Avez-vous lu le texte de Christian Rioux publié dans Le Devoir cette semaine (Le Cirque)?
C'était SA-VOU-REUX.
En voici un extrait
À bord de l'avion qui me ramenait de Montréal, je me disais que ce n'est peut-être pas un hasard si le Cirque du Soleil est devenu, avec les années, le symbole par excellence du génie québécois. Je reviens en effet de deux mois au Québec comme on revient d'un spectacle de cirque, encore étourdi des étonnants numéros d'acrobatie auxquels j'ai assisté.
Il faut dire que mon été avait commencé avec les Outgames, échec sportif et commercial s'il en est. Le premier était écrit dans les nuages depuis longtemps. Les Outgames, auxquels manquait désespérément un nom français, auraient en effet pu revendiquer celui de «jeux pour les nuls». Quant au second, il suffisait pour le prévoir de suivre le cours du dollar américain et de savoir qu'un événement semblable s'était tenu à Chicago un peu plus tôt.
Mais les bons sentiments sont aveugles.
Le Québec est un des rares pays du monde où les gouvernements ont cinq millions de dollars à consacrer à un événement qui organise des compétitions de poilus et de danse en ligne. Que ne ferait-on pas pour passer pour le pays le plus «ouvert» du monde! C'est devenu une obsession.
Je ne sais plus combien de fois j'ai entendu parler d'«ouverture» pendant ces deux mois.
Chaque fois, le mot était prononcé avec un petit air de satisfaction convenu. Pourtant, en fait d'«ouverture», les Outgames n'auront fait que ridiculiser la cause des homosexuels en les faisant passer pour des «beaufs» finis. Et en réduisant la grande culture homosexuelle – celle des Genet, Wilde, Capote et Yourcenar – à un désolant exercice de propagande et de vulgarité.
Christian Rioux a tout à fait raison.
C'est fou comme on veut avoir l'air cool, au Québec. Ouvert, tolérant.
On a tellement besoin d'être aimé! On veut tellement être l'ami de tous et chacun! On a tellement besoin de l'assentiment des autres!
On traite les minorités comme des enfants. Tout ce que les membres des minorités disent est parole d'Évangile… Ce sont des p'tits anges qu'il faut bichonner, sinon ils vont se casser en mille morceaux. Il faut leur parler en bébé, dire que tout ce qu'ils font est beau, génial, superbe, fantastique…
Surtout, il ne faut jamais les critiquer!
Car vous savez, c'est faible, une minorité, c'est délicat, c'est pas capable de prendre les critiques. C'est tout p'tit et ça veut vivre…
On se dit ouvert, tolérant. Mais dans le fond, on est condescendant. On regarde les autres de haut, on les traite comme s'ils étaient des bambins… (voir l'entrée précédente)
Notre ouvertures est une tolérance de boutique, destinée à nous réconforter, à nous donner une bonne image de nous-même… Car la véritable ouverture, le véritable respect des autres passe d'abord et avant tout par la franchise.
Je te critique CAR je te respecte.
Si je ne te critique pas, c'est que je ne te respecte pas.
Ça me fait penser au magazine culturel de la télé de Radio-Canada. "On ne fera pas de critique", se sont empressés de dire ses créateurs quand ils ont présenté l'émission.
Pourquoi? Parce que la culture québécoise est trop faible pour essuyer des critiques? Parce que si l'on dit qu'un film est mauvais, son réalisateur ne s'en remettra pas? Voyons donc! Quand on dit ça, on accorde trop d'importance aux critiques et on sous-estime les créateurs…
Un peu plus de respect pour nos artistes… Et un peu plus de respect pour nos minorités…
Y’a encore de la plume dans le clavier le vieux.
