Courriel de Chana Rodes
J'en ai marre d'entendre parler sans cesse des 'Américains', comme si ceux-ci étaient tous des Georges W. Bush en puissance.
On répète qu'il ne faut pas mettre tous les musulmans, juifs et autres ethnies ou nationalités dans le même panier; cela s'applique aux américains, aux québécois et aux canadiens aussi!! On peut être en désaccord avec la politique d'un gouvernement ou avec certains idéaux d'une religion donnée; on ne peut pas, à partir de là, juger de tous les individus qui forment un peuple.
Après ca, on se demande pourquoi y'a des guerres…
Tout à fait d'accord!
Les États-Unis, c'est un maudit grand pays. Quand on dit "Les Américains", de qui parle-t-on, au juste?
Des Américains de Boston, de New York, de San Francisco, du Vermont, de Washington, de Chicago, de Miami, de Burlington, de Provincetown, de Seattle, de Los Angeles????
Il n'y a aucun lien entre les habitants du Texas et les New Yorkais, ou entre ceux qui vivent au Nouveau-Mexique et les écolos gauchistes du Vermont..
Ce sont des gens complètement différents, qui ont des valeurs parfois totalement opposées.
On ne peut pas dire que les habitants du Texas sont représentants de TOUS les Américains, voyons! C'est de la mauvaise foi…
Les États-Unis, c'est AUSSI Norman Mailer, Philip Roth, Carl Bernstein, John Updike, Paul Auster, John Irving, Kurt Vunnegut, Gore Vidal, Michael Moore, et j'en passe…
Parfois, j'ai l'impression que l'anti-américainsime est le seul racisme socialement acceptable…
Parlant de racisme, avez-vous remarqué? Plus personne ne dit le mot "Juif", maintenant. On préfère parler de "haute finance internationale". C'est plus politically correct. Mais ça veut dire la même chose… C'est une façon d'exprimer ses préjugés sans choquer personne.
C'est comme les vieilles jokes misogynes. Plus personne ne rit des femmes en public, plus personne ne traite les femmes de connes, d'imbéciles. On préfère rire des "blondes". On a juste trouvé un autre mot pour dire la même chose… C'est plus hypocrite, ça passe mieux en public.
Ça paraît moins raciste. Mais ça véhicule le même maudit préjugé…
Je ne crois que le fait de parler de la « haute finance internationale » est la même chose que de parler des Juifs. En disant ça c’est toi qui colportes le mythe que les banquiers sont tous juifs, ce qui est une fausseté. Il y a des banquiers de toutes les religions et de toutes les nationalités.
Est-ce que ça veut dire que l’on devrait arrêter de dénoncer les financiers et les banquiers sous prétexte d’antisémitisme? Tu pourrais trouver mieux comme argument.
Avec la go-gauche québécoise, il n’y a pas de juste milieux. Tout ce qui est américain est mauvais et condamnable. Ce qui nous donne un discours biaisé.
Il ne faudrait quand même pas oublié que près de 50% des électeurs américains ont votés contre Georges Bush.
Bizarrement, dans tout le Canada, ce n’est qu’au Québec que nous retrouvons cet anti-américanisme.
On dit de ne pas mettre tous les américains dans le même panier, pour ensuite faire de même avec la gauche québécoise…
Je regrette, M. Carrier, mais l’absence de juste milieu est présente chez des gens de toutes les allégences politiques et vous venez d’en faire la splendide démonstration.
Je parlais de l’idéologie de la gauche Québécoise qui est anti-américaine et non pas des individus de gauche qui, je l’espère, sont capables de discernements.
Je regrette mais ce que vous appelez antiaméricanisme existe aussi au Canada anglais. Parfois ça représente une façon pour les Canadiens anglais de se distinguer des Américains.
Salut Richard
Être anti-Étasusiens c’est d’être contre Rush Limbaugh, Laura Ingraham, Bill O’Reilly, Dick Cheney, les présidents d’Enron, Halliburton, etc., etc., etc. Et nous n’avons pas nommé le ‘Big Chief’… En somme, tous les laquais à tous les niveaux qui se dépravent, jouent du gros bras tout en empochant en le faisant.
