Autre courriel de David Gagnon
En effet, c'est depuis la surexposition médiatique de Québec Solidaire que je remets de plus en plus de chose en question chez la gauche. Québec Solidaire est en train de symboliser tout ce que la gauche ne doit pas être.
Ce n'était pas très chic de voir Amir Kadir manifester lors de la venue de Collin Powell à Montréal. Une manifestation avec de nombreux drapeaux du Hezbollah et des gens qui scandaient "No More Israel" et "Down Down Israel". Et Amir Kadir qui déclare devant les journalistes: "Collin Powell devrait venir ici pour écouter les messages de paix des manifestants". L'ennemie de mon ennemie est mon ami, le nouveau slogan de la gauche.
Et là je ne parle même pas des dogmes économiques. Les gens de Québec Solidaire devraient comprendre que le seul moyen de faire fonctionner le socialisme c'est en utilisant le capitalisme. Pour distribuer la richesse, il faut d'abord la créer. Les pays scandinaves, très progressifs, sont aussi des pays très capitalistes. Les syndicats sont pour la mondialisation et l'évaluation de leurs membres (entre autre).
En passant je n'en revient toujours pas de la couverture médiatique disproportionnée qu'a reçu Québec Solidaire lors des derniers mois. Un parti avec même pas 10% du vote qui a quasiment eu l'exposure d'un parti national. Qui a dit que les médias penchaient à droite ? Ce faisant, Québec Solidaire a tout fait sauf faire progresser la gauche. En fait c'est paradoxal comme la gauche peut être devenue conservatrice en continuant de se battre pour des idées archaïques (du type marxistes-léninistes)…
Tout à fait d'accord.
Tiens, au risque de me faire vouer aux gémonies par les trois, quatre donneurs de leçon qui squattent mon blogue (au lieu de partir le leur – trop d'ouvrage, j'imagine…), je conseille à tout le monde de lire ÉLOGE DE LA RICHESSE d'Alain Dubuc.
Ce livre devrait être obligatoire dans toutes nos écoles.
L'idée de base est super simple, comme vous le dites: avant de distribuer la richesse, IL FAUT EN CRÉER!!!!!!
Qu'est-ce qu'il y a de si choquant, de si révoltant, de si à droite, de si inacceptable dans ce propos?
Pour sortir de l'argent de son porte-feuille, il faut d'abord en faire entrer!!!! Et pour en faire entrer, dans le paysage économique actuel, il faut être COMPÉTITIF.
Même un enfant comprendrait…
Explique un peu plus ton propos cher donneur de leçon! Pourtant la richesse existe. Je travaille dans une multinationale de l’assurance et je peux te dire que la richesse au Québec et au Canada.
C’est drôle, mais tous ceux qui ne sont pas d’accord avec toi sont « des donneurs de leçon »! Eh toi tu n’en donnes jamais. Je me rappelle encore les trois courriels de bêtises que tu m’avais envoyé parce que j’avais critiqué un des tes points de vue.
Pour ceux qui comprennent un peu mieux l’économie que Monsieur Martineau, y inclus les enfants de douze ans, et qui on compris depuis longtemps qu’il n’y a rien de bien capitaliste à nos économies complètement subventionnées et plutôt très protégées, qui on lu l’article du magazine très conservateur The Economist qui expliquait à ses lecteurs il y a quelques semaines de cela que l’écart entre riches et pauvre allait en grandissant, et que le salaire des pauvres ne progressaient plus, alors que celui des riches était exponentiel, bref pour ceux qui ne font pas parti de ces super riches et qui sont vraiment préoccupé par l’avenir je vous suggère de faire un tour sur le site suivant:
http://www.ecodema.org/.
On y discute d’alternatives économiques ou l’économie se trouverait démocratisée. N’ayez pas peur, il ne s’agit pas de dogmatisme mais d’un forum pour ceux qui veulent réfléchir à un avenir meilleur pour une multitude de gens et qui sont prêt à débattre de leurs idées (pas à les enfoncer dans la tête des gens – oh, et ils vous feront pas tout pleins de sous entendu que vous devriez aller voir ailleurs si vous ne pensez pas comme eux – ils cherchent des arguments interessants – pour avancer). Les types qui ont fondé ce site sont par ailleurs pas débiles et sont bien conscient de qui sont nos voisins. Bref, à voir. A moins que vous préfériez servir les riches.
Le Québec a le potentiel d’être un pionnier mondial en matière d’énergies renouvelables, d’inventions écologiques, de technologies, d’agriculture biologique, etc, bref, d’être un pays vert fort rentable où la confiance sociale pourrait revenir solide et où les projets ambitieux pourraient pousser comme des champignons.
Je suis d’accord, la gauche se gaugauchise, si on veut…
Moi je suis écologiste. Je suis pas un « primitiviste ». Ni ne suis un « écolo végé radical papier brun ». Ni à droite, ni à gauche, je fonce au milieu et j’encourage le progrès, si le progrès est réellement progressiste et s’il répond à des principes de respect de l’environnement. L’Islande est un bel exemple. Le Québec pourrait l’être, au Nord de l’Amérique.
Le Québec, c’est pas les USA, ni le Canada, et je pense qu’il faut absolument en finir avec notre idiotie moutonnesque et notre inconfiance pathologique. À l’ère de l’information, avec les changements climatiques qui nous marqueront d’ici les 100 prochaines années, je suis en faveur de ce qu’on appelle « L’Écologie Politique ».
« Même des enfants comprendraient »… alors vite, inscrivons ÉLOGE DE LA RICHESSE au programme du primaire.
Pas de danger avec ce go-gauchiste de Charest au pouvoir…
1- Les Grandes entreprises qui font déjà des profits respectables sont subventionnés à hauteur de 5 MILLIARDS par année !!!!! (en 2003, le gouvernement a commencé à les diminuer timidement)
2 – les grandes entreprises profitent déjà d’un taux de taxation trés compétitif au Québec!
3 – les paradis fiscaux coûtent à peu prés 2 Milliards par année au Québec!
Ça fait pas mal de richesse ça non ?!
Pour attirer des entreprises ici, Le Québec peut e^tre compétitif en ayant une main-d’ouvre qualifiée et les entreprises québécoises doivent miser sur l’innovation pour concurrencer les marchés asiatiques. (car il ne faut pas se leurrer, on ne pourra jamais concurrencer les salaires de ces pays, sauf si on paye nos travailleurs 0.12$/heure.)