Un véritable respect des minorités (politiques et ethniques) ce serait, entre autres mesures d’urgence:
S’assurer que les minorités ethniques occupent leur juste part des postes de fonctionnaires de l’État au lieu d’être rélégués à des pourcentages ridicules dans une fonction publique blanche comme neige…
Ne pas supprimer arbitrairement les droits civiques fondamentaux de n’importe quel Arabe ciblé par le SCRS (les tristement célèbres « certificats de sécurité »)– http://www.peoplescommission.ath.cx/index_fr.php
Vider les animateurs radio démagogues dès qu’ils tiennent en ondes des propos xénophobes ou racistes (même s’ils vont chercher de gros auditoires).
Sanctionner sévèrement le profilage racial exercé systématiquement par la police, les propriétaires, les employeurs, etc.
Changer les lois qui permettent aux bons bourgeois de traiter comme moins qe de la m… les travailleuses immigrées soumises aux dispositions du Programme sur les aides familiaux résidents.
Confronter le gouvernement Harper sur sa prétention d’utiliser comme agences de renseignement les organismes d’aide aux immigré-es qu’il subventionne (très mal).
Confronter les publications pseudo-libérales qui reconduisent des stéréotypes racistes sous prétexte d' »exotisme » dans la section 900 de leurs annonces classées qui fait d’elles des proxénètes: genre « Excellent massage, différentes nationalités ». Beurk, beurk et re-beurk!
Ridiculiser une fois pour toutes la notion de « Québécois de souche ».
Demander à Jacques Godbout de nous faire un dessin quand il utilise le mot « tribu » pour désigner les immigrants.
etc. (je me tais pour ne pas être accusé de « squatter » cet espace, « donner des leçcons », etc…)
En tant que gai je n’étais pas vraiment enthousiasmé par les Outgames que je trouvais d’esprit trop mercantile et bourgeois. Par contre de dire que c’était des jeux pour les nuls et de ridiculiser l’évènement à cause des concours de poilus et de danse en ligne, je trouve ça injurieux et diffamatoire.
Désolé, je ne suis peut-être pas objectif, mais je trouve qu’il y a des relents d’homophobie dans les propos de Christian Rioux. Je ne dis PAS qu’il est homophobe et qu’il haït les gais, mais ce qu’il dit est exagéré.
Quant à parler d’échec, je n’en suis pas sûr et encore je répète que je n’ai jamais été un adepte des Outgames. De dire aussi que cet évènement a ridiculiser la cause homosexuelle, il faudrait expliquer davantage.
C’était mon cri de coeur et si j’ai laissé l’impression que je voulais donner des leçons ou faire preuve de condescendance je m’en excuse.
La tolerance est selon moi la « qualite » la plu hypocrite qui existe…
Si je suis tolerant envers une realite, c’est que je crois qu’il y a « quelque chose » a tolerer… Donc, inferieur.
Si je trouve que quelque chose est inferier, je suis intolerant.
Autrement dit, être tolerant c’est être intolerant.
Ici, on veut tellement « avoir l’air » ouvert a tout « socialement. Qu’on est en train de s e fermer… Toutes les realites sont en train de se « ghettoiser » dans des entites hermetiques que la belle simili-tolerance (transformee en ecoeurement) renforcera.
Il me semble que Christian Rioux feint de ne pas comprendre le caractère de dérision, assez subversif, des « Outgames ».
Parler d' »échec sportif » ne peut convaincre que des gens de mauvaise foi alors qu’on choisit ses exemples dans le registre le plus burlesque de l’événement.
Je n’ai pas été aux Outgames, mais je vois bien que des athlètes gais et lesbiennes en ont tiré une reconnaissance publique et une tribune pour parler de ce qu’homosexuels et lesbiennes vivaient de la part du monde straight.
Quelques suicides de jeunes LBGT ont peut-être été évités.
J’ai surtout trouvé extra qu’en plein délire de la F1, la communauté montréalaise (gay ou non) ait pu rigoler un brin du mythe de la compétition (« Comme un carnivore version semi-rude… »***) avec des exercices bon enfant.