Le sentiment présentement, c’est qu’ils forment une majorité, donc être anti-Étasusiens c’est d’être contre l’attitude prévalante. Il a bien sûr tous ces gens que tu as nommé et bien d’autres. Il y eu Phil Donohue qui a perdu son poste à MSNBC pour avoir critiqué l’invasion des É.-U. en Irak ; Transcription et vidéo à l’adresse : http://www.democracynow.org/hardball-060731.shtml
Il y a une telle mainmise sur les médias aux É.-U. pour n’exposer qu’un point de vue favorable à l’action armée, les médias conservateurs qui appuient les Républicains sans réserve, qui démonisent tous les opposants. Ne pas le faire est à ses risques et périls.
Même que deux producteurs de Fox News à Amman ont démissionné pour protester contre la couverture de leur réseau : dans leur lettre de démission, Serene Sabbagh and Jomana Karadsheh écrivaient « Nous ne pouvons plus travailler pour une organisation que proclame d’être équitable et équilibré alors que vous en êtes tellement loin. »
J’achève, mais tu auras compris. On peut presque parler d’un climat fascisme avec Guantanamo, Abou Grahaib, les libertés (médias, civiles) limitées.
Même chez toi Richard, il y a une tendance à exposer des positions qui penchent plus à droite. Je respecte que tu aies des opinions de droite, on en a tous en vieillissant, mais la Droite, surtout l’argentée, à une tendance facile à rejeter tout ce qui lui est contraire. Ton co-animateur Sylvain l’a bien dit lors de l’entrevue avec Nathalie Elgrably en déclarant ne pas croire en la générosité des riches, zéro compassion. Mais pour se défendre, ils seront prêts à tout démolir au propre comme au figuré.
Sans rancune
« Il y a une telle mainmise sur les médias aux É.-U. pour n’exposer qu’un point de vue favorable à l’action armée, les médias conservateurs qui appuient les Républicains sans réserve, qui démonisent tous les opposants. Ne pas le faire est à ses risques et périls. »
Faux, très faux. Encore de la grande généralisation. Ce dont vous parlez pointe vers Fox News, et c’est tout. Tout le monde sais que Fox est une machinebiaisé pour les Républicains. Mais Fox News ne constitue pas l’ensem,ble des médias américains, bien au contraire! Depuis le jour 1 (sept 11) que les médias américains regorge de débats, d’anti-guerre vs pro-guerre, d’anti-bush vs pro-bush, des tables rondes, des critiques hauts et forts, des Michael Moore, des Jon Stewart, des éditoriaux du New York Times, etc.
Ça deviens vraiment énervant de voir les anti-américains résumer l’état des médias américains à son plus crétin dénominateur: Fox News. Renseignez-vous que diable!
Effectivement le terme les « américains » ne fait aucune discrimination entre les divers individus qui peuvent être définis par ce terme. Comme accuser la « gauche » de toute sorte de méfaits n’est pas plus clair sur qui le terme vise (Monsieur Carrière en donne un bon exemple. Comment le lecteur pouvait il savoir que go-gauche québecoise visait: »l’idéologie de la gauche Québécoise qui est anti-américaine » – d’ailleurs c’est toujours pas plus clair qui il vise dans ce cas sinon qu’il souhaite insulter ceux qui ne partagent pas ses vues).
Et je suis tout à fait d’accord qu’il serait mieux de trouver un autre terme. J’essai pour ma part de viser le groupe précis dont il est sujet. La vérité toutefois c’est que tout le monde continuerait à s’enmêler les pieds dans les fleurs du tapis dans les termes choisis, car pas suffisement précis, ou englobant, etc..
Les « américains » de toute façon, sont les premiers a utiliser ce terme de façon éronné pour des raisons de propagande. Des déclarations comme « le peuple américain ne tolèrera pas les actions de Saddam Hussain » blablabla, sont fausses puisqu’elle ne représente pas plus l’opinion de la majorité des américains.
