Si vous avez des enfants, cette lettre ouverte publiée dans La Presse aujourd'hui vous fera frétiller de joie.
L'auteure, Carole Brouillette, a entièrement raison…
Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. L'année scolaire vient de commencer et le temps d'enseignement a été augmenté pour que les élèves québécois bénéficient d'un temps d'enseignement comparable à celui des autres élèves au Canada. Plus de temps sera consacré à l'apprentissage des arts, de l'anglais, langue seconde ou de l'éducation physique. Excellent.
Toutefois, pour jouir de ce temps supplémentaire d'enseignement, les enfants et les parents de la majorité des écoles primaires doivent commencer leur journée plus tôt.
Cette année, mon fils devra se réveiller à 6 h 15. Il déjeunera sans avoir faim, mettra bientôt son habit de neige et ses bottes et prendra l'autobus à 7 h 30. À 7 h 50, il devra être assis à son pupitre. Il aura une matinée de classe, une récréation d'une quinzaine de minutes, une période de dîner accélérée car deux tablées doivent se succéder. Il aura un après-midi de classe, une récréation et la cloche sonnera à 15 h. Il bénéficiera d'une période de devoirs d'une quarantaine de minutes. II demeurera au service de garde jusqu'à 17 h 30. Nous rentrerons à la maison, il poursuivra ses devoirs, qui seront parfois terminés avant, parfois après le souper. Nous mangerons. Il se baignera, lira un peu et dormira vers 20 h 30.
Pourquoi ne pas faire débuter la journée de classe du primaire vers 8 h 30 ou 9 h (comme c'est le cas d'ailleurs au secondaire) et ne pas la faire se terminer vers 16 h, 16 h 30? Pourquoi la journée des enfants du primaire ne peut-elle s'arrimer à la journée de travail des parents? Pourquoi ne pas tenter d'affecter le moins possible le temps de qualité des familles, que l'on dit si minime?
Pourquoi ne pas faire tout en notre possible pour diminuer la fatigue des enfants (et par ricochet celle des parents), de qui on exige de longues journées et que l'on dit souffrir de déficit d'attention, de troubles d'apprentissage, de troubles de comportement, etc.? Pourquoi ne pas tenter de réduire le nombre d'enfants qui entrent chez eux à 15h, seuls, clé au cou?
Tant qu'à revoir l'horaire, pourquoi ne pas allonger les périodes de dîner et de devoirs et voir les parents arriver de toute façon vers 17h30? Il y a, semble-t-il, une raison indéfectible qui empêche tout cela: les AUTOBUS.
Mesdames, messieurs les commissaires, les autobus ayant pris le dessus sur les enfants, semble-t-il, dans l'établissement de l'horaire scolaire, vous devriez sauter sur l'occasion de justifier l'existence des commissions scolaires et la qualité des écoles publiques (j'entends tellement de parents souhaiter l'école privée pour leurs enfants et ne pas comprendre ce que fait le personnel des commissions scolaires) en replaçant les enfants au centre de ce problème et en faisant preuve de créativité pour mettre en place un horaire plus sensé.
D'ailleurs, que les autobus soient la cause de l'horaire actuel est d'autant plus absurde que de moins en moins de gens les utilisent. Pour sauver un peu de temps, les parents sont de plus en plus nombreux à reconduire leurs enfants à l'école en voiture le matin et à créer, en polluant bien sûr, un embouteillage monstre à l'heure de la cloche.
Je recule donc pour un certain temps l'heure de notre réveil-matin, question de vous donner la chance de corriger la situation, qui, vous serez d'accord avec moi, répond aux mauvais impératifs.
Pas mal, non?
Ce matin du 11 septembre, j’étais trop pressé pour lire ma Presse en détail. J’ai donc parcouru les pages du cahier A, et le seul article que j’ai lu est cette lettre ouverte. Je l’ai découpé et surligné le mot AUTOBUS.
Imaginez! On doit lever les enfants à 6:00 pour que ma fille prenne l’autobus à … 7:09. L’école débute à 7:48 et elle doit ensuite faire le service de garde à partir de 14:11 très précisément.