D’ailleurs, à ce titre, le gouvernement (landry et charest) a toujours soutenu la formation de la main-d’ouvre et l’innovation par différents programmes. (sans compter les conditions que j’ai cité au début.)
C’est vrai que ça a l’air facile à comprendre dit d’même. Mais moi, y a kekchose qui m’échappe (tu peux demander à ton pote Dubuc de t’aider – d’ailleurs en passant ça fait au moins 2 fois qu’on a droit à l’éloge de cet É:loge de la richesse): si c’est si simple à comprendre, comment ça se fait que dans le plus grand producteur de richesse au monde (you know who…) il y a encore des pauvres (plus de 15% de la population)? Qu’il y a de plus en plus de « working poor »? Que l’écart entre riche et pauvre augmente tout le temps?
Ce serait-tu parce que, entre 1990 et aujourd’hui, 90% de la nouvelle richesse créée dans ce pays si égalitaire a profité à environ 10% de la population? Toute qu’une distribution…
Je ne dois être qu’un gauchiste ignorant pour avoir de tels interrogations…
Créer de la richesse, c’est primordial. Pour qu’elle soit maximale, il faut qu’il y ait le moins possible d’exclus. Il faut donc beaucoup d’humanisme.
À la Fête du Travail, j’écoutais l’émission de Radio-Canada intitulée .com. On y parlait du taux de burn-out et d’absentéisme dans les entreprises. On expliquait une chose évidente : si l’employeur ne regarde que les coûts sans penser à l’employé, il en paiera chèrement le prix. À cause de cette vérité de La Palice pas toujours respectée par les employeurs, ça a coûté deux fois plus cher de CSST. Les employeurs soucieux de leurs salariés n’avaient pas à payer pour ça. Donc, prendre soin de l’être humain, c’est bon pour l’économie. Pas besoin d’un QI de 200 pour comprendre ça.
L’humanisme, c’est aussi protéger les ressources naturelles afin que l’homme ne manque ni de travail ni de biens fabriqués avec ces mêmes ressources à court ou à long terme. Encore là, c’est l’évidence. Il faut replanter des arbres, réensemencer les pêcheries, recycler le métal, etc. Pourtant, le discours des industries est purement capitaliste. Le capitalisme est un système génial, mais s’il ne se double pas d’humanisme, il est condamné à périr. Avec le capitalisme seul, l’économie va bien fonctionner un temps, mais les gains engendrés vont fondre parce qu’il faudra payer des pots cassés que l’on n’aurait pas eus si on avait vraiment fait preuve d’humanisme. Laisser un pauvre sans travail, c’est se priver de ses impôts et de son pouvoir d’achat. Attendre pour soigner un malade, c’est risquer fortement que son état s’aggrave et coûte plus cher. Etc.
Vraiment, est-ce de la gaugauche gnan-gnan que de proposer un modèle qui améliorera le sort des gens ? Que ce soit QS ou un autre parti qui m’amène un mieux-être, je m’en fous. L’important, c’est d’avoir une vie agréable. Mais il nous faut encore des preuves de la crédibilité de nos élus. Et ça, ce n’est pas encore démontré.
Même les enfants comprennent que lorsque l’on a des sous, on en désire encore plus et toujours plus.
L’idée derrière le capitalisme était qu’une fois sa petite chaudière remplie, la chaudière déborderait sur les autres. C’est cette idée là qui est fausse.
Une fois la chaudière remplie, les riches remplassent la petite chaudière par une plus grande et le débordement vers les pauvres ne se fait jamais.
Alors attendons d’être riche et entre temps, n’agissons pas.
Marie Hypérion
ayoye… c’est drôle, mais j’en vois partout de la richesse moi… dans les profits faramineux des compagnies pharmaceutiques et des banques, dans les grosses cabanes à westmount, dans les « jets » de paris hilton et de oprah, dans les paradis fiscaux… et pourtant, je suis plus pauvre que mes parents l’étaient à mon âge.
Etre plus compétitif? Quand on fait face aux Chinois qui n’ont aucune norme environnementale et travaillent à 2 cents de l’heure?
Le monde ne tourne pas rond et ce n’est pas en continuant sur la compétition planétaire et le néolibéralisme qu’on va régler quelque chose! Bientôt on va boire du lait de vache brésilienne parce qu’on ne sera pas assez « compétitif » avec notre lait d’ici.
L’économoie est une idéologie au même titre que la religion l’était avant. On a beau avoir toutes les justifications du monde l’injustice est là et elle reste inacceptable.
Je suis loin d’être go-gauche mais j’ai vraiment envie de voter pour Québec solidaire juste pour faire contrepoids à la quantité de gens qui pensent comme vous M. Martineau!
Combien de personnes pourrait-on nourrir avec la bouffe qu’on jette pour « créer de la richesse »? La richesse dont on parle ici, c’est le profit. Le profit, c’est une abstraction. Et si on jette de la nourriture plutôt que de la donner à ceux qui ont faim, c’est pour générer des profits, c’est-à-dire du pouvoir. Pour certains, profit, pouvoir, c’est synonyme de richesse. Pure bullshit! On a toute la richesse qu’il nous faut au plan matériel; on n’a aucun besoin d’en créer, mais on doit apprendre à s’en servir intelligemment, à ne pas la dilapider pour asservir. On doit apprendre à la partager et à la multiplier par la coopération et l’entraide au lieu de se prétendre « compétitif » alors qu’on est juste centré sur son petit besoin d’être le plus « big » (pour ça, on est bons en osti)!. Mais être inventif pour venir en aide au voisin, c’est tellement moins le fun que de se pavaner pour justifier ses privilèges! Dans un monde où il y aurait vraiment plus de richesse, les pauvres d’esprit ne seraient pas grassement payés pour débiter des lieux communs et Martineau serait juste un gars pas vite vite mais ce serait pas grave, on l’aimerait bien quand même, on le priverait pas de soupe pour si peu…
Les gens de gauche ont beaucoup d’argument pour étayer leurs convictions.
A part nous dire de lire ‘Éloge de la richesse,’
Pourriez-vous argumenter et nous dire pourquoi vous êtes de droite ?
Peut-être vous réussissez à nous convaincre de changer de camps?
