Ce matin, Le Devoir publiait un texte sur Claude Blanchard. Extrait:
Dans Montréal P.Q. et Omertà, le naturel de l'acteur crève l'écran. Ce n'est pas un hasard. Claude Blanchard avait tout le bagage pour interpréter ces mafiosi. L'homme n'a jamais caché sa profonde amitié pour la famille Cotroni, et plus particulièrement pour Vic, avec qui il dirigera le French Casino au milieu des années 50.
«Les Cotroni sont plus que des amis, ce sont mes frères», a-t-il souvent répété. «Nous avons été élevés dans le même milieu», rappelait le comédien, qui a vécu une enfance très pauvre passée dans l'est de Montréal.
Claude Blanchard avait aussi été mêlé à la controverse entourant la participation de Jean-Pierre Ferland et de Ginette Reno au mariage d'un membre des Hells Angels, en 2000. Il avait servi d'intermédiaire entre un proche des mariés et Mme Reno pour la convaincre d'aller chanter à la cérémonie.
Ça ne vous rend pas mal à l'aise, vous, ce copinage avec la mafia et les Hell's? Merde, ce sont des criminels, des tueurs, des gars qui cassent des gueules!
Ce n’était pas un ange Claude Blanchard…Mais moi je suis une sainte qui pardonne tout, ou presque…
Sans regarder du côté de ses fréquentations, juste celui de l’artiste qu’il était… Ben je me suis souvent expatriée les tripes sur le plancher à force de rigoler…
Et pour ce qui est d’Omerta, je reste silencieuse…
C’est un trade mark québécois de flirter avec l’illégalité (pensons à la bière du même nom), et même le terrorisme (pensons aux amis du Hezbollah). Est-ce par inconscience ou par ignorance ? Je pense que c’est plutôt par complaisance, par absence de sens éthique. Le québécois a une définition élastique du bien et du mal, ce qui lui permet d’osciller et de pencher de temps en temps du côté du mal. Mais il y a un danger à flirter avec le diable c’est de devenir comme lui.
Non, je ne suis pas mal à l’aise.
M.Blanchard au moins jouait franc jeu.
Il n’a jamais caché sa sincère amitié pour la famille Cotroni.
Car pour lui avant d’être des mafieux les Cotroni avaient été des amis d’enfance.
Ils avaient un intérêt commun, leurs souvenirs les bons comme les mauvais.
Merci M.Blanchard, je vous aimais beaucoup.
Je suis beaucoup plus mal à l’aise, avec l’hypocrite copinage des politiciens et des pushers de grands projets au Québec présentement.
Mal à l’aise car eux n’ont qu’un intérêt….Faire de l’argent.
Et comme les politiciens avec ces pushers de grands projets dépensent mon argent (argent public)… j’ai un malaise oui!
Pourtant ce ne sont pas des tueurs, ils ne sont pas considérés comme des criminels, ne cassent pas de gueules mais….
Ces politiciens avec réseau de petits namis (toujours les mêmes), m’inspirent un grand malaise parce que leur jeu est caché.
Saurons-nous un jour la vérité:??????
– Sur l’argent sale des commandites…qui en a profité le plus.
– Sur les millions disparus des Internationaux Sports Montréal et les Mondiaux aquatiques de Montréal 2005 (ISM-Équipe Serge Savard).
– Qui avait signé le contrat dit « confidentiel » du suicidé Yvon DesRochers.
– À qui rapportera la vente d’une montagne pour faire des condos,
vente endossée par notre bon ministre Béchard, qui veut notre bien et l’aura.
– Qui au gouv. soutient la mafia pharmaceutique et le prix des médicaments.
Vous n’avez qu’a y ajouter vos copinages pour allonger la liste…..
Non, je ne ressentais aucun malaise avec M.Blanchard et ses amitiés.
Car la position des deux parties était claire et connue de tous.
Les accointances de Claude Blanchard aves la famille Cotroni sont connues depuis toujours. Comme vous le dites, ils ont grandi ensemble…Et puis, Vincent Cotroni a été l’employeur principal de Blanchard dans son cabaret. Et pas seulement de Blanchard…Tous ceux qui ont fait ce métier, à cette époque, sont passés par là…Doit-on croire que tous les artistes de la scène de ce temps là étaient liés aux actions de la mafia.
Le problème c’est qu’on voudrait que tout le monde soit pur, sans lien aucun avec le mal. Non seulement, on ne doit pas faire le mal, mais on ne doit pas le fréquenter…Consciemment ou pas.
Allez-y, Richard, faites l’inventaire de vos connaissances et garantissez-nous qu’à aucun moment de votre vie, vous n’avez côtoyé un crosseur, un criminel, voire un pusher…
Le mal il est là, partout, dans notre société. Il vit dans la vraie vie, et à moins que vous ne soyez un extra-terrestre, il est là, aussi près de vous. Devons-nous vous prendre pour un pestiféré pour autant?