En contrepartie, je trouve particulièrement pervers de voir quelqu’un qui n’est pas – corrigez-moi si j’ai tort – identifié à la collectivité gay se tordre les mains dans un média straight sur la réduction de « la grande culture homosexuelle ».
Ah bon?… Rioux et Le Devoir la célèbrent souvent cette culture? Ou ils tentent de la limiter à son expression traditionnelle? C’est Yourcenar ou rien? Fiou. Planque-toi, Mado…
Cela me fait penser aux chrétiens qui donnent aux Musulmans des leçons sur ce qu’ils et elles devraient dire pour « faire le ménage » dans leur collectivité et peut-être réduire la guerre qu’on leur mène…
Personnellement – et sans vouloir donner de leçons… – je préfère la danse à ligne à ce genre de tordage de bras.
Par ailleurs, il suffit de voir la participation de l’État aux festivals et événements de tout acabit – du Tour de France et autres réjouissances hexagonales au Festival de l’Humour chez nous – pour voir que ce n’est pas l’importance philosophique d’un rassemblement qui justifie l’appui qu’il reçoit.
*** Les Trois Accords, « Grand champion international de course » – lyrics: http://lestroisaccords.unblog.fr/2006/09/03/paroles/
Merci martin Dufresne pour cette lucidité.
Si vous ne tombez pas dans l’islamophobie ou l’immigrophobie, et vous nuancez vos propos sans tomber dans le cliché et le préjugé, je ne pense pas qu’il est quelqu’un qui pourrait vous accusez de quoi ce soit.
Tout a l’heure en regardant l’émission zone libre sur les musulmans, à la fin du reportage ils ont affiché cette belle citation de Amin Maalouf que voici:
« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer. »
Une petite citation qui peux résumer une page de blabla.
Je suis un peu surpris que les commentaires de Christian Rioux, qui sont méprisants, ne suscitent pas plus de réactions. Je ne veux surtout pas donner de leçon, mais je tenais à réagir quand même.
Les Québécois sont comme çi, les gauchistes sont comme ça, et bla bla bla. Ce forum atteint des sommets de généralisation excessive.
Alors je m’y met moi aussi : Christian Rioux, le pape et les Mollah, même combat, si j’applique cette façon de généraliser.
Voyez où ça nous mène ? Nulle part.
Faut pas s’étonner après de la présence de trolls dans les commentaires !
Quand j’ai commencé à écrire, mes textes ne valaient pas une claque. Quelqu’un me l’a dit et je me suis rendu compte qu’il avait raison. Cela aurait pu m’empêcher de créer, mais il faut croire que j’étais faite pour ça. J’ai donc décidé de m’inscrire au cégep puis à l’université pour apprendre. Aujourd’hui, je ne prétends pas être devenue un prix Nobel, loin de là, mais je me suis drôlement améliorée.
Quand la critique nous fait évoluer, c’est merveilleux. Quand elle nous paralyse, il y a lieu de rectifier le tir. Tout dépend de la façon de s’y prendre. Et ça, c’est tout un art ! Parfois, il suffit que le critique nous présente une version meilleure de notre propre texte et nous fait choisir, en respectant notre choix. Une suggestion bien amenée peut changer la façon de faire si la personne a ENVIE de le faire. Il y a tout un monde entre suggérer et reprocher.
Je me souviens, dans un des ateliers de créations littéraires que je suivais, d’une fille qui écrivait merveilleusement bien. Je la croyais prête à expérimenter toutes sortes d’écrits : textes historiques, humoristiques, polars, livres jeunesse, etc. Un grand talent ! Mais j’avais mal évalué sa possible réaction : elle croyait que je n’aimais pas les textes qu’elle nous avait présentés puisque je lui suggérais d’essayer d’autres styles. C’était le contraire, je les trouvais fameux. Elle en avait les larmes aux yeux et moi, j’en étais toute confuse. J’espère qu’elle a continué à écrire, car c’était vraiment bon.