Je me pose souvent la question, dans le vide bien-sûr: est-ce que tu as gagné TA vie, que lorsque tu es devenu riche, et est-ce que tu as connu la gloire seulement lorsque tu as passé à la télévision? Je crois qu’il faut ré-envisager notre façon de voir, de comprendre, et de constater les choses. VOus savez, une personne qui a toutes les richesses du monde n’est pas plus « intelligente » ou « créative » qu’un clochard. Ayant grandi dans la richesse et ayant eu des réponses toutes faites dans tout, le « Riche » a une imagination créative très limitée. Le « pauvre » aussi, car il s’est toujours considéré pauvre selon un critère établi par le riche. L’Artiste qui oeuvre le fait pour se libérer, pour fuir ce canevas par l’imagination. Celui qui crée pour faire de l’Argent, le fait inconsciemment pour grimper dans l’hiérarchie établie.
« Les buts de l’élite marchande sont manifestes: l’homogénéisation des individus, le nivellement des différences et l’étouffement de toute forme de contestation; leur nouvel ordre économique passe obligatoirement par le contrôle et la programmation complète des goûts, des désirs et des besoins des individus de façon qu’ils se conforment à leur programme de développement, ce qui assurerait en principe la stabilité politique et sociale dont ils ont besoin pour arriver à leurs fins. » – Yves Gagnon
« Avec la mondialisation du capitalisme sauvage et la conjonction des crises et des guerres qui se multiplient d’Est en Ouest et du Nord au Sud, le monde est devenu un périlleux labyrinthe. Voilà pourquoi il importe de rompre avec la thèse pernicieuse voulant que le marché détienne seul la clé du progrès humain. Refuser la dictature du marché, dénoncer son entreprise de dépolitisation et de désintégration sociale, c’est cela d’abord la résistance, l’apprentissage de l’indépendance réelle » – Pierre Vallières
Martineau, te souviens tu la fois que je t’ai écrit de façon courtois pour te demander quelque chose et que tu m’as répondu 3 paragraphes de bêtise en finissant par dire que ta priorité a toi dans la vie c’est le respect. Il me traite de tout les noms sans raison, il me parle de respect. La salle 2 martineau, la salle 2, ça urge. .
D’ailleurs tu réponds que des bêtises et insulter les gens, c’est ta marque de commerce par courriel.
J’ai souvent l’impression Martineau que, parmi ceux qui te répondent, tu te revois et ça t’enrage. Un miroir ?
Réflexion mon grand. Efface moi, fait moi bannir si tu veux. Mais fait réflexion et relit tes courriels.
Excusez-moi mais je trouve ça amusant d’entendre des soi-disant « experts politiques » qui voient du communisme partout! On croirait entendre les Bérêts Blancs de Gilberte Côté-Mercier et Louis Even qui traitent René Lévesque et Paul Gérin-Lajoie de marxistes et qui accusaient le PQ d’être un parti communiste!
Des « experts politiques » qui ne connaissent même pas la différence entre social-démocratie et marxisme-léninisme! Tout ceci me fait penser à la célèbre déclaration de Maurice Duplessis qui disait « L’instruction c’est comme la boisson y’en a qui digère pas ça ».
… Étonnant la dose d’agressivité qui se dégage des textes de certains participants à ce blog.
On pourrait discuter sans s’insulter les uns les autres?
Par exemple en traitant des idées plutôt que de ceux qui les expriment.
Quand j’disais qu’on part de loin…
c’était de ça, entre-autre, que je parlais.
désolé pour le court message mais il faut que j’alle pawner ma télévision pour me payer un 400gr. de café équitable…
le vrai monde? hé!
Vous avez raison M.Montminy mais c’est Richard Martineau qui génère ce climat en insultant systématiquement ceux et celles qui ne sont pas d’accord avec lui. Que ce soit zouf, imbécile, irresponsable, tous les beaux mots ou presque y passe. C’est normal que certains réagissent fortement. Je vous invite à relire son message:
« Tiens, au risque de me faire vouer aux gémonies par les trois, quatre donneurs de leçon qui squattent mon blogue »
« Même un enfant comprendrait… »
Richard Martineau aime ça provoquer les gens et il se plaint quand on lui réplique.
Hugo,
il est très normal que tu aies l’impression qu’il y ait de la richesse au Québec, de par ton métier tu interfaces avec les seuls gens qui ont de l’argent! Il ne faut pas oublier qu’il n’y que 1.2% des payeurs de taxes au Québec qui déclarent plus de $100000 par année et qui paiuent à eux seuls 25% des 17 milliards d’impôts sur le revenu des travailleurs! En Ontario, c’est 3.5% des travailleurs qui déclarent plus de $100000! C’est ça la richesse. Au Québec, avec 80% des gens qui font pas 32000 par année, avec le nombre démesuré de programmes que l’on se paie, on comprend que la province roule grace à 10-15% de ses payeurs de taxes.
Quand on parle de créer de la richesse, c’est pour en avoir a redistribuer sans attaquer le droit de chacun à jouir du fruit de ses efforts comme c’est le cas présentement. Oui il y a de la richesse au Québec, mais pas assez pour ce que l’on veut en faire. C’est ça le hic. En plus, cette course aux 25 cennes nous a amenés à surtaxer, surrèglementer et embourber l’État de hordes de fonctionnaires que l’on doit payer moins pour garder la balance. Des programmes? Certainement. Aider les citoyens? Absolument. De bons filets sociaux? Définitivement. Mais le tout devrait être en fonction de notre capacité ACTUELLE de payer, doté de mécanismes clairs de régulation (e.g. Plus d’argent lorsque sur l’assistance sociale mais pour un max de deux ans, tout en prenant la formation dictée par l’État. Comme en Suisse!) le tout en garantissant notre compétitivité face aux territoires environnants quant à l’attraction de capital et de main d’oeuvre ce qui n’est pas le cas présentement.
Au plaisir,
Stéphane Lessard
Merci Stéphane pour ton commentaire. Quand je parlais de richesses je parlais des profits énormes engrangés par les grosses compagnies. En passant je ne fais pas affaire avec les grosses poches mais avec les PME de 24 employés et moins.
Claude Picher a déjà prétendu que les banques canadiennes « sont pauvres »!
Créer de la richesse est-ce que ça veut dire enrichir encore plus les grosses compagnies?
En fait je ne suis pas très politisée mais je ne peux que saluer les démarches de ceux qui dénoncent les graves excès du capitaliste.
Ça m’écoeure quand je vois les banques se pétées les bretelles avec leur rapport trimestiel de bénéfice présenter comme si c’était des héros qu’il faudrait applaudir. Gros profit au gros profiteur pour ne pas dire voleur.