Après on se demande pourquoi on est réglé au quart de tour.
L’énergie et tout l’argent qu’on investi, est-ce que ça va dans les écoles ou dans l’éducation?
Bâtisses vides de bâtisses de vides….
Y a vraiment de quoi voir jaune. Si votre enfant réagi à tout cela de façon trop négative pour eux, il y a toujours le ritalin. Puis pour les parents que ça découragent il y a les anti-dépresseurs. Toutes deux fortement à la hausse depuis la dernière décennie. Une bonne étude serait à faire.
La courbe des folles exigeances suit-elle celle de la hausse de médication.
Les résultats seraient sûrement révélateurs.
A quoi vous attendez vous de la part d’un comité de crétinologue ?
Les mêmes clowns qui ont remplacer la note de bulletin par des ti-soleils. Les pères de la connaissance transversale qui a fait chuté la connaissance des matières de base.
Les mêmes nivelleux par le bas qui reforment les réforment afin de s’assurer que tout nos petits chérubins seront crétins ÉGAUX. Tsé, man.
Un horaire qui concilie école et travail ? Tout le monde s’entend là-dessus, c’est le gros bon sens, sauf pour le club des « ogues ».
Que voulez vous, il y a des cerveaux qui sont deja dans le formol.
C’est drôle quand même, j’ai l’impression que cet état de fait contrarie beaucoup plus les parents que les enfants, m’enfin.
J’ai parfois l’impression qu’au Québec, les enfants sont perçu comme un fardeau plutôt que comme une richesse.
Je suis un père monoparentale (Un vrai Richard ;)), je suis programmeur-analyste et j’ai fait le choix de travailler à mon compte même si je fais un salaire de crève-fin.
Pourquoi ?
Pour ne pas avoir à « parquer » mon fils à l’école de 7h à 18h 5 jours par semaine (Ce que j’aurais du faire si j’avais travaillé en entreprise)
Bon, j’habite en appartement, je n’ai pas de chalet, pas de voiture, je ne vais pas dans le sud, mais j’ai une qualité de vie à faire rougir d’envie bien des parents, sauf peut-être ceux qui croient que le bonheur est lié à la capacité de dépenser.
Aux parents qui n’en peuvent plus de ce rythme de vie effréné je leurs suggère de prendre un moment et de réfléchir sur ce que sont leurs priorités. Il y a toujours une alternative mais il faut parfois sacrifier un peu de matériel pour obtenir l’essentiel.
Carole Brouillette demande: « Pourquoi la journée des enfants du primaire ne peut-elle s’arrimer à la journée de travail des parents? »
Ne devrait-elle pas plutôt demander: « Pourquoi la journée de travail des parents ne peut-elle s’arrimer à la journée de travail des enfants du primaire ?
Bien moi pendant deux ans j’ai lever mes enfants a 5h30 pour arriver pas a l’école le plus to possible mais a mon travail la banlieue un a l’école a La plaine l’autre a la garderie a Montréal. je vis ma première rentré entièrement montréalaise. Mon fils commence l’école a 8h05 il arrive a 8h… donc ils se lève a 7h00 avec moi et sa mère qui elle voyage Montréal-Laval. Finie les autobus qui étais désuète dans notre ancienne vie. Et de plus les enfants termine a 15h35 ma copine les ramasse a 16h00 et le seul problèmes que nous vivons sont leur crise car on arrive trot top….
j’ai choisie une vie en ville pour voir mes enfant et je les vois ! Avant ont faisait la course à tous moment de la journée. maintenant a 18h00 ont joue dans le Parc… pas mal dire que l’an dernier a 18h j’étais pris dans la circulation entre Montréal et Terrebonne.. on soupais a 19h.. Je devais les coucher au plus vite car 5h du matin pour un garçon de 6 ans ses pas la vie. Mais comme notre système est défilant les autobus l’horaire de vie effréné de tousse et chacun.. Voici dans quoi nous propulsons notre relève dans un environnement ou la qualité de la vie passe par la montre et la course.