Toutefois, le language a ceci de merveilleux qu’il permet de définir certains termes en fonction de leur contexte. Evidemment on peut toujours s’en servir pour les fins de la propagande de son idéologie, mais jusqu’à présent ceux que j’ai entendu tenir des propos contre les « américains » ce qu’ils visaient c’est ce que décrit justement Monsieur Pluteau. Et en général, c’était très clair au vues de leur propos. D’ailleurs, il me semble que ce message de Madame Rodes est apparu dans le cadre de conversation qui ne laissait pas de doute qui était visé par ce terme. Maintenant je ne suis pas retournée voir, et je suis d’accord qu’il faudrait faire tous un effort pour être plus précis et éviter de donner des sens de propagandes à des termes(tels « terroristes », « communisme », « anarchisme » qui sont souvent redéfis
Martineau, Martineau, Martineau…
1-Non le racisme anti-américain n’est pas le seul racisme socialement acceptable, car il y a des personnes qui ont des tribunes publiques qui eux même tiennent des propos racistes et qui voient des anti-américains primaires dés que les gens osent critiquer le Pays de l’oncle Sam dans ces dérives mondiales. un indice : regarde un miroir!!
2- tu dis : » Parlant de racisme, avez-vous remarqué? Plus personne ne dit le mot « Juif », maintenant. On préfère parler de « haute finance internationale ».
Là, c’est toi qui ressort un vieux cliché antisémite, tellement vieux et tellement ridicule qu’il est devenu presque obselète et qu’on entend de moins en moins.
S’il te plait Martineau, force toi un peu. un peu plus d’arguments sérieux dans tes reactions ne te feraient pas de mal.
Sinon, je te propose un sujet de ton niveau : tiens, pourquoi ne pas parler de Paris Hilton?
Quel mépris et condescendance! Qu’est-ce que S.Reban fait sur ce blogue? Est-ce pour mieux haïr Richard Martineau. Ce qui fausse la perception ce sont les préjugés. Juste à lire M. Reban on peut se permettre de supposer qu’il fait de la projection. Ce qu’il voit chez les autres n’est peut-être que le reflet de lui-même.
Premièrement Richard Martineau est le premier à utiliser le mépris, par exemple il traite bien des gens de zouf dont Alexandre Trudeau. Et ce simplement par ce qu’il est en désaccord avec eux.
Sahre a autant le droit de s’exprimer sur ce blogue que toi. Ce n’est pas parce que tu n’aimes pas ses opinions qu’il devrait se taire.
Martineau peut bien utiliser le mépris si ça lui chante, c’est SON blogue !
Mais si Sahre le méprise et maudit ce qu’il écrit, que diable vient-il faire ici ?
Je m’excuse mais nous avons le droit de donner notre opinion, même si elle défavorable au patron. Si Martineau a le droit d’être méprisant, il faut qu’il s’attende au retour de l’ascenceur.
Sacré dilemme, je les aime ou je ne les aime pas ?
Pour être honnête dans ma présentation, j’ai bien dit honnête et non objectif, je précise que mon point de vue est celui d’un européen, je suis français, et au passage vous remercie de me permettre d’échanger avec vous.
Ils fascinent, ils irritent, ils emportent tous les suffrages, ils focalisent toutes les répulsions, et si au fond c’était plus simple que ça. Aimer les américains, aimer les français, aimer les québécois, aimer les allemands, ne veut pas dire grand chose. Evidemment je préférerai toujours certains américains à certains de mes concitoyens peu recommandables.
Etre en désaccord avec certains aspects de la politique américaine ne signifie pas pour autant faire de l’antiaméricanisme.
L’Allemagne et la France ont des liens et des relations très solides, et pourtant nous sommes souvent en désaccord sans que cela ne pose de problèmes majeurs, on discute et on rapproche les points de vue.
Quelqu’un de raciste, arrogant, méprisant, profiteur est quelqu’un d’haïssable pour ces raisons et seulement ces raisons et non parce qu’il serait américain, canadien, italien, allemand ou français.
Vu d’ici le désaccord que l’on peut quelques fois avoir avec la politique Bush réside surtout dans l’impression donnée par cette politique, de décisions ne prenant pas en compte tous les paramètres de l’environnement dans lesquelles elles s’exercent et d’un manque de mise en perspective, d’où le désaccord.