J’en ai conclu qu’il faut parfois user de gants blancs, parfois s’exprimer plus crûment, parfois laisser l’autre se planter s’il refuse les conseils. Et souvent remettre en question sa propre façon de faire : notre critique peut être non fondée. Tout dépend de la personne à qui on s’adresse. Il faut donc avoir un sens inné de la psychologie humaine ou bien le développer, même si parfois on risque de se tromper. Mais moi, je suis trop émotive pour en faire mon métier.
Je vous cite:
« On se dit ouvert, tolérant. Mais dans le fond, on est condescendant. On regarde les autres de haut, on les traite comme s’ils étaient des bambins…
Notre ouvertures est une tolérance de boutique, destinée à nous réconforter, à nous donner une bonne image de nous-même… »
Que dire de cet usage du « on »? Je trouve ce « on » condescendant envers vos lecteurs… peut-être ferais-je mieux de ne pas vous lire et de me dogmatiser? Vos propos se radicalisent, l’amertume; omniprésente… vous semblez triste M. Martineau, serais-ce peut-être temps d’envisager l’achat d’une motocyclette ou de voir la vie du bon côté.
Je n’agirai plus comme un détracteur, mais depuis un an, une métamorphose se passe en votre être: le ton monte plus facilement, on montre les dents à tout instant, on traque. Décevant. Il serait peut-être temps que votre « on » ne vous excluse plus.
Désolé.
Ces propos de Christian Rioux sont partagés par bien des gens.
Le financement de cet évènement désastreux dans le but de montrer une image du Québec tolérant s’est avéré un exercice inutile et couteux.
C’est une chose de défendre une cause et vouloir la promouvoir.
Mais faites le à vos frais.
Certaines gens semblent trouver inapproprié qu’un ‘straigt’ (pour reprendre l’expression) puisse critiquer un événement à caractère homosexuel… Pourquoi donc? Peut-on critiquer un événement associé à une minorité quelconque sans faire partie de cette minorité? J’espère bien que oui! Surtout quand ces événements sont financés à meme nos fonds publics. Nous pouvons nous questionner aisément sur l’organisations des jeux de la FINA, le financement de la F1 et donner notre opinion sur sur cet événement, même s’il s’agit de commentaires négatifs, et sans être soi-même pilote automobile. Je ne vois pourquoi il en irait autrement pour les Outgames.
Et bien selon moi, les Outgames était une idée ridicule! Oui, il existe de la discrimination envers les homosexuels à l’échelle de la planète. Une conférence internationale sur le sujet, comme il s’est fait pour le SIDA par exemple, aurait été certainement appropriée. Mais là, des jeux olympiques gais, mais ouvert à tous, mais surtout pour les gays… Des jeux olympiques devraient mettre l’accent sur de réelles performances d’athlètes. Disons que le concept était plutôt flou, voir mauvais… Merde, et pourquoi je me sens obligée maintenant de préciser que je ne suis pas homophobe? Et si certains le pensent réellement, tant pis, je sais qui je suis. Le jour ou nous n’auront plus à nous défendre de ne pas être homophobe, raciste, sexiste, islamophobe, et j’en passe, quand on fait une critique visant une minorité, à moins que celle-ci ne soit réellement haineuse, alors on se rapprochera d’un réel traitement équitable de ces minorités.
Je comprends parfaitement votre critique des Outgames, d’ailleurs comme j’ai déjà mentionné je n’en suis pas du tout un adepte. Je n’y ai pas participé et je n’ai pas été aux cérémonies d’ouverture et de fermeture.
Oui les hétéros ont le droit de critiquer les Outgames, comme tout autre évènement gai. Par contre, je trouve le ton de Christian Rioux méprisant. Il ne faut pas négliger l’homophobie très présente dans les milieux sportifs. Ni le taux de suicide chez les jeunes gais. Je sais que je déborde du sujet, mais j’aimerais qu’un journaliste hétéro écrive sur ce sujet. La vie des homosexuels peut être encore très douloureuses, même dans nos pays occidentaux « si évolués ».