Madame Brodeur, Je suis tout à fait d’accord avec votre réaction par rapport aux banques.
Ma tante a travaillé 39 ans pour une de ces charmantes banques canadiennes (qui soi-dit en passant, font parmi les plus gros profits au monde dans le milieu banquier). Sa banque a été vendue il y a quelques années, et par je ne sais trop quel moyen, ils ont trouvé le moyen de mettre un terme à tout les avantages sociaux qui avait été gagné par leurs employés. Etant maintenant trop âgée, mais ne souhaitant par lui verser d’indemnité, ils ont trouvé le moyen de la faire démissionner (en la changeant de poste toutes les semaines,en lui faisant suivre 12 milles cours inutiles, etc.). Elle recoit des peanuts maintenant comme pension, comme bien de ses anciens collègues. Mais la charmante banque continue à faire des profits records. Mais c’est la loi du marché, le capitalisme, comprenez-vous? Heureusement qu’il y en a plusieurs qui refusent d’avaler ce genre de niaiseries, sinon on en serait encore au système féodal…
En attendant, je rencontre de plus en plus de gens qui souffre de « rage bancaire ». Dès qu’il mette un pied dans une banque ils se sentent bizzarement frustré bien avant que la caissière leur apprennent qu’elle ne peut malheureusement rien faire pour eux…
Hugo,
Tout d’abord j’annonce mes couleurs: Moi, les subventions et tout cet arbitraire dans les mains des fonctionnaires je suis viscéralement contre. Pour les entreprises, qu’on abolisse les subventions et qu’on abaisse la taxe sur le capital, la taxe sur la masse salariale (les impôts sur les profits sont eux compétitifs, c’est le seul point de fiscalité aligné au Québec!) mais qu’on arrête aussi de tolérer les impôts différés comme pour Alcan qui doit 3 milliards au fisc. On fait de l’économie Québécoise un terreau fertile, mais on arrête aussi la complaisance de soumission face aux compagnies, complaisance forcée par notre difficulté à attirer les investissement. Faut-il rappeler que le Québec sera 9e sur 10 en termes d’investissements privés par habitant cette année? Pas de quoi être fier.
Quant à M. Picher, je n’ai pas lu son papier mais je dois admettre que les banques n’ont pas à se plaindre. Surtout quand on sait ce qui s’envole dans les paradis fiscaux. Dégueulasse, mais c’est le cas pour tout le monde. On ne peut pas serrer la vis dans un petit marché comme ici, il faut que ce soit fait à un niveau supérieur presque continental.
Il faut aussi cesser de s’offusquer de voir les companies faire des profits: il faut simplement que les Québécois s’arment mieux (l’éducation et la formation!) pout tirer profit de ces compagnies et leur offrir en retour productivité. Les compagnies en général ont compris qu’un employé heureux est un employé productif. Pour celles qui n’ont pas compris, il reste les syndicats 😉
Perdons notre vieux reflexe Chrétien de voir des exploiteurs et des victimes partout et arnachons les opportunités quant elles passent. La pauvreté n’est pas une fatalité et la richesse n’est pas une tare. Avec de bons mécanismes de répartition de la richesse, il est possible d’aller très loin. Il faut par contre accepter le profit et les motivations qui font qu’une société et une économie sont vivantes.
Stéphane
Je suis d’accord avec toi pour dire que la lutte aux paradis fiscaux doit se faire sur le plan international. Tout comme la lutte contre les salaires de famine. Un seul pays ne peut faire le poids.
mon point Hugo c’est aussi qu’il faut pas tout arrêter en regardant le plafond et en se disant « j’attends que les injustices soient abolies ». Il faut garder une vision positive des choses et ne pas sombrer dans le fatalisme qui devient réductionniste à la longue. Qui plus est, le fait d’avoir plus de richesse permet aussi de faire des choix, des choix du genre payer plus cher pour des articles faits localement au lieu de courir au Dolarama… L’important c’est de garder l’esprit critique et de comprendre la portée des ses actes et de ces choix. Socialement et économiquement.
Il y a de bonnes façons de faire tourner la roue et de prendre conscience qu’il y a une place au soleil pour tout le monde. Nous avons la chance d’être à un endroit paisible, avec un avenir et nous avons malgré tout tendance à nous laisser porter par la vague, une sorte d’attentisme qui laisse croire que les choses vont tomber en place comme par magie pour ensuite se plaindre quant les choses en question ne sont pas placées à notre avantage! Je crois que nous sommes capables de mieux, nettement mieux. Qui sait, un jour aurons-nous les politiciens qui réflètent une réelle dynamique, i.e. ceux que l’on veut vraiment et que l’on mérite!
Au plaisir,
Stéphane
Comme dans « investir dans l’éducation »?
Non…c’est surement hors sujet.
Justement, pendant que je n’en parle pas, ça vous manque pas vous-autres d’avoir un peu de folie dans votre vie, un peu de légèreté, de poésie (comme dans « un peu plus qu’un bibelot chez dollarama »)?
Vous avez pas mal à votre chasseur/cueilleur quand vous êtes pogné dans un cube 40 heures/semaine?
des fois…
Oui, comme dans « investir dans l’éducation »! C’est à dire quelque chose qu’on devrait faire pour éviter de s’écraser mais que nous sommes incapables parce que nous croyons que ça va venir tout seul, que l’argent pousse dans les arbres et qu’il suffit de saigner quelques sales capitalistes pour régler le problème!!!
Quant à mon « chasseur/cueilleur » je l’entretiens bien justement en chassant (et en me rendant compte que nous sommes bien les êtres désormais ignares des cycles naturels) et en cueillant des champigons sauvages! J’agrémente le tout d’un bon petit coup de rouge, de bons amis et hop! La poésie et la légèreté s’emparent de moi. C’est pas parce qu’on divague à l’occasion sur les maux de notre société qu’on n’arrive pas à profiter et à jouir de la vie 🙂
Mme Ascarelli.
Des voleurs , pas seulement pour les clients.
J’ai d’ailleurs une petite histoire d’employé à vous raconter. C’était le temps des fêtes qui arrivait, la dame au comptoir de la banque semblait mécontante, à la discussion qu’elle avait avec sa collègue j’ai cru comprendre qu’il s’agissait du party de Noël des employés dont ils avaient à assumer les frais 50$. Wow! que je lui ai dit, c’est bien cheap de leur part. Une fois par année avec tous les profits récoltés, puis ils ne sont même pas capable de payer le party pour leurs employés. Elle m’a dit: Eh bien non, c’est pour cela qu’ont ira pas et que l’ont va faire un autre party ailleurs .