Lequel désaccord est interprété par les américains comme un anti américanisme tant ils semblent faire bloc, tout au moins c’est l’idée que nous en donnent les médias. La question est : font-ils bloc par perte de tout sens critique, ou par manque de certitude quant à l’idée de constituer une authentique nation.
Je n’ai pas la réponse à cette question, je n’ai pas compétence à y répondre, mais une chose est sûre je préférerai toujours être anti américain à New York qu’anti iranien à Téhéran.
Si ca peut te rassurer,je n’ai aucune haine envers Martineau ni envers qui que ce soit sur ce blogue. Quant au mépris et au langage condescendant, je suis désolé mais Martineau est le premier a les utiliser et souvent même (zouf, imbécile etc…).
De plus, je n’ai pas maudit Martineau !!!
Si mes opinions ou mon langage ne te plaisent pas, c’est bien de valeur, tu n’as qu’à pas me lire.
Je comprends ta réaction Robert. Mais dans un blogue les échanges sont inévitables. Quand un blogueur fait un intervention qui ne plaît à d’autres il y a des réactions. On ne peut pas empêcher ça. Un blogue est un lieu de discussion. D’ailleurs ton message plutôt provocateur sur le 11 septembre a suscité bien des réactions, certaines amusantes. Tu ne pouvais quand même pas imaginer que personne ne réagirait. Comme on dit en bon québécois « ça fait partie de la game ».
Monsieur Martineau, relève, à juste titre, et à l’aide d’un de ses contributeurs, le problème de la généralisation à outrance qui semble être en vogue.
Puisqu’il est difficile d’attaquer une personne ou même une politique, qu’il faut rechercher, documenter, appuyer, il est souvent plus facile de tomber dans la banalité de la généralisation et ainsi pouvoir affirmer, en se sentant conforté par l’assurance que tout le monde pense ainsi, que les « américains, y sont d’même ».
Le peuple américain, encore plus bigarré que ne le laisse entrevoir le texte de l’article ici, est à la fois une unité, une mappemonde en miniature, un arc-en-ciel d’opinions tellement vaste qu’il défie l’imagination, mais nous n’en voyons que ce que Radio-Canada veut bien nous en montrer.
Le vrai drame de la généralisation se joue toutefois dans le quotidien, où la langue de bois finit par s’installer par peur d’exclusion. Afficher une opinion un tant soit peu « originale » équivaut à l’excommunion, ou au retrait de sa carte du parti rouge.
Merci de dénoncer cet ostrascisme ambiant.
Mme Alexandra, des paroles telles ‘une nation de gros ados irresponsables vivants sur le bras des pays pauvres’ ou encore ‘Quel genre de pervers peut ressentir de l’empathie pour un Américain?’ (et oui, je reprends ici les propos de Mr. Rivard comme exemple car ce n,est pas non plus la première fois que j’entends de tels propos)ne laisse effectivemetn pas de doute quant au racisme qu’ils laissent transparaître. Je suis d’accord avec Mr. Martineau lorsqu’il dit que le racisme envers les américains est devenu tolérable alors que remplacer le mot américain dans les phrases précédentes par le mot musulman, et vous aurez été probablement la première à crier au racisme.
Je trouve franchement INSUPPORTABLE les messages personnels que certains s’adressent entre eux. Il est tout à fait possible de réagir à un commentaire en évitant de s’adresser uniquement à une personne en particulier. Par exemple: « Quelqu’un a émis l’opinion que… je suis en désaccord parce que… ». Pas nécessaire d’écrire « Mon cher untel/unetelle tu as tout à fait tort… ». Tout ça fait très « donneur de leçon » et c’est vraiment lassant.
Pardonnez moi Isabelle Bégin, mais un rapide mot à Sam Sakr.
