner et le souper.
Blague à part, je ne comprends pas l’aveuglement ou l’amnésie volontaire de certaines personnes quant à ces faits. Ils sont pourtant facilement disponibles.
La répression n’a pas empêché ce pays de connaître de grandes réalisations sur le plan de la santé et de l’éducation, ce qui est reconnu par tous les organismes internationaux. Aucun autre pays d’Amérique Latine n’a été capable d’accoter Cuba. Comme le dit le journaliste Guy Konopcki dans le dernier numéro de la revue française Marianne les États-Unis ont été incapables de proposer une alternative crédible à Castro en soutenant des dictatures militaires meurtrières et des groupes paramilitaires d’extrême-droite. Les États-Unis ont renversé par exemple le régime démocratiquement élu de Salvador Allende au Chili pour le remplacer par la junte militaire de Pinochet, responsable de la mort de milliers de personnes.
Et le million de personnes tuées par Suharto en Indonésie au nom de la lutte contre le « méchant communisme »?
Ce pays qui est sous embargo depuis 1959 et qui est sous la menace constante de la plus grande puissance au monde (appui à des terroristes cubains, parrainage de l’invasion avortée de la Baie des cochons, plusieurs sabotages économiques)a réussit à faire de trés grandes réalisations au niveau de l’éducation et de la santé (bein mieux que les pays d’amérique latine)!!!
Imaginez si il n’était pas sous embargo et si il n’etait pas perscuté sans arret par les usa!!
Les États-Unis ne veulent rien acheter ni vendre à Cuba: c’est ce que l’on appelle un embargo. C’est son droit le plus strict de choisir ses clients et ses fournisseurs.
Cette situation élimine au moins la traditionnelle fausse excuse voulant que l’état lamentable d’une économie soit dû au fait que les États-Unis exploitent le pays !!! Si les États-Unis sont le diable, vous devriez vous réjouir de l’embargo.
Avant Castro, Cuba avait déjà un des meilleurs taux d’alphabétisation et de conditions socio-sanitaires de l’Amérique Latine.
La population de Cuba est persécutée par Castro et son régime. Les États-Unis y sont complètement absents.
L’embargo américain est dénoncé depuis de nombreuses années par l’ONU et nuit à l’économie cubaine. Les progrès sociaux de la Révolution Cubaine sont bien réels. Sous le règne de Batista et ses prédécesseurs, les Noirs se faisaient interdire l’accès aux hôtels de La Havane. La chanteuse Joséphine Baker en a fait l’expérience dans les années 50.
Quand on regarde le reste de l’Amérique Latine avec les paysans sans-terre qui se font assassiner par des paramilitaires d’extrême-droite, on voit bien comme le disait la revue Marianne que les USA et leurs alliés n’ont pas de leçon à donner.
Les États-Unis ont fait plusieurs tentatives d’assassinat contre Fidel Castro et ont organisé avec l’extrême-droite anticastriste de Miami des attentats à Cuba, notamment dans des hôtels de La Havane en 1997. Ils protègent également l’archi-terroriste Luis Posada Carriles qui a abattu un avion civil cubain en 1976, faisant 73 morts.
Concernant les groupes anticastristes de Miami, c’est une mafia qui exerce un contrôle dictatorial sur la population cubaine de Miami et qui étouffe les voix dissidentes. Elle n’a rien à avouer à Castro. La Presse, que l’on ne peut accuser de sympathie castriste, a publié un reportage fort intéressant sur cette question en 2000 où des Cubains de Miami opposés au blocus étaient victimes de menaces de mort et parfois même d’agression de la part de cette mafia.
blahblah copy/paste wikipedia blah blah.
un dictateur est un dictateur, qu’il soit de gauche ou de droite.
« c’est une mafia qui exerce un contrôle dictatorial sur la population cubaine de Miami et qui étouffe les voix dissidentes. »
donc tu préfères un contrôle dictatorial plutôt qu’un autre?