C’est bien triste pour votre tante, mais la reconnaissance ne semble pas faire partie de leur politique d’embauche.
Il est là le problème. Beaucoup ont de la difficulté avec les profits. L’argent c’est sale! On se sent flouer par les pétrolières mais la plupart réinvestissent une large part de leurs profits dans l’extraction de plus en plus coûteuse de cette matière qui se raréfie (lire [email protected]). Oui à la lutte aux paradis fiscaux par une sensibilisation mais pas au prix de fermetures de multinationales qui sont la base de l’économie. Les vedettes sportives reçoivent des salaires faramineux en regard des profits engrangés par les propriétaires d’équipes sportives. Guy-A Lepage vient de vendre son concept « un gars, une fille » aux Américains. Tiens donc! un gauchiste qui ne lève pas le nez sur un enrichissement personnel. Alors les vertueux, on repassera pour les leçons.
« …mais qu’on arrête aussi de tolérer les impôts différés comme pour Alcan qui doit 3 milliards au fisc. »
D’où tiens-tu cette information?
On divague un peu du sujet mais j’ai pensé que vous trouveriez cela intéressant:
Au Saguenay, il y a trois grosses compagnies majeures de génie conseil (plus plusieurs autres petites mais elles sont ici hors propos).
Par un accord tacite, Alcan a décidé de répartir équitablement, pour chacun de ses contrats, le travail à faire entre les trois grandes firmes. En clair, sur un projet donné, chacune des compagnies aura 1/3 de la tâche à accomplir (donc 1/3 de l’argent disponible). Pas trop con comme idée, mais il y a un prix:
Alcan connaît parfaitement le salaire de chacun des ingénieurs qui travaillent dans les trois firmes. Elle « approuve » même, dans une certaine mesure, les augmentations de salaire de ces dits ingénieurs.
Pire: Si je travaille dans la compagnie A et que, très talentueuse, la compagnie B désire m’avoir, elle offrira probablement une « compensation » de salaire pour rendre sa firme plus attrayante. Eh bien mes chers vous tous, Alcan risque de mettre son nez là-dedans et dire: « tsst tsst, cette fille là était payée telle salaire dans la compagnie A, pas besoin d’augmentation »
Comprenez-vous les implications de ce pacte? Je m’explique peut-être mal, mais moi, je trouve cela horrible…
Tu peux trouver les chiffres de 1999 sur le site de Léo-Paul Lauzon:
http://www.unites.uqam.ca/cese/taon_repertorie/taon_V5/taon_V5_No1/art153.html
Je l’aime bien parce qu’il a tendance à bien fouiller les dossiers. Il n’y a que ses solutions qui sont souvent boboches! Je ne me rappelle plus où j’avais aussi vu ces chiffres (plus récents), mais ça donne une bonne idée. On voit aussi que c’est une pratique répandue.
Pour Sabrina: je savais qu’il y avait une telle pratique, je viens de là! Bizarre que l’omniscient Ordre des Ingénieurs ne défende pas ses membres. Enfin, bizarre est un bien grand mot: on ne va pas se battre contre un employeur d’ingénieurs chez qui on risque d’envoyer son c.v.!!! C’est préférable de faire du corporatisme et de créer du chômage chez les non-ingénieurs avec l’aval de nos fonctionnaires ignorants.
Au plaisir,
Stéphane
Mon amie droi-droitise (est-ce que la gauche a l’exclusivité des p’tits noms d’amour?) a fait lire ce livre à la gau-gauchiste que je suis, et je n’ai pas été scandalisée. J’ai trouvé des pistes intéressantes et un point de vue totalement nouveau.
J’ai dû avouer, bien malgré moi, que plusieurs des principes décrits au sein du bouquin pourraient aider les causes les plus nobles. Loin d’être d’accord avec le contenu entier, je n’ai tout de même pas hésité à continuer la chaîne et à le prêter à une autre copine…
Bref, bonne suggestion. =)
Bonjour à tous
Il y a une chose que je comprendrai jamais, si le capitalisme est si facile à comprendre et à appliqué alors pourquoi les Alain Dubuc, Réjean Breton, Michèle Kelly-Gagnon et autre tenor de la « richesse » ne devienne pas riche.
Bon je dois avouer qu’ils doivent gagner beaucoup plus d’argent que la plupart d’entre nous mais s’ils connaissent tellement les règles du marché, pourquoi n’appliquent-ils pas leur connaissance pour devenir multi-millionnaire. Si tu sais comment crée de la richesse, bien merde enrichie toi! Si je savais concrètement comment la crée cette maudite richesse, je perdrais pas mon temps à écrire un livre sur justement comment la crée mais plutôt en travaillant dans une entreprise privé qui va me remplir les poches et non pas en tant que professeur universitaire, journaliste ou chercheur dans un think tank.
Je me prend une leçon d’économie de Steven Jarislowsky n’importe quand. Pourquoi? Parce que ce monsieur a géré 54 milliards de dollars en fonds de placement (lire son livre « dans la jungle du placement » pour en savoir plus sur le bonhomme). Steven Jarislowsky n’a pas seulement créer de la richesse, il a réussi a la faire fructifier. Prêche par l’exemple et non pas par la théorie
Nous avons beau traité Amir Khadir de pelleteux de nuage, au moins il pratique une profession soit médecin. Il étudit et, le plus important, applique sa connaissance. Si khadir échoue en tant que politicien, bien il pourra se tourner vers la médecine. Tandis que si (et je dis bien si) Alain Dubuc et, ne le prenez pas personnel, vous monsieur Martineau, vous échouer en tant qu’intellectuel, vers quoi allez-vous vous tourner?
Honnêtement, j’adore venir sur ce bloque mais si c’est pour lire quelqu’un qui va abaisser et ridiculiser les thèses adverses à sa pensée en ulisant les sarcasmes et les insultes (imbécile, crétin, zouf, etc.) bien j’irai écouter Jeff Fillion.
Ce que je ne fais pas.