Merci
« tiens mon beau Jean-François-Gontran-Hubert, j’te mets les petites rouges qui relaxent pour le diner à côté des petites bleues que t’aimes tant pour te « remonter » vers 15h et des petites vertes qui te donnent courage dans la cours d’école, celle pour les bonnes notes je te la donne tout de suite…
on te ramassera chez la gardienne à 19h après être passés à la pharmacie pour le « viagra » de papa et le « ky » de maman…
pis oublie pas ton casque: c’est dangeureux l’autobus! »
Je travaille dans le millieu du transport scolaire et je dois admettre que dans certaines situations les horaires des écoles
dépendent « des autobus ». Mais rien n’empêche les écoles de
commencer et de terminer plus tard.Cela ne change rien pour
les transporteurs scolaires!L’idéal pour les transporteurs
est que toutes les écoles ne commencent et finissent pas en même temps car un autobus peut déservir plus qu’une école.
De toute façon,si on écoutais les parents,leurs enfants irais
à l’école en taxi et partirais de la maison 5 minutes avant le
début des classes. Et lorsque leurs comptes de taxe scolaire
ou impôts) augmenteraient à cause « des autobus »,ils se plaindraient encore. Parce que ça compte cher un autobus!
Benoît écrit:
« …rien n’empêche les écoles de commencer et de terminer plus tard… »
Si. L’exigence des patrons que les employé-es soient à leur poste à 8h30 ou même 8h ou 7h30 et ce à plusieurs km du domicile des parents et à une heure où les voies routières sont surchargées, bloquées…
Et l’exigence des directeurs de l’école de mettre tout le monde dehors en plsin milieu de l’après-midi… par souci d’économie!
Je suis d’accord que pour accomoder tout le monde, l’école devrait finir plus tard.
Mais je ne comprends pas l’horaire de cette madame: lever son enfant a 6h15 pour qu’il prenne l’autobus a 7h30 ? C’est quoi, il va faire une demi-heure de gym avant d’aller a l’école ?
Il n’y a pas tres longtemps, je prenais l’autobus pour le secondaire a 7h40 et je me levais vers 7h10. J’avais le temps amplement de déjeuner en écoutant les nouvelles du matin.
J’ai moi aussi lu le texte hier et ai apprécié qu’elle ait si bien exprimé ce que je ressens. Cette frustation de devoir faire « fitter » sa propre vie de famile avec la norme imposée par on ne sait trop qui (pas les profs qui le vivent eux aussi). Et cette façon de faire est comme parfaite pour stimuler la culpabilité de tout parent travailleur qui finit rarement avant 4 ou 5h… On court pis en plus on se sent coupable!
Dans un monde idéal il faudrait que l’un des deux parents puissent adapter son horaire à celui de son ou ses enfants. Mais comment faire aujourd’hui? Alors que majoritairement les employeurs demande de plus en plus des horaires variables…ou être disponible en tout temps…ou arrive un contretemps et il faut bosser un peu plus tard.
L’une des raisons pourquoi j’ai remis ma démission à mon boulot est que notre enfant ado souffre d’un trouble envahissant du développement et ne peut pas rester seul à la maison. Et comme il fréquente une école spécialisée d’un niveau secondaire. Il n’y a plus de service de garde… Ils n’ont plus de service de garde parce qu’ils sont plus grands! Merde!!! Mon enfant a environ l’âge mental d’un enfant de 4 ans…C’était devenu tellement compliqué de pouvoir me retrouver à la maison pour 15 heures à tous les jours que j’ai sauté une coche. Et puis il n’est pas facile de trouver quelqu’un de qualifié pour veiller sur un enfant handicapé. Surtout si ce n’est que pour 2 ou 3 heures tous les jours.
En plus j’ajouterai qu’il n’y a pas que la question des horaires, mais aussi la question des congés pédagogiques, congés tempêtes de neige, congés fêtes, congés grèves, congés relâches, congés de notre enfant qui est malade…etc…
Ici l’autobus arrive vers les 7h30 AM. Ce qui est bien je trouve. Mais comme il n’y a pas beaucoup d’écoles spécialisées, j’imagine qu’il y en a qui sont moins chanceux.