C’est fait. J’étais aux USA, j’ai discuté avec des américains, j’ai été bien reçu y compris quand ils savaient que j’étais français. J’ai débattu avec certains sur la question de l’Irak malgré mon piètre anglais, et je ne me suis ni fait insulté, ni frappé, ni prendre à parti. Probablement alors suis-je tombé sur des exceptions, il s’agissait pourtant d’américains « moyens » et non de brillants intellectuels, et tout s’est bien passé.
Pour ma part je ne fais pas parti de ceux qui estiment que les visions monolithiques sont de nature à permettre les rapprochements. Je n’ai pas abdiqué ma façon de penser là bas, simplement j’essaie de comprendre le point de vue de l’autre sans arrogance sans mépris sans invective et sans abdiquer mon point de vue.
Je vous accorde toutefois que n’étant pas naif et connaissant la « haine » que semble développer certains américains envers les français, tout au moins selon ce que Fox nous en dit, je n’ai pas eu le relâchement et la liberté de parole que j’aurai eu avec un allemand, un italien ou un espagnol, et que j’étais très attentif à mes propos et à la façon dont je les formulais.
Excusez moi encore pour avoir une réponse personnelle.
La diversité des opinions, voilà l’intérêt d’un blogue où l’échange de propos s’exerce. Vous en avez pas fini avec Robert Rivard, c’est un provocateur de talent, pervers sur les bords mais d’une grande efficacité. J’ai déjà eu affaire à lui sur un forum politique. Je ne me souviens plus de son pseudo, mais ici il peut assumer. S’il visite le blogue de Martineau régulièrement, je vous souhaite bien du plaisir 🙂
La liberté d’expression a quand même bien des limites aux USA. Prenez le cas de Susan Sarandon qui a reçu des menaces et qui a perdu un contrat avec un organisme du type Centraide à cause des ses positions anti-guerre.
On peut prendre le cas d’Edward Saïd, cet intellectuel palestinien américain qui fût victime d’une terrible chasse aux sorcières à l’Université de Columbia où il enseignait, parce qu’il avait lancé une pierre pour marqué le retrait israélien du Sud-Liban en 2000. Plus récemment Joseph Massad, un autre intellectuel palestinien américain qui enseigne à Columbia, a été victime d’une autre répugnante chasses aux sorcières, de la part notamment de Campus Watch, pour ses prises de position contre la politique des États-Unis et d’Israël.
Cette habitude de mettre tout un peuple dans le même panier me semble un réflexe très naturel. Pas besoin d’aller très loin. Pour avoir travailler et étudier dans différents coins du Canada (extérieur du Québec), les Canadiens ont souvent une image monolithique des Québécois, image souvent transmise par leurs media. Et les Québécois, eux aussi, ont cette image médiatique d’un Canada monolithique. Pourtant, un Albertain du nord est sensiblement différent d’un Vancouverois ou d’un type de Halifax.
Pour en venir aux E-U, sa politique extérieure et son système social m’exaspèrent. Mais, après y avoir fait plusieurs séjours, j’y ai rencontré principalement des gens chaleureux et accueillants (malheureusement quelques épais aussi)prêts à t’aider au besoin. Des gens qui votent pour cette politique extérieure et ce système social. Mais qui, dans le quotidien, sont humains.
Un autre exemple. Présentement, je vis en Argentine. Il y a 4 ans, qund je suis venu en Amérique du sud pour la première fois, j’avais cette image monolithique des Latinos. Salsa y comida picante. Les Antilles, quoi. Pour le Vénézuela et la Colombie, c’est encore assez vrai. Mais de l’Equateur jusqu’à la Terre de feu, c’est une autre Amérique latine. Ciao, le monolithe.
En terminant, si vous voulez énerver un Argentin (en Argentine ou à Montréal), demandez-lui s’il aime ou danse le tango. Si vous tombez sur un Porteño (habitant de Buenos Aires), peut-être. Personnellement, je n’en connais qu’un qui apprécie cette musique qui est presqu’exclusive à Buenos Aires. Ne pensez pas apprendre ou entendre du tango en Patagonie ou dans les provinces du nord. Le monolithe se brise drette-là.
Pourquoi seulement les initiales? Je ne veux pas passer pour un de ces anonymes. Je persiste et signe EG = Éric Gagné.