Sans rancune
Laurence Tilmant-Rousseau
Vous êtes pas chanceux, j’arrive de chez mon médecin, il m’a laissé repartir…
Une façon que j’ai trouvé pour expliquer la dèche dans laquelle nous sommes malgré toutes les possibilités et le potentiel qu’on a c’est que les gouvernements (n’importe quel),que nous élisons, ne font qu’administrer et gérer aux quatre ans, que du court terme.
Des changements/investissements qui risquent de donner des résultats dans 10ans ou plus on en veut pas parce qu’on n’en receuillera pas les « goodies » demain matin et qu’on peut mal ramasser des votes en passant aux nouvelles avec des annonces pour le futur(pendant le mandat de ceux d’en face), aussi belles soient t’elles.
Comme ça on met des « plasters » sur des plâtres, on bourre nos jeunes trop agités de downers, on « park » nos vieux dans des nouroir et on rêve tous de gagner Le Million pour « en faire des affaires ».
Pour se dégager de nos responsabilités dans l’ici/maintenant on balaie notre caca sous le tapis des générations futures et on accuse à droite et à gauche dans l’espoir que pendant ce temps personne ne viendra nous mettre le museau dans notre « propre » dégat.
Bravo à tous ceux qui font de ce blogue un forum! C’est « vraiment » intéressant de lire des gens se contredire, s’obstiner… Mais j’avoue que la meilleure réplique que j’ai entendue est celle qui disait que Richard Martineau était de droite…!
Ils croient TOUS détenir la vérité…
On revient encore avec les clichés du genre « Si vous n’êtes pas avec moi, vous êtes contre moi ». Si tu n’es pas d’accord avec ce qu’avance Québec Solidaire, tu dois être de droite. Donc, Martineau est un fasciste, capitaliste, pro-américaniste, fédéraliste. Ah oui, anti-masculiniste aussi!
C’est quoi au juste être compétitif? Se donner à fond, et penser qu’un jour ton employeur sera redevable envers toi?
Contribuer le plus possible à un impôt collectif et penser qu’un jour peut-être que l’on pourra en bénéficier collectivement(santé,éducation,garderie,etc.). Qui soit dit en passant, un impôt payé pratiquement par le peuple.
Parlant collectivité, ce n’est sûrement pas la droite socio-économique qui nous fera la leçon (come on).
L’individualisme est devenu l’apanage de notre élite intellectuelle pseudo-prolétaire.
Les milliards dans les paradis fiscaux il ne faut pas en parler, tout d’un coup qu’ils décideraient de fermer la « shop » pour aller s’établir dans un de ces beaux pays où les gens sont moins payés, après tout c’est ça la mondialisation.
Aujourd’hui l’idée c’est de faire le plus de fric avec le moindre effort et d’essayer d’avoir les mêmes acquis que nos parents, mais en prenant le chemin le moins ardu.
Pour moi c’est ça la doctrine du capitalisme.
Dettes et matérialiste à outrage égalent aussi à mes yeux le capitalisme que l’on veut bien nous vendre. RÉSISTONS.
Je trouve que Patrick a tout à fait raison! Surtout que je comprends beaucoup mieux lorsque l’explication est courte et claire… Est-ce à dire, que tout est dit dans des mots simples.
Le court terme empêche les visions à long terme… De là la cause de bien des problèmes présentement et pour ce qui est du futur, les politiciens le voit qu’au bout de leur nez!
Sinon : Plus t’es riche, plus tu dépenses, plus tu dépenses, plus t’en veux, plus t’en veux, moins t’en donne… Stu ça la distribution des richesses?
J’ai l’insigne honneur de fréquenter les 2 côtés de la clôture. La gauche et la droite. Je travaille dans le milieu communautaire, alors, tous mes collègues de terrain sont de gauche. Aussi, comme notre organisme organise un événement annuel de financement et que notre réseau est composé de gens d’affaires qui sont de droite (qui ont de la réelle compassion pour les défavorisés) j’ai quand même l’opportunité de connaître ces 2 côtés, et sous un rapport personnel, il y a de de très bonnes personnes des 2 bords.
Mes collègues sont collectivistes. Ils croient, comme moi, que le la richesse, il y en a beaucoup. C’est juste qu’elle s’entasse dans des comptes en banque démesurés dans une tellement minuscule partie de la société que c’est simplement indécent.
Faut juste constater que c’est assez mal réparti merci, et que les possibilités pour les pauvres de changer leurs conditions sont ridiculement faibles en rapport du potentiel d’enrichissement des plus aisés.
C’est faux que quand t’es meilleur, t’es plus riche. C’est ça la merde. Si les chances d’être riche étaient équivalentes pour tout le monde, que tout ne dépendait que de l’intelligence et de l’effort comme le croient généralement les individualistes de droite, il y aurait un message clair auquel tout le monde pôurrait se référer. Il n’y aurait pas que des gagnants mais au moins ça aurait le mérite d’être clair.
Là, c’est n’importe quoi. Paris Hilton peut vivre toute la débauche qu’elle veut, sans contraintes financières, juste parce que son grand-papa était là avant elle. À un cromosome près, elle aurait pu être personne.
Si c’est ça la droite, je veux bien être de gauche. Par contre, si tu viens au monde pauvre et que, parce que le système crée de la richesse, tu peux avoir accès à de meilleures conditions de vie et qu’il devient possible de vivre dignement, pour le plus faible d’entre nous, je veux bien être de droite. Au fond, je ne suis pas un dogme, je veux juste que ça fasse du sens…
Pour une fois je partage l’avis de Patrick caza. Effectivement, les gouvernements ne gouvernent qu’a court terme. Ils ont rarement des visions à long terme car ce qui les intéresse en premier lieu c’est de se faire réélire.
Quelques politiciens ont eu quand même des visions à long terme et ont été efficaces. je pense entre autres à René Lévesque avec la nationalisation d’Hydro Québec…
Je crois que tout le monde comprend qu’il faille créer de la richesse. Oui peut être que les Québécois ont de la difficulté avec l’argent et la réussite. Mais je crois que cela va un peu plus loin que cela.