Depuis que je suis à la maison (presque 2 ans) nos finances se désagrègent. Mais ma santé s’améliore. Et je pense à me recycler très bientôt pour travailler à domicile si possible.
Tout cela pour dire que : J’irais dans le sens d’un horaire au boulot qui concilie avec l’horaire de l’école. Mais les employeurs ils s’en foutent royalement!!! Les grosses boites ça roule à l’argent et ne fonctionne pas à la :
Compassion comme en parle si bien le Dalaï Lama!!!
Je sais que mon cas est différent. Mais combien plus embêtant parfois!
Pourquoi est-ce comme ça? Sont-ce les syndicats qui visent à nuire au gouvernement via les parents ou peut-être les gouvernants en place qui se créent des raisons pour privatiser les écoles? Nous ne sommes malheureusement pas en Suède, où la sociale-démocratie semble mieux fonctionner qu’ici. En attendant c’est le sytème « D »…
Dans mon cas je reste disponible à mon enfant le plus possible, ce qui veut dire que je suis devenu « roi du foyer »; ma blonde travaille, heureusement à bon salaire, et ainsi je continue à voir mon enfant s’épanouir à mes côtés. Je pense que malgré les défauts du système scolaire en place, elle se dévéllope assez bien et on s’occupe, ma blonde et moi, de complèter son éducation à la maison.
J’allais au primaire au début des années 70 et ce n’était pas si différent d’aujourd’hui. Lever tôt, retour tard en après-midi.
Je suis perplexe à savoir si Madame Brouillette se plaint pour elle-même ou pour son fiston.
Personne ne peux affirmer que c’est une partie de plaisir d’avoir des enfants.
Je n’ai pas d’enfants, alors je suis mal placée pour critiquer, mais je vais le faire quand même, car c’est dans ma nature de chiâleuse !
Je ne crois pas que de se lever à 6h30 soit difficile pour un enfant. Moi-même, au primaire, j’étais debout à 5h00 du matin et ce, même les fins de semaines (je devais éviter de réveiller mes parents, toutefois). Ce n’est qu’à l’adolescence que ça m’est devenu plus pénible de me lever de si bonne heure.
Si on compare la situation scolaire de nos enfants à celles des petits Français, je ne crois pas qu’on puisse dire qu’ils soient surmenés.
Et de grâce ! Qu’on cesse de faire incomber au système de l’Éducation la responsabilité de problèmes d’hyperactivité ou de déficit d’attention de nos enfants. Qu’on leur fasse faire un peu plus de sport au lieu de les gaver de Ritalin et tout le monde ne s’en portera que mieux !
« Et de grâce ! Qu’on cesse de faire incomber au système de l’Éducation la responsabilité de problèmes d’hyperactivité ou de déficit d’attention de nos enfants. Qu’on leur fasse faire un peu plus de sport au lieu de les gaver de Ritalin et tout le monde ne s’en portera que mieux ! »
Juste clarifier, ce commentaire était en relation avec la citation suivante :
« Pourquoi ne pas faire tout en notre possible pour diminuer la fatigue des enfants (et par ricochet celle des parents), de qui on exige de longues journées et que l’on dit souffrir de déficit d’attention, de troubles d’apprentissage, de troubles de comportement, etc.? »
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J’adore les enfants ! Je travaille avec eux et ils font ma joie de vivre ! Cependant, je ne crois pas qu’il faille les surprotéger comme le fait présentement le Ministère en leur évitant le moindre stress (on ne leur attribue plus des notes, mais des chiffres de 1 à 5 pour leur éviter le sentiment d’échec).
Moi je travaille de nuit… À quand l’école de nuit?
Réfléchissez un peu, plus les enfants vont commencer, plus ils vont finir………….et nous aussi les éleves du secondaire………si les enfants du primaire finissaient a 4h30 nous on arriverait a la maison a 18h00 a cause des autobus scolaire, ils ne peuvent pas faire 2 écoles en meme temps, aucun bon sens!!!
C’est la vie et les gens doivent s’adapter, c’est tout!