Moi j’ai un ami qui est pro-Hezbollah. Dois-je cesser de lui parler? OK…Tout le monde dans sa boîte et on ne se parle plus…Bonjour la démocratie…
C’est vrai que les québécois ont le sens des valeurs élastique. Claude Blanchard était un bon gars, on va lui excuser tout le reste. Il a travaillé pour le pègre de Mtl, mais tout le faisait, alors fais-le donc ! Mom Boucher ça devait aussi être un bon gars pour les québécois qui ont trinqué avec lui au club med. La culture du pot c’est pas grave pour les cultivateurs qui le dénoncent pas aux policiers. Au Québec on a l’esprit ouvert, du moins on aime bien se le faire acroire.
On a le sens des valeurs, comme le ventre, un peut mou.
Est-ce que cette relation est dans le cadre d’activités criminelles?
Est-ce que monsieur B. est copain avec monsieur C. parce que ce dernier est un tueur, un casseur de jambes et un trafiquant de poudre à pâte?
Tout n’est pas noir ou blanc dans ce bas monde et pour répondre à votre question j’en ai absolument rien à branler de ce genre de copinage. Je crois seulement que ce genre de relation ne fait qu’alimenter les tabloïdes et les magazines à potins.
Voilà
Au moins les Québécois n’ont pas mis au pouvoir un politicien corrompu comme Berlusconi, admirateur de Mussolini.
En passant la mafia ça vient pas de la Sicile?
Oui, moi aussi ça me rend mal à l’aise le copinage de Claude Blanchard, une personnalité publique, avec des membres de la pègre. Et ça me rend mal à l’aise également de m’apercevoir que ça ne rend pas mal à l’aise plus de monde que ça.
Dire qu’on est si impitoyable envers les politiciens qui prennent des décisions qui ne nous plaisent pas (à chaque décision prise, la moitié de la population est furieuse, l’autre moitié est contente mais ne le dit pas) en les traitant de voleurs, vendus, etc… sans aucune preuve et sans nécessairement qu’il y ait un lien avec la décision qui a été prise.
Moi Richard, je m’en tape de qui était ses chums. Je veux juste que le monde sache que dans son fameux livre de blague « Bar en direct », Blanchard donnait comme définition de la mort: un manque de savoir-vivre.
Autre point souligné par une amie:
M.Blanchard portait fièrement sa cravate blanche, j’en garde un bon souvenir.
Aucun scandale rapporté sur sa vie malgré « son copinage » avec les Cotroni.
Sa cravate blanche était comme une marque de commerce, son indentité.
Elle restera dans l’imaginaire de tous.
Par contre, j’ai un grand malaise avec tous les beaux cravatés qui nous entourent, qui nous gouvernent:
– Les politiciens comme déjà mentionné hier (tous les partis confondus).
Il suffit de lire les 5 livres du Rapport Gomery + le Synopsis pour avoir toutes les preuves nécessaires d’un copinage douteux.
– Tant qu’aux ISM ( équipe S.Savard-Suicidé DesRochers et les Mondiaux aquatiques 2005).
Un rapport ACCABLANT de la FINA avril 2006, nous donne une partie des réponses.
Le silence de l’adm. Tremblay soulève oui un grand malaise….car elle possède la suite des réponses, mais se cache derrière la mise en demeure de la veuve du suicidé pour ne pas répondre….pourquoi?
En terminant, que dire des 2 cravatés célèbres:
– Martin Tremblay du Saguenay: accusé de blanchiment d’argent lié au trafic de la drogue ( un milliard approx).
– Et l’ami de tous Vincent Lacroix de Norbourg….Ah notre ami Vincent!
Et pourtant ces gens et leur copinage n’étaient pas des tueurs, ne cassaient pas de gueules, n’étaient pas considérés comme criminels…..
Et vive la cravate blanche!
Monsieur Martineau,
C’est la première fois que je viens sur votre blogue et à ce que j’y vois, vous semblez souvent donner votre opinion simplement pour en donner une… Pour ce qui est de Monsieur Blanchard, laissez-le donc reposer en paix ! Les gens qu’il fréquantait ne vous concernent en rien. Et ça ne lui enlève rien non plus.
Martineau nous fait la morale.
La morale cé bon pour les religieux, les frustrés.
Blanchard était un artiste. Le reste ne regarde personne.
Blanchard était un personnage public, donc ça nous regarde un peu qu’il fréquentait la mafia, et c’était son devoir de citoyen de dénoncer la pègre à la face du monde. Par manque de générosité et de courage, il ne l’a pas fait. À notre tour de dénoncer cette attitude. Au lieu de ça, on se met la tête dans le sable sur ce blogue.