Je ne me souviens pas avoir dit qu’un contrôle dictatorial est préférable à un autre. Je dit plutôt que la mafia anticastriste de Miami n’a rien à envier à Castro en terme de répression et d’intolérance. D’ailleurs ce sont en bonne partie des partisans de Batista, un dictateur d’extrême-droite.
Je ne crois pas qu’il patine. D’ailleurs si je vois bien c’est son ami Julien Poulin qui tient le drapeau et non lui. Tel que je le connais, provocateur, il doit bien se marrer en ce moment.
La ferveur souverainiste s’essouffle au Québec. Pierre Falardeau s’est présenté à la cérémonie de la fête du Canada à Québec cette année. Ça a été un flop. Il se raccroche donc aux causes des fanatiques des autres cultures. C’est viscéral!
L’ignorance peut avoir des effets dévastateurs sur les esprits les plus progressistes.
Lorsqu’on accepte aveuglement la version simpliste des supporters du Hezbollah selon laquelle il s’agit d’un mouvement de résistance contre des méfaits israéliens, j’imagine qu’il est facile de prendre part à une manif sous les drapeaux jaunes du parti du Dieu qui s’arme d’une kalachnikov.
Mais lorsqu’on creuse un peu et qu’on se rend compte que le Hezbollah s’inspire d’une théocratie dont le président nie l’Holocauste et appelle à la destruction purement et simplement d’Israël, que le Hezbollah est une milice armée indépendante dans un Liban qui le serait (et devrait l’être) autrement et que ce même groupe armé se fout mais alors éperdument de ce que ses actes peuvent avoir comme conséquences sur les Libanais qui veulent vivre en paix autant que les Israéliens, que les combattants du Hezbollah comptent sur la conscience des dirigeants et des militaires israéliens en se cachant parmi des civils pour lancer des missiles qui ne visent eux que des civils, tout en criant aux crimes de guerre, et que le Hezbollah vise la mise en place d’un régime islamique chiite pur et dur au Liban en se moquant du caractère multiconfessionnel de ce pays, lorsqu’on comprend tout ça en creusant un peu comme a dû le faire Monsieur Falardeau, alors c’est pas du patinage qu’on fait mais bien des triples pirouettes.
Tôt ou tard, ceux qui sont manipulés à leur propre insu par les mouvements les plus extrémistes et anti-démocratiques se réveilleront et se rendront compte qu’ils ont joué le jeu de ceux qui prônent des valeurs diamétralement opposées aux leurs.
Salut Gad, Je viens de lire ça sur: http://www.voltairenet.org/article142888.html
La presse non alignée
Le Jerusalem Post publie, en page 2 de son édition datée du 7 août 2006, un encart publicitaire du New Right Movement, un organe de la communauté loubavitch.
Sous le titre « Nous avons besoin d’un changement décisif d’attitude ! », il expose un programme radical :
Non au cessez-le-feu [au Liban] !
Non à une force internationale de maintien de la paix !
Oui à une destruction totale de toutes les zones d’où des roquettes sont lancées !
Nous ne devons pas permettre un nouvel Holocauste !
Le passage le plus original de l’appel concerne l’Iran : le mouvement loubavitch l’accuse de fanatiser 280 millions de musulmans pour détruire Israël. Il exige que Tsahal force Téhéran à se soumettre, ce qui implique le bombardement non-conventionnel (c’est-à-dire nucléaire) de tous les sites militaires et nucléaires civils du pays. Il conseille donc d’annoncer dès à présent aux Iraniens qu’ils doivent quitter immédiatement les zones concernées.
En outre, le mouvement loubavitch reprend l’assertion selon laquelle cette guerre aurait été provoquée indirectement par l’Iran. Il en conclu que c’est à Téhéran d’en payer le coût. Il exige donc que les revenus pétroliers iraniens soient saisis, non seulement pour financer la reconstruction du Liban, mais aussi pour payer des dommages de guerre à Israël.
Le tout est assorti des bénédictions du rabbin Shmuel Shmueli.