M.Rioux émet son opinion qu’elle plaise ou pas.
Oui, les compétitions de poilus en danse en ligne nuisent à la cause des homosexuels.
Oui, la craque de fesses des bedonnants gays avec string à la Parade Gay nuit à la cause des homosexuels.
Oui, les fesses à l’air tombantes en habit de cuir dans cette même parade nuisent à la cause des homosexuels.
Les homosexuels eux-mêmes le reconnaissent.
Et oui, il faut remettre en question le financement de ces évènements.
Avez-vous remarqué le silence suspect de Mme Roy lorsqu’on lui a demandé les chiffres des Outgames?
Serait-elle entrain de prendre du temps pour mieux maquiller les chiffres et dire qu’il n’y a pas eu de déficit?
Souvenez-vous l’an passé avec les Mondiaux Aquatiques 2005:
Que s’est-il passé avec le suicidé Yvon DesRochers?
Pourquoi avait-il un contrat confidentiel pour les Mondiaux? et pour combien?
Pourquoi sa veuve a t-elle pû lever une mise en demeure contre la Ville de Montréal? et geler ainsi tout recours ou saisie….
Où est passé l’argent des ISM (équipe de Serge Savard)?
Oui, il faut en parler….c’est de l’argent public!
Surtout se poser des questions, où sont allés ces 5 millions et dans quelles poches surtout? (n’y voyez rien de vulgaire si j’utilise le mot poche)
En terminant, le taux de suicide n’est pas plus élevé chez les jeunes gays que chez les autres jeunes, au contraire! (Mentionné par Dorais, spécialiste des gays à la radio de Radio-Can).
SVP Hugo ne réagissez pas.
Il n’y a rien de mal à demander des comptes pour des évènements publics financés par le gouvernement, y compris bien entendu des évènements gais. Je ne suis pas « communautariste ». Mais de là à qualifier cet évènement de « jeux pour les nuls » il y a une maudite limite. C’est très insultants pour les participants, qui ne sont en rien responsables d’une possible mauvaise gestion de l’évènement. Prenez vous-en aux organisateurs si vous voulez mais pas à de simples participants.
Pour ce qui est des propos de Michel Dorais il serait bon d’avoir davantage de références et de précisions. Quoiqu’il en soit, que le nombre de suicides chez les jeunes gais soient élevés ou non, il ne faut pas oublier la violence que subissent les jeunes gais dans les écoles et ailleurs.
Quand Christian Rioux parle de jeux pour les nuls, il critique l’évènement et non l’homosexuel.
Les outgames, comme le festival de film de montreal ou la FINA, sont des évènement déficitaires financés à perte juste pour une petite clique qui affiche une facade. Cela ne sert en rien le bien public.
Mettons que, comme la grosse majorité des gens, ça me fait chier d’avoir des services d’éducation et de santé déficients pendant qu’on se paie des gros trips médiatiques à NOS FRAIS !
Si en critiquant ce genre d’évènement on y voit une « phobie », traitez moi de TAXOPHOBE!
« (…) il ne faut pas oublier la violence que subissent les jeunes gais dans les écoles et ailleurs. »
Bien sûr que non… pas plus qu’il ne faut oublier la violence que subissent les jeunes nerds, les jeunes filles, les jeunes sportifs, les jeunes en difficulté d’apprentissage, les jeunes en trouble de comportement, les jeunes pauvres, les gosses de riches…
Je ne pense pas avoir taxé Christian Rioux d’homophobie. J’ai simplement mentionné que sa critique est mal faite et qu’il cherche plus à ridiculiser qu’à sensibiliser. Je suis d’accord avec toi Damien qu’il vaut mieux financer l’éducation et la santé que des évènements comme les Outgames. Par contre on n’est pas obligé de verser dans les insultes comme le fait Christian Rioux.