Je suis certaine que Duplessis, pour justifier ses actions pas toujours… démocratiques, utilisait l’argument de la richesse pour se permettre de faire tout et n’importe quoi. Et c’est là que les gens n’embarquent plus. La population a été brulée par la multitude de « grands projets » hyper-subventionnés qui devaient tous nous rendre riche et qui sont piteusement tombés à l’eau. C’est évident que créer de la richesse implique une part de risque. Mais nous avons souvent l’impression que les gouvernements veulent nous enfoncer des projets dans la gorge sans vraiment nous en démontrer l’utilité. Il est simple de dire qu’il faille créer de la richesse. Mais la question est de savoir comment et… à quel prix!!! Faut-il détruire l’environnement pour cela? Donner des milliards de nos taxes à des multi-nationales qui ont un budget plus élevé que celui de la province au complet, alors que la majorité de la population travaille pour des PME? Comme par hasard, il semble toujours que la « richesse » créée profite plus à certains amis influents et à une partie du « monde des affaires » qu’à la population en général. Et les gens n’en peuvent plus. Sans doute que parfois le niveau de cynisme est si élevé qu’on exagère les faits… mais il faut avouer que les gouvernements et les milieux d’affaires ne nous aident pas tellement à avoir confiance en eux.
Je suis pour à 1000% que tout le monde vive dans l’abondance, c’est-à-dire que les gens aient ce qu’il leur faut. Ainsi, ils voudront moins frauder. Alors, c’est nécessaire d’exercer un contrôle. Pas absolu, sinon on tombe dans le totalitarisme. Mais présent tout de même pour éviter le gaspillage et les caprices.
Le partage de la richesse est inéquitable entre les individus, c’est vrai. Il est aussi inéquitable dans le sens qu’un pourcentage infime de personnes s’approprie la presque totalité des biens de ce monde. Il y a donc beaucoup de gaspillage. Il y en a chez les moins bien nantis, alors imaginez chez les riches ! Par exemple, quelqu’un s’abonne au câble sans avoir le temps de l’écouter. Un autre remplit son frigo à pleine capacité en sachant qu’il n’aura pas le temps de cuisiner, puis il jette de la nourriture qui aurait pu nourrir un affamé. Un troisième achète 5 pots de crème pour la peau en n’en utilisant qu’un seul. Certains riches possèdent plusieurs commerces et font des crises cardiaques parce qu’ils courent tout le temps afin de s’en occuper, alors qu’ils pourraient en vendre quelques-uns pour respirer un peu. Etc. Nous faisons tous ça, moi aussi. C’est comme ça aussi dans les entreprises et ailleurs. Et nous gaspillons sans en avoir vraiment conscience les ressources environnementales qui s’épuisent de plus en plus vite. Ça prend donc un contrôle de soi d’abord pour les petites choses, puis un contrôle de l’État pour les grandes. Pas pour jouer à la police, mais pour finalement nous faire du bien.
C’est pour ça qu’il faudrait élire les gens selon leur sagesse et non selon leur compte bancaire. Je sais que je suis une grande idéaliste, mais bon.
Derrière le discours des économistes, derrière la «lucidité» à laquelle on nous convie sans discontinuer de ce temps-là, il y a un énoncé implicite, une de ces vérités non dites qui font l’unanimité sans qu’on sache très bien d’où elles sortent. L’Économie, voyez-vous, serait une entité autonome, un genre de phénomène naturel, auquel on doit s’adapter, un peu comme le climat ou la gravité… Honnêtement, c’est quelque chose qui me dépasse, cette croyance si largement répandue – et chez des gens si supérieurement scolarisés. L’économie, c’est d’abord le résultat de choix collectifs, c’est une création humaine. Et à la base de l’économie capitaliste, il y un principe voulant qu’il soit non seulement légitime mais nécessaire au progrès et au développement de l’humanité de rechercher l’accroissement INFINI du profit. Y a pas quelque chose qui vous semble clocher une tite affaire dans ce principe fondateur? Le profit est essentiellement créé en transformant les ressources naturelles en énergie (et aussi en un tas de machins innommables qui finissent aux poubelles, mais passons…). Mais il se trouve que les ressources de notre bonne vieille Terre (plus vieille que jamais depuis un tout petit siècle), elles, NE SONT PAS INÉPUISABLES. Les prétendus progressistes qui rêvent de voir le Québec se tailler une place de choix par la compétitivité au sein de l’Économie de Demain sont en fait des passéistes qui nous imaginent montant sur un podium tellement pourri qu’il va s’effouarer avant même qu’on mette le pied dessus! Cette économie-là est moribonde et si on est pas capables de changer radicalement notre vision du monde à ce niveau, on va tout simplement disparaître avec. Je sais pas si même un enfant pourrait comprendre ça mais y serait temps que ceux qui ont la prétention d’éclairer le bon peuple commencent par changer l’ampoule de leur veilleuse…
Moi, ce que je trouve compréhensible pour un enfant de 12 ans, c’est le pourquoi de la surexposition de Québec solidaire dans les médias. David Gagnon, bien naïvement, pense que ça prouve que les médias ne sont pas à droite. Pourtant, il est clair que ces derniers usent d’une règle fort simple pour faire élire la droite : diviser pour mieux régner. Ainsi, pour affaiblir le PQ qui se porte bien dans les sondages, ils font une belle pub à Québec Solidaire afin que le vote «plus à gauche» se divise et que la droite passe. Point.
Voici le sommaire d’une étude réalisée par l’Institut Fraser:
http://www.fraserinstitute.ca/admin/books/chapterfiles/Executive%20Summary%20Only%20(French%20version)-QuebecProsperitySommaire.pdf#
« Moi, ce que je trouve compréhensible pour un enfant de 12 ans, c’est le pourquoi de la surexposition de Québec solidaire dans les médias. David Gagnon, bien naïvement, pense que ça prouve que les médias ne sont pas à droite. Pourtant, il est clair que ces derniers usent d’une règle fort simple pour faire élire la droite : diviser pour mieux régner. Ainsi, pour affaiblir le PQ qui se porte bien dans les sondages, ils font une belle pub à Québec Solidaire afin que le vote «plus à gauche» se divise et que la droite passe. Point.
Marie-Pascale Lalande »
Wow quelle logique!
Si les médias ne donne pas une exposition suffisante à QS ça prouve qu’ils sont de droite en ne faisant pas de cas des partis de gauches. Et s’ils donnent une bonne exposition à QS c’est qu’ils sont de droite et cherchent à diviser la gauche.
Hip-hip-hip j’tembrouille.
Le kid qui s’envole avec un avion ou une fusée après avoir mis la main sur la boite en carton du jour de la commande d’épicerie, lui, il a compris…
Le problème ce n’est pas la gauche. C’est le mensonge idéologique que la droite enfonce dans le crâne de la population à l’effet qu’il n’y ait plus d’argent.