L’éventualité d’un bombardement nucléaire de l’Iran est à l’étude depuis un an au cabinet du vice-président des États-Unis, Dick Cheney. Cette option est désormais défendue, plus ou moins ouvertement, par les principales organisations sionistes dans le monde.
La suite sur voltairenet.org
Pour arriver a ce stade reflection, on ne peux pas dire qu’on a de l’amour pour le prochain.
Bonjour Rayane,
Très intéressant tout ça mais qu’est-ce que ça prouve au juste? Qu’il existe des poignées de fanatiques juifs avec des idées folles? On le savait déjà.
Le seul hic c’est que le mouvement loubavitch est un groupe de Juifs ultra-orthodoxes parmi quelques autres qui, tous ensemble, forment une toute petite minorité au sein de la communauté juive mondiale. Ces gens peuvent exhorter le gouvernement israélien à lancer des bombes nucléaires sur l’Iran du matin jusqu’au soir mais ces idées farfelues (et, je l’avoue, dangereuses) n’ont aucun appui en Israël, ni du gouvernement ni de l’opinion publique. Les ultra-orthodoxes au pouvoir en Israël, c’est pas pour demain, surtout parce que la plupart d’entre eux s’opposent à l’idée même de l’État d’Israël.
Par contre, des idées tout aussi inspirées par la foi religieuse et toutes aussi dangereuses sont monnaie courante en Iran, un état souverain qui a une armée, qui promet ouvertement la destruction Israël, et qui veut clairement acquérir les armes pour réaliser ce projet. En laissant de côté les marginaux du mouvement loubavitch, il y a quand même de quoi s’inquiéter en Israël face aux déclarations d’Ahmadinejad.
Il y a plusieurs partis d’extrême-droite en Israël dont certains ont fait partie du gouvernement jusqu’à tout récemment (Union Nationale, Israel Beitenu, Parti National Religieux, Shas, Likoud, etc). Une frange significative de la classe politique israélienne est favorable à l’expulsion des Palestiniens des territoires occupés et même d’Israël. Le rabbin fasciste Benny Elon, l’ex-général Effi Eitam et Avigdor Lieberman en sont de bons exemples. Sans compter les colons extrémistes et fascisants qui sèment la terreur en toute impunité parmi les Palestiniens. Israël a largement sa part de bellicistes et de fous de Dieu. En 2002 des enfants juifs ont envoyé des lettres à des soldats israéliens à tuer le plus d’Arabes possibles!
D’ailleurs j’ai posté un article sur ce blogue qui contenait des extraits d’un texte du romancier Abraham Yehoshua, écrit en février 2004 dans Haaretz, qui appelait à des crimes de guerre contre les habitants de Gaza après le retrait des colonies. C’est très prophétique comme texte. Et Yehoshua n’est pas un militant de l’extrême-droite mais un sympathisant travailliste.
« Par contre, des idées tout aussi inspirées par la foi religieuse et toutes aussi dangereuses sont monnaie courante en Iran, un état souverain qui a une armée, qui promet ouvertement la destruction Israël, et qui veut clairement acquérir les armes pour réaliser ce projet. En laissant de côté les marginaux du mouvement loubavitch, il y a quand même de quoi s’inquiéter en Israël face aux déclarations d’Ahmadinejad. »
C’est bien joli de parler des intentions supposées et de déclaration des uns et des autres, mais si on arrête de débattre dans les suppositions et le théorique et qu’on regarde les faits, le seul état, la seule entité qui jusqu’à présent a détruit un pays complet (à plusieurs reprises d’ailleurs) c’est Israel, en envahissant le Liban, la seule entité qui tente d’exterminer un peuple, les palestiniens, c’est Israel qui a coup de buldozer, de bombes, d’embargo, de cantonisation, d’enlèvement (même de politicien élu, ce qui frise le ridicule, puisqu’ensuite il accuse les palestiniens de ne pas être capable de maintenir une démocratie).