Bien sûr que les jeunes gais ne sont pas les seuls à subir des actes de violence. Loin de là. Mais il y a encore un mépris profond face à l’homosexualité dans les écoles et beaucoup de jeunes gais en gardent longtemps des séquelles. Parlez-en à Simon-Louis Lajeunesse, un spécialiste de cette question qui collabore au magazine gai RG.
Juste comme ça en passant, me semblait avoir lu qu’une des choses positives concernant ces jeux était justement le sérieux des épreuves sportives… On a même comparé le niveau de compétition (à part certaines épreuves) avec des championnats nationnaux qu’organisent des fédérations sportives de pays comme le Canada ou les USA.
D’ailleurs plusieurs participants étaient impressionnés par le sérieux de l’organisation, comparé à ce qu’ils ont vécu ailleurs où l’on organisait ça tout croche (en se disant sans doute: anyway c’est juste des pédales, pourquoi se forcer?).
Je sais pas, mais moi j’ai eu un autre son de cloche par rapport à ces jeux et je n’ai rien contre à ce qu’on répète l’expérience. Si ça peut attirer des touristes pleins de beaux billets verts à Montréal, pourquoi pas?
P.S. Je suis straight, pour ceux qui se poseraient la question.
mais à quel prix pour nous?
Le financement reste très obscur comme les Mondiaux de l’an passé.
Ce 5 millions des Outgames est allé où? dans quelles poches?
Comme l’an passé, il est impossible d’avoir un bilan réel, il est impossible d’avoir de réponses à nos questions….c’est pourtant de l’argent public.
Très suspect le silence des organisateurs, de la Ville de Montréal.
Tant qu’à la qualité des compétitions, la qualité était beaucoup moindre que nos nationaux et ce en général…..surtout la danse en ligne….WOW!
Nos jeunes au national sont de beaucoup supérieurs, l’argent devrait leur être versé à eux.
Je n’ai rien contre l’évènement en lui-même….je questionne beaucoup ces « grands pushers d’évènements » qui ne se sont pas redevables ni imputables.
Pour rajouter à mon propos, si les gays du monde entier ont aimé les charmes de Montréal, avec le bouche à oreilles, ou le bouche à ce que vous voulez, l’information va faire son chemin et la prochaine fois, vont revenir en plus grand nombre. Et qui sait? L’événement s’autofinancera peut-être et même faire des profits.
Amis droitistes, je parle économie et finances, votre spécialité : Oui nous avons déboursés des fonds publics mais faut le voir comme un investissement à long terme!
Simple non? Même un enfant comprendrait! 🙂
Montréal capitale mondiale des moumounes! C’est les homophobes de la province qui vont ronger leur frein!
Et les anti-Montréal de se moquer/rager/jalouser. 🙂
Christian Rioux a le droit d’écrire ses opinions, sans se faire traiter de tous les noms…!! C’est un bon journaliste. Voyons donc, moi je n’ai rien contre les homosexuels, mais quand j’ai vu au Stade Olympique des personnes en tablier de cuisine les fesses â l’air…. ça rend songeur-se quand même…! Quand au taux de débilité ou â la nulité!… On peut revendiquer son choix sans vouloir choquer absolument!!!!???
Talleyrand disait que « la diplomatie est l’élégance de l’hypocrisie » et si « la tolérance ce n’est pas l’élégance de la lâcheté? », toute sortes de tolérance bien entendu!!
Nous avons le droit de critiquer Christian Rioux sans manger une volée de bois vert par des « experts ». La liberté d’expression n’est pas à sens unique.
Comme pour me donner raison, on apprend ce matin dans La Presse, sous la plume de Ronald King, que selon la chambre de commerce de Montréal, on parle de retombées économiques de 100 millions pour la ville…
Pas mal pour un investissement de 5 millions!