Isabelle Bégin, vous avez raison!
« L’anti-américanisme décrit une position dédaigneuse, méfiante ou hostile vis-à-vis de la politique des États-Unis d’Amérique, de l’organisation de leur société, de leur histoire ou de leur culture. Le terme et le concept sont cependant rejetés par la plupart des détracteurs des États-Unis, qui considèrent le terme comme un repoussoir destiné à rejeter toute critique. »
« Dans certains cas, la cristallisation de l’anti-américanisme est vue comme de la xénophobie. »
« Roger Garaudy(…) donne cette définition de l’anti-américanisme: « L’anti-américanisme n’est ni une forme de nationalisme ni de racisme ni d’aucune forme du refus de l’autre, d’un autre homme ou d’un autre peuple. Il est la lutte contre un système, contre une conception de l’homme et d’un mode de vie. » »
« Noam Chomsky(…)écrit : « Le concept d’anti-américanisme est intéressant. Son équivalent n’est utilisé que dans les États totalitaires et les dictatures militaires. Ainsi, dans l’Union Soviétique, les dissidents étaient condamnés pour anti-soviétisme. C’est un usage naturel parmi les personnes avec des instincts totalitaristes bien implantés qui identifient la politique de l’État avec la société, la population, la culture. A contrario, les personnes ayant tant soit peu d’esprit démocratique traitent ces notions ridicules avec dédain. À supposer qu’une personne en Italie qui critique la politique italienne soit condamnée comme « anti-italienne », l’événement serait considéré comme trop ridicule même pour que l’on puisse en rire. » »
« Tout le problème de ce concept repose sur le préfixe anti-, qui n’est pas, d’un point de vue linguistique, compatible avec la modération. L’anti-américanisme est donc forcément total. Comme l’anti-soviétisme qui avait court au temps de l’Union soviétique, l’anti-américanisme est forcément primaire, même si cet adjectif concerne en premier lieu celui qui l’utilise afin de ne pas avoir à débattre avec lui. »
C’est drôle de voir tout ce monde essayer de justifier ou de condamner l’anti-américanisme. Essayer de le comparer à l’antisémitisme, à l’antimusulmanisme ou l’antiparis-hiltonisme.
Pourquoi on devrait tolérer quelque anti-isme que ce soit?
Peu importe l’argument qu’on tentera d’apporter pour avoir raison (parce qu’on s’entend que tout le beau monde qui s’obstine sur ce blogue le fait dans le but non-avoué mais évident de se gonfler la poitrine avec « ses » propres opinions et l’orgueil de les voir afficher sur un site internet).
Bon, je me suis perdu dans ma parenthèse ;O)
Peu importe l’argument, donc, qu’on essaie d’apporter pour justifier quelque -isme que ce soit, est dirigé envers un GROUPE, et finit par avoir des conséquences néfastes sur des INDIVIDUS.
J’étais en Europe l’automne dernier et je jasais avec des Américains, qui étaient presque soulagés que je ne les insulte pas tout de suite après qu’ils m’aient avoué, tout bas, leur nationalité. Pourquoi? Parce qu’ils se font cracher dessus et doivent dire au reste du monde qu’ils sont canadiens pour se faire accepter.
Ce n’est pas pire que la façon dont on pointe du doigt les arabes ou les juifs, et c’est justement ce que je crois que Martienau voulait exprimer quand il parlait de l’anti-américanisme politically correct.
Et pourquoi en vouloir à une catégorie de gens, pourquoi ne pas en vouloir à leurs idées?
Quand je parle avec un fédéraliste, je suis capable de faire la différence entre ses idées fédéralistes et sa personne, malgré que je sois souverainiste. Ce qui fait que ça m’est possible de cohabiter avec plein de gens.
On croit trop tout savoir, tout connaître mieux que tout le monde.
Et on l’exprime trop, comme justement tous les connards qui s’insultent (!!!!!!!!!!!!) sur ce blog…
Comme le disait Ferris Bueller, Tous les -ismes, c’est de la merde.
Les opinions c’est comme des culs, tout le monde en a et tout le monde pense qu’il n’y a que le leur qui sent la rose.