Le reste c’est des suppositions et de la propagande. Le seul état qui mets en branle ses ambitions hégémoniques dans la région c’est Israel. Pas l’Iran, pas le Hezbollah qui défends un territoire. Israel. En fait c’est pas exactement vrai, puisque s’y on se transporte en Irak il y un autre état qui affirme son hégémonie, et c’est les USA.
Alors ce serait bien si on pouvait ramener le discours à des faits.
Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas ajouter le Parti travailliste, le Meretz, et Balad à la liste de partis d’extrême droite? Peu importe que les partis que vous citez soutiennent diverses positions bien plus nuancées et nettement moins extrémistes que l’expulsion d’Arabes israéliens et palestiniens. Peu importe que le vrai parti d’extrême droite, le Kach du rabbin Meir Kahane, qui épousait des positions racistes à l’encontre des Arabes, soit formellement interdit en Israël (C’est pas un peu étonnant ça?). Peu importe que la vaste majorité d’Israéliens est favorable à une entente avec les Palestiniens et un état palestinien en autant qu’il y ait une fin véritable au conflit et qu’Israël puisse enfin vivre en paix. L’essentiel c’est de peindre tout ça avec un gros pinceau fasciste pour mieux diaboliser l’ensemble de la société israélienne.
Mais attention! Il ne faut surtout épargner personne. Les enfants israéliens sont des fascos en herbe et il ne faut pas oublier d’ajouter un écrivain qui, dans tout autre pays « normal », se ferait le porte-étendard de valeurs libérales et progressistes.
Ma prévision? Longtemps après qu’Israël aura conclu des ententes de paix avec ses voisins, y compris avec les Palestiniens qui auront leur propre état indépendant, vous serez toujours là à apercevoir des fantômes partout et à décrier l’état fasciste d’Israël.
Je pense qu’il aurait dû faire plus attention le jour de la marche, maintenant comme vous dites, qu’il assume.
Désolé mais les faits sont là. Les partis que j’ai mentionné sont bel et bien d’extrême-droite et Abraham Yehoshua a bel et bien lancé un appel pour des crimes de guerre à Gaza. Je n’y peut rien. Kach et Kahane Chai existent encore aujourd’hui en tant que mouvement et sont actifs parmi les colons. Il y aussi le Front National Juif dirigé par un militant du Kach, Baruch Merzel.
Vous criez à la diabolisation d’Israël mais vous faites la même chose avec les Palestiniens. Vous n’avez pas de leçon à donner. L’Union Nationale, le Parti National Religieux, Israel Beitenu, entre autres, se sont opposés vigoureusement au retrait de Gaza et sont contre la création d’un État palestinien viable et souverain. Une bonne partie de leurs membres sont pour l’expulsion des Palestiniens et ne cessent de décrire ces derniers comme un cancer.
En ce moment le gouvernement Olmert veut annexer la majeure partie de la Cisjordanie, dont les principales colonies et la Vallée du Jourdain et exclure tout partage de Jérusalem-Est. Et en même temps il veut enfermer les Palestiniens dans des bantoustans. Qu’une majorité d’Israéliens, comme de Palestiniens, soient en faveur d’une paix durables ne changent rien à la volonté du gouvernement israélien.
Voici les belles paroles de Yehoshua qui ont été rapporté par l’intellectuel de gauche Ran HaCohen.
Pour Yehoshua, la purification est l’effet désiré.
Voici deux ans de cela, il rêvait d’opérations israéliennes sanglantes à Gaza ; son rêve est désormais devenu réalité, même si les médias n’en parlent pratiquement pas, « grâce » aux événements au Liban :
« Après avoir évacué les implantations. on utiliserait la force contre toute une population, nous recourrions à la force d’une manière totale. Nous couperions l’électricité à Gaza. Nous y couperions tous les moyens de communication. Nous supprimerions les fourniture de carburant. Ce ne serait certes pas une guerre désirable ; mais ce serait, à n’en pas douter, une guerre purificatrice. » [Ha’aretz, 19 mars 2004].