Québec Solidaire, et ce que vous appelez la go-gauche, ne s’objecte pas à la création de richesse. Le problème c’est l’accumulation de richesse créée non pas par l’effort, le travail et la production de biens, mais la richesse produite par la spéculation financière, les transferts et fuite de capitaux , les montages financiers, le secret bancaire, l’enrichissement par stock options des dirigeants d’entreprises et toute forme de détournement des impôts.
Ce que préconise Québec Solidaire c’est une fiscalité qui tienne compte des besoins collectifs. Non pas de pénaliser les entreprises mais de ne pas demander aux travailleurs de payer plus que leur part d’impôts.
Le fardeau fiscal est inéquitablement partagé. La tendance si elle s’accentue et rien ne laisse croire avec la rapacité du secteur privé qui s’approprie les infrastructures de l’État (parcs, distribution de l’eau, électricité, etc.) pour n’en retirer que les bénéfices, rien ne laisse supposer que la tendance va diminuer. 75% des revenus fiscaux fédéraux proviennent des particuliers contre seulement 25% du milieu des affaires.
Ce n’est pas être irréaliste que de ne pas se laisser piéger par la l’idéologie néo-libérale qui nous enferme dans un discours supposément lucide mais qui laisse dans l’obscurité le rôle des banques dans l’enrichissement des entreprises au détriment des services publics et des besoins de la collectivité.
En période de croissance économique,les citoyens ont perdu le contrôle démocratique des marchés financiers. Une réforme en profondeur de la fiscalité pourrait rétablir une certaine justice sociale que seul un parti de gauche qui n’est pas à la solde de la haute-finance peut promouvoir. «Où va notre argent, une fiscalité pour les riches», publié chez Écosocité, offre des pistes de solutions.
Mme Proulx vous n’intervenez pas souvent, mais quand vous le faites c’est tellement bien dit et pertinent. Je comprends pourquoi vous avez accumulé des jetons. On est porté à voter pour vos commentaires. Continuez votre bon travail.
Alors dites-moi pourquoi un journal clairement fédéraliste et surtout, un journal détenu par un groupe financier ayant affirmé à maintes reprises avoir horreur de la tendance trop à gauche du Parti Québécois (qu’on dit plus à droite que QS) accorde-t-il autant d’importance à un parti ayant encore si peu d’appuis?
L’arrivée de QS est une grâce pour la droite. Les libéraux de Charest l’ont compris, mais pas vous qui préférez croire que mon idée est tordue. D’ailleurs, ce n’est pas mon idée cette histoire de gauche divisée qui sert la droite, mais bien une idée sur les lèvres de nombreux chroniqueurs et éditorialistes. Je ne pensais vraiment pas surprendre quiconque en l’écrivant ici.
« M. Brodeur…
Alors dites-moi pourquoi un journal clairement fédéraliste et surtout, un journal détenu par un groupe financier ayant affirmé à maintes reprises avoir horreur de la tendance trop à gauche du Parti Québécois (qu’on dit plus à droite que QS) accorde-t-il autant d’importance à un parti ayant encore si peu d’appuis? » [Marie-Pascale Lalande]
Parce que c’est de la nouvelle et les journeaux en manquent parfois.
Réponse plate j’en convient, mais que voulez-vous je n’ai pas la fibre conspirationniste.
« mais bien une idée sur les lèvres … »
[Marie-Pascale Lalande]
🙂
Je ne sais pas pourquoi mais ça fait 2 de mes messages qui s’affichent sour le nom de Wilfrid Mathieu. Désolé pour cet utilisateur mais je me logue sous mon véritable nom mais il semble y avoir un bug.
Gilles Brodeur
Bravo à David Gagnon !
Enfin des québécois qui se réveillent !!!
Ça fait vraiment du bien d’entendre ça !
Je suis personnellement persuadé que nos médias font de la propagande gauchiste/féministe et la surexposition médiatique de Québec Solidaire est une excellente preuve que nos médias font effectivement de la propagande gauchiste/féministe.
Un ex-politicien m’a récemment informé que 80% des journalistes sont gauchistes/féministes. Notez que cette nouvelle ne m’avait pas vraiment surpris car j’avais déjà remarqué que quelque chose ne tournait pas rond dans les médias québécois. Alors ne soyez plus surprit si vous avez l’impression que nos médias québécois sont toujours systématiquement contre les hommes et la droite. Observez attentivement nos médias québécois et vous remarquerez que la plupart de nos médias sont toujours contre Stephen Harper, Mario Dumont, Lucien Bouchard, les Américains et George W. Bush, les hommes (dénigrement des hommes dans les médias et tous ce qui est de droite. Il est presque incroyable de constater à quel point nos médias sont systématiquement anti-droite et anti-homme. Vous avez certainement remarqué que les hommes et les opinions de droite sont constamment dénigrés dans les médias québécois. s’il vous plaît réveillez les québécois avant qu’il ne soit trop tard.
Je crois qu’il est temps que la population se réveille car elles se font laver le cerveau par des médias carrément anti homme et anti droite et il est grandement temps de faire le ménage dans les médias et dans nos gouvernements. Je crois que la population québécoise doit exiger des médias et des politiciens honnêtes ayant plus d’intelligence et de jugement. Il n’est pas du tout surprenant d’apprendre que la crédibilité des médias québécois est présentement en chute libre.
Okay la droite, on se mobilise. Faisons le ménage! À bas les sales gauchistes! Qu’on les passe au bûcher! Heil Hitler!
Juste dans La Presse on pourrait brûler André Pratte, Alain Dubuc, Claude Picher, Lysianne Gagnon… Sans oublier Jacques Brassard et Lucien Bouchard qui ont souvent droit à une pleine page pour exprimer leurs idées de sales gauchistes!
Non mais ce qu’on peut lire sur ce blogue…
Avec des chroniqueurs comme Natalie Elgrably de l’Institut Économique de Montréal et Joseph Facal des HEC, le Journal de Montréal est loin d’être un repaire de gauchistes! Facal passe son temps à déblatérer contre la gauche dans ses chroniques et il est reconnu comme un représentant de l’aile droite du PQ.
Du côté des médias droitistes comme ceux de la famille Asper (The Gazette, National Post) il y a une politique d’éditorial unique imposé par la direction et il est interdit de critiquer la politique israélienne. Sans compter les liens incestueux entre les Asper et la droite radicale israélienne, dont Benyamin Netanyahu.