Ce que je trouve platte c’est que c’était un petit coin tranquille il n’y a pas de cela longtemps. Et la Paf! comme des mouches sur de la marde ça s’est rempli au point qu’on se croirait dans un métro au Japon à l’heure de pointe. Oui, on ne s’y reconnait plus et c’est _______ (ça va de décevant à carrément agaçant, à vous de choisir).
On se corrige les fautes, on fait la leçon, on se fait la conversation quand ça ne vas pas jusqu’à l’invective. Pas fort et surtout pas à sa place.
J’ai hâte que ça redevienne comme c’était.
Ha oui! j’allais oublier « death to America! »
Longue vie aux Américains!
Est-ce que tu t’inclus dans le lot Patrick? Tu donnes pas ta place toi non plus. Ceux et celles qui ne pensent pas comme toi ont autant le droit de donner leur opinion.
Oui, c’est vrai que le racisme existe à l’égard de plusieurs nationalités. Mais ce qui est particulier avec le racisme envers les américains, c’est qu’il s’agit du seul qui peut être diffusé sans gêne, publiquement, dans les média, par des personnalités. Ça donne même un genre branché, esprit critique, progressiste, de gauche.
Alors que les autres racismes s’expriment de façon plus voilée, parce que l’on sait qu’ils ne sont pas acceptés officiellement. Ça donne un genre rétrograde, ringuard, réactionnaire, de droite.
L’antiaméricanisme n’est pas que la simple critique de certaines des politiques extérieures ou de certains aspects du mode de vie. C’est tout à fait sain de faire de telles critiques lorsqu’elles sont argumentées et de bonne foi. L’antiaméricanisme, c’est de faire des États-Unis le bouc-émissaire de tous les problèmes du monde. Et cela arrive souvent.
« Il s’agir d’hair les américains pour ce qu’ils font ».
Tous les racistes disent la même chose: « Moi, je ne suis pas raciste. Si je hais les noirs, ou les juifs, ou les musulmans, ou les américains, ou les …, c’est parce qu’ils font ceci ou cela ».
Toujours la même rengaine.
Il n’y a pas si longtemps (au temps de Clinton) les États-Unis étaient un pays admiré et respecté par la majorité dans presque tous les pays du monde, incluant le Québec. Moi-même, si à l’époque on m’avait proposé du travail là-bas j’y serait allé en courant. Pas aujourd’hui.
Pourquoi? Je suis incapable de sentir ces extrémistes qui ont pris le pouvoir et qui ont réussi, par je-ne-sais quels moyens, de faire passer pour traitres tous ceux qui sont en désaccord avec eux.
Leurs actions illégales et immorales (guerre en Irak, torture, enlèvements, etc.) ont divisé le monde et semé la discorde entre des pays normallement alliés (pensez à l’isolement de la France, démonisée par son refus d’une guerre inutile).
Aujourd’hui mon estime pour les états-uniens a considérablement baissée et je n’ai aucune gêne à me sentir anti-américain.
Mais… Quand on dit « les américains », c’est comme quand on dit « les français », « les québécois », « les chinois »…
Pour personne (j’espère) il ne s’agit de mettre TOUS les ressortissants d’un pays dans le même panier.
Mais… On ne peut pas négliger le fait que les pays aussi ont une âme ; et que cette âme est composée de celles de la MAJORITÉ des ressortissants dudit pays.
Alors… Quand on dit « les américains », « les français », « les québécois », on parle des caractéristiques d’un peuple considiré du point de vue de sa majorité, de sa Culture, de son Histoire, etc.
Donc… Si je traite les américains de cons, les français de gueulards, les québécois de moutons, ce n’est pas du racisme, ni de l’antiaméricanisme, ni de l’antifrancisme, ni de l’antimoutonnisme, c’est tout simplement de souligner un trait de caractère propre à un grand nombre des habitants d’un pays.
Le reste, c’est des discours de vierges offensées. La droidroite québécoise s’offense rapidement si quiconque ose dire quoi que ce soit contre leurs amis étazuniens.