Quelles valeurs progressistes et libérales. J’en suis renversé.
Voici les belles paroles de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah:
« The Jews invented the legend of the Nazi atrocities. Anyone who reads the Koran and the holy writings of the monotheistic religions sees what they did to the prophets, and what acts of madness and slaughter the Jews carried out throughout history. Anyone who reads these texts cannot think of co-existence with them, of peace with them, or about accepting their presence, not only in Palestine of 1948 but even in a small village in Palestine, because they are a cancer which is liable to spread again at any moment. »
Quelles valeurs progressistes et libérales. J’en suis renversé.
P.S.: Tu vois Hugo, c’est facile de citer un « crackpot » dans une discussion…
Tu oublies de dire David que Yehoshua n’est pas le chef d’un groupe armé mais un intellectuel associé au camp de la paix. Nasrallah n’est nullement considéré comme un progressiste et un libéral, mais comme un chef militaire.
En passant je trouve ça amusant que tu qualifies Yehoshua de crakcpot. Je n’aurais pas osé aller si loin.
Tu le dis toi-même, Yehoshua n’est pas à la tête d’un groupe armé, il n’est même pas membre du parlement.
Nasrallah lui est à la tête d’un groupe armé et d’une formation politique…
C’est pourquoi la déclaration de Nasrallah est moins surprenante que celle de Yehoshua. Ce n’est pas le chef d’État-major israélien qui a dit ça mais un romancier. Nasrallah n’a jamais caché son côté guerrier.
Tenez, lisez cette article paru dans la presse aujourd’hui, c’est impressionnant!!!. Comme le candidat républicain a perdu hier une éclection contre un démocrate, les républicains les traites d’atisémite et parle l’aile Talibane des démocrates!!!
Voici l’article d’aujourd’hui :
Les talibans du Connecticut
Richard Hétu
La Presse
Collaboration spéciale
New York
Aux élections de 2002 et 2004, les républicains- George W. Bush en tête- ont joué à plein la carte du terrorisme. Pour faire face à l’ennemi du siècle, rien ne bat le GOP (Grand Old Party)! Mais qu’arrive-t-il lorsqu’un pays cesse de croire à un tel message? La réponse est peut-être en train de poindre aux États-Unis.
Tous les récents sondages indiquent que les Américains regrettent l’aventure irakienne. Ils ne voient plus la raison de la guerre, ils cherchent une sortie, ils pensent même que les démocrates feraient mieux que les républicains en Irak.
Dans ce contexte, la victoire de Ned Lamont, candidat antiguerre, n’a rien d’extraordinaire. Mardi soir, dans l’État démocrate du Connecticut, l’homme d’affaires de 52 ans a défait le sénateur Joe Lieberman, le plus farouche défenseur de la guerre en Irak chez les démocrates.
Il s’agissait d’une élection primaire en vue des élections parlementaires de novembre.
La page éditoriale du New York Times a mis la victoire de Lamont sur le compte des «modérés en colère». Depuis le début de sa campagne, Lamont répète le même message: la guerre en Irak est une erreur stratégique dont il faut s’extirper le plus tôt possible. Contrairement à Lieberman, il refuse de voir un lien entre le 11 septembre 2001 et la guerre en Irak.
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Le vice-président, Dick Cheney, a offert sa propre analyse: la victoire de Lamont fait l’affaire d’Al-Qaeda. Le commentateur Cal Thomas y a vu pour sa part le triomphe de l’«aile talibane» du Parti démocrate. Quant à l’animateur Rush Limbaugh, il a insinué que le «facteur antisémite» avait joué contre Lieberman, un juif orthodoxe.
La déclaration de Cheney donne des frissons. Invisible et silencieux pendant des semaines, le vice-président a convié les journalistes à une téléconférence mercredi, histoire de commenter la victoire de Lamont.
Cette victoire va encourager les disciples d’Al-Qaeda, a-t-il déclaré. Elle démontre que les démocrates sont faibles en matière de sécurité nationale.
Dick Cheney n’en était pas à sa première déclaration du genre. Chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est pour sonner l’alarme. Coïncidence remarquable, au lendemain de sa sortie contre Lamont et les démocrates, un complot terroriste d’envergure mondiale est déjoué en Grande-Bretagne.
Et la question du terrorisme revient à la surface, juste à temps pour les élections de mi-mandat. Cette fois-ci, cependant, les républicains et leurs alliés dépassent peut-être les bornes américaines.
Que dire d’un journaliste connu qui associe une partie de l’électorat américain aux talibans? En suivant la logique de Cal Thomas, une majorité d’Américains sympathise aujourd’hui avec les talibans en s’opposant à la guerre en Irak.
Antisémites, les électeurs démocrates du Connecticut? L’accusation est lamentable, mais elle a fait le tour des commentateurs conservateurs. Rush Limbaugh l’a reprise à son compte, accusant du même coup l’organisation démocrate Moveon.org de publier «des propos antisémites et anti-israéliens» sur son site Internet, une accusation fausse.
Un fait pertinent: mardi soir, au Connecticut, Lamont et Lieberman se sont partagé également l’électorat juif, selon les sondages menés à la sortie des bureaux de vote.
(suite et fin page suivante)
Il y a chez les républicains un ton proche de la panique. Et si les électeurs s’apprêtaient à leur faire payer leur arrogance et leur incompétence en Irak?
Dans un article très discuté, le journaliste du magazine Time Mike Allen a prétendu que les républicains étaient «joyeux» après l’annonce du complot déjoué par Londres. Pourquoi? Parce que la question du terrorisme favorise encore et toujours les républicains, a écrit Mike Allen, comme si les électeurs n’avaient rien appris depuis le 11 septembre 2001. Comme plusieurs pontifes de Washington, Allen a régurgité la rhétorique du stratège républicain Karl Rove sans émettre le moindre scepticisme, oubli qui lui a valu de nombreuses critiques.
Il vaut mieux se mettre à l’écoute des candidats démocrates, qui ont peut-être trouvé le pouls de la population. En Virginie, James Webb, ex-secrétaire de la Navy sous Ronald Reagan, mène une campagne intéressante face au sénateur républicain sortant, George Allen.
Webb a quitté le GOP parce qu’il s’oppose à la guerre en Irak. Comme Ned Lamont, il voit ce conflit comme une erreur stratégique. Y aurait-il des sympathisants talibans en Virginie? Ce serait le comble.
Malgré la rhétorique de Karl Rove, tous les républicains ne sont pas joyeux. Récemment, le GOP du Michigan a changé la page d’accueil de son site Internet et fait disparaître la photo du président Bush, devenu toxique dans son propre parti.
Ils sont géniaux ces républicains Représentants bibliques du Bien!!!
C’est sur que la droite canadienne (dont Martineau)rêve d’atteindre cet état de purté de leur maitre républicain.
Sam Sakr, il est étonnant que l’on doive encore rappeler que Castro et Mao sont deux criminels. Les historiens ont pourtant très bien documenté leurs régimes.
Tous leurs citoyens sont emprisonnés dans leurs pays: ils ne peuvent le quitter.
Depuis 1959, Castro a fusillé entre 15,000 et 17,000 personnes pour leurs opinions politiques et 100,000 cubains ont connu les prisons et les camps. Quant à Mao, c’est par millions qu’on compte les victimes.
Et il faut aussi tenir compte que, comme dans tout pays communiste, l’économie est dans un état lamentable et une bonne partie de la population est morte de famines ou vit dans l’extrême pauvreté.
Quels sont les trois succès de la révolution cubaine ? L’armée, la police et le système pénitentiaire. Quels sont les trois échecs ? Le déjeuner, le dîner et le souper.
Blague à part, je ne comprends pas l’aveuglement ou l’amnésie volontaire de certaines personnes quant à ces faits. Ils sont pourtant facilement disponibles.
La répression n’a pas empêché ce pays de connaître de grandes réalisations sur le plan de la santé et de l’éducation, ce qui est reconnu par tous les organismes internationaux. Aucun autre pays d’Amérique Latine n’a été capable d’accoter Cuba. Comme le dit le journaliste Guy Konopcki dans le dernier numéro de la revue française Marianne les États-Unis ont été incapables de proposer une alternative crédible à Castro en soutenant des dictatures militaires meurtrières et des groupes paramilitaires d’extrême-droite. Les États-Unis ont renversé par exemple le régime démocratiquement élu de Salvador Allende au Chili pour le remplacer par la junte militaire de Pinochet, responsable de la mort de milliers de personnes.
Et le million de personnes tuées par Suharto en Indonésie au nom de la lutte contre le « méchant communisme »?
Ce pays qui est sous embargo depuis 1959 et qui est sous la menace constante de la plus grande puissance au monde (appui à des terroristes cubains, parrainage de l’invasion avortée de la Baie des cochons, plusieurs sabotages économiques)a réussit à faire de trés grandes réalisations au niveau de l’éducation et de la santé (bein mieux que les pays d’amérique latine)!!!
Imaginez si il n’était pas sous embargo et si il n’etait pas perscuté sans arret par les usa!!
Les États-Unis ne veulent rien acheter ni vendre à Cuba: c’est ce que l’on appelle un embargo. C’est son droit le plus strict de choisir ses clients et ses fournisseurs.
Cette situation élimine au moins la traditionnelle fausse excuse voulant que l’état lamentable d’une économie soit dû au fait que les États-Unis exploitent le pays !!! Si les États-Unis sont le diable, vous devriez vous réjouir de l’embargo.
Avant Castro, Cuba avait déjà un des meilleurs taux d’alphabétisation et de conditions socio-sanitaires de l’Amérique Latine.
La population de Cuba est persécutée par Castro et son régime. Les États-Unis y sont complètement absents.
L’embargo américain est dénoncé depuis de nombreuses années par l’ONU et nuit à l’économie cubaine. Les progrès sociaux de la Révolution Cubaine sont bien réels. Sous le règne de Batista et ses prédécesseurs, les Noirs se faisaient interdire l’accès aux hôtels de La Havane. La chanteuse Joséphine Baker en a fait l’expérience dans les années 50.
Quand on regarde le reste de l’Amérique Latine avec les paysans sans-terre qui se font assassiner par des paramilitaires d’extrême-droite, on voit bien comme le disait la revue Marianne que les USA et leurs alliés n’ont pas de leçon à donner.
Les États-Unis ont fait plusieurs tentatives d’assassinat contre Fidel Castro et ont organisé avec l’extrême-droite anticastriste de Miami des attentats à Cuba, notamment dans des hôtels de La Havane en 1997. Ils protègent également l’archi-terroriste Luis Posada Carriles qui a abattu un avion civil cubain en 1976, faisant 73 morts.
Concernant les groupes anticastristes de Miami, c’est une mafia qui exerce un contrôle dictatorial sur la population cubaine de Miami et qui étouffe les voix dissidentes. Elle n’a rien à avouer à Castro. La Presse, que l’on ne peut accuser de sympathie castriste, a publié un reportage fort intéressant sur cette question en 2000 où des Cubains de Miami opposés au blocus étaient victimes de menaces de mort et parfois même d’agression de la part de cette mafia.
blahblah copy/paste wikipedia blah blah.
un dictateur est un dictateur, qu’il soit de gauche ou de droite.
« c’est une mafia qui exerce un contrôle dictatorial sur la population cubaine de Miami et qui étouffe les voix dissidentes. »
donc tu préfères un contrôle dictatorial plutôt qu’un autre?
Je ne me souviens pas avoir dit qu’un contrôle dictatorial est préférable à un autre. Je dit plutôt que la mafia anticastriste de Miami n’a rien à envier à Castro en terme de répression et d’intolérance. D’ailleurs ce sont en bonne partie des partisans de Batista, un dictateur d’extrême-droite.