Il y a plein de masculinistes qui m'ont écrit pour dire que la tuerie du collège Dawson était causée par les féministes, qui ont rendu le tueur fou… "Ce gars a clairement été humilité à l'école", m'a écrit l'un d'eux.
Come on, les boys, revenez-en, changez de disque!
Votre jupon dépasse…
C’est à cause des féministes et de cette société féminisée qu’ils sont commes ça, ils ont été tellement dorloté qu’ils sont devenu lâches et peureux, ils ont peur de prendre la place que les méchantes femmes leurs ont prise.
Les féministes sont partout ! Vite aux abris !
Et si le tueur était le seul responsable du massacre ? C’est bien ce qui semble avoir été confirmé, non ? Il n’y avait qu’UN tireur. Mais bien entendu, si Kimveer Gill a appuyé sur la gachette, c’est à cause des féministes. Et si un gros est gros, c’est la faute à McDo. Vive la déresponsabilisation ! Au fond, lorsqu’on s’arme jusqu’aux dents pour aller buter des étudiants, c’est parce que l’on est d’abord et avant tout une victime… et non un agresseur. Et non un meurtrier. Une telle perspective est profondément dangereuse d’un point de vue social : si personne n’est coupable de rien, alors tout devient permis.
Ce qui s’est passé à Dawson n’a rien à voir avec le féminisme. Comme dit Martineau, come on guys! Nous sommes au 21e siècle. Ce gars-là avait 25 ans. Il est de la génération des enfants qui ont la clé de la maison dans le cou à 6 ans (et je ne blâme aucunement sa famille immédiate). Notre mode de vie actuel ne permet plus (malheureusement) à bien des parents de suivre l’évolution de leur progéniture. Je rencontre parfois de jeunes enfants, en faisant mon épicerie, qui ont une liste à la main et qui font « la commande » pendant que les parents sont au travail ou ailleurs. Notre société est devenue trop permissive. Aujourd’hui on peut faire tout ce que l’on veut. Je n’aime pas ta face, bang je te tue. C’est incroyable. Tout comme je trouve inconcevable et totalement indécent qu’on nous montre sur Internet et à la une des journaux quotidiens les photos saisies dans l’appartement d’un tueur. Autant nous avons vécu dans la noirceur dans les années 50 et 60 autant je trouve aujourd’hui on me donne plus d’information que j’en demande. Je sais fort bien qu’il y a des pays en guerre mais je n’ai pas besoin qu’on me montre en direct une attaque. Trop c’est trop. On force les jeunes à écouter « les nouvelles » pour qu’ils apprennent ce qui se passe dans le monde mais est-ce que c’est vraiment nécessaire d’insister à ce point? J’ai 54 ans et je me souviens du jour où le président Kennedy a été assasiné. J’étais très troublée et je ne savais même pas qui il était. Même chose pour Martin Luther King. Internet nous permet de faire plein de recherches facilement. Dans mon temps, il fallait avoir des parents fortunés pour posséder l’encyclopédie Grolier pour être en mesure d’effectuer des recherches. J’aurais jamais cru qu’un jour j’en viendrais à dire qu’il faut faire attention à ce qui est véhiculé comme information. Mais encore plus important, Dieu du ciel, portons attention aux agissements de notre jeunesse. Elle a profondément besoin d’être écoutée.
Rien à voir avec les féministes ! C’est la faute des étrangers ! Boycottons-les ! N’allons plus manger dans les restos indiens ! Poutine pour tout le monde !
Et c’est de la faute des groupes de death metal ! Maudits ouacoeurs ! Mettez-moi tout ça au cachot ! Incendions les magasins de disques ! Si tout le monde écoutait du Mozart, on n’en serait pas là !
Pis toutes ces p’tites filles qui s’habillent en noir… Non mais ça-tu d’l’allure ça, mon cher monsieur ? ÇA-TU DU BON SENS ? Allez ouste, enfermez-les dans leur chambre. Pas de musique ! Pas d’Internet ! C’est dangereux ces machines-là ! Tous ces p’tits jeunes qui ont un blogue, c’est tous des tueurs potentiels !
Je ne connais pas le teneur des messages qui disaient que Kimveer Gill avait sûrement été humilié à l’école, mais je crois que c’est absolument vrai. Pas par des filles qui l’auraient rejeté avec dédain, mais par ces créatures des plus cruelles qui frappent en plus avec la plus parfaite impunité: les adolescents (ainsi que les pré-ados!), garçons ou filles.
J’ai été victime de moqueries au secondaire, des commentaires très clairs sur mon supposé manque de beauté physique, sur l’acné dont je souffrais, et puis quoi encore. Encore aujourd’hui, j’entends le mot « pizza » avec un petit frisson de terreur.
Oui, avec de l’aide psychologique, j’ai pu « en revenir » en majeure partie. Mais une partie de moi se demande toujours « mais POURQUOI! » Pourquoi c’est moi qui ai dû se taper les thérapies, souffrir d’une très mauvaise estime de soi et d’anxiété, alors que c’est eux, ces jeunes cons, qui faisait quelque chose de mal?
Alors, chez une personne avec des tendances violentes, vais-je oser le dire, oui, chez un jeune HOMME, ça peut pousser à des choses très très malheureuses.
Tant qu’on laissera courir le problème de l’intimidation sous prétexte que c’est un rite de passage ou je ne sais quelle niaiserie de psychologue, des jeunes hommes comme Kimveer Gill poseront des gestes tragiques.
« Ce gars a clairement été humidifé à l’école »
C’est ben certain.
Écoutez, le gars, un jeune adulte de 25ans avec, à l’oeil, tout ses morceaux et pas moins d’avenir devant lui qu’un autre*, faisait des gros plans de ses bottes et les envoyait sur un site de « vampire »…chépas???
Allo, allo? il n’y plus service au numéro que vous avez composé…
il pouvait ben se sentir humilié partout ou il allait.
quand t’as le cordon du coeur qui traîne dans aut’chose que de la mmmmmm, rêgle générale y’a moyen de se construire un petit nid confortable.
Kimveer Gill dans son profil sur le site Vampire machin truc disait qu’il détestait les « bullies » ( ceux qui intimident les autres à l’école quand tout le monde a le dos tourné) et ceux qui laissent faire ces » bullies ».
Les jeunes de Columbone aussi avaient subis de l’intimidation.
C’est pas une solution de tirer sur tout le monde, vraiment pas,
mais il ne faut pas nier que le harcelement et la cruauté psychologique c’est sérieux et que des vies sont gachées parceque les gens qui pourraient faire quelque chose croient que c’est normal » ça va passer tout seul » et ne font rien.
Des études ont étées faite sur le sujet; les gens s’en souviennent toute leur vie de ce harcèlement à l’adolescence, ça marque et ça peut changer la direction qu’un personne prend dans la vie.
Ça cause aussi des tas de suicides chez les jeunes ce harcèlement que les adultes ne veulent pas voir.
Il est malheureux que ces jeunes qui se font harceler en souffrent à ce point, mais ça fait partie de la loi de la nature. Il y a toujours eu des gamins plus appréciés que d’autres à l’école, des cancres, des souffre-douleurs. Souvenons-nous du film Carrie de De Palma. Ça date de 1976, et ça se base forcément sur une réalité vécue par des tas de jeunes autant il y a 100 ans qu’aujourd’hui. On n’y changera rien, on ne changera pas la nature humaine.
Mais les gamins qui ont été harcelés à l’école ne passent pas pour autant tous à l’acte. Et parmi ceux qui tuent, il s’en trouve un bon nombre qui n’ont pas connu cet enfer. À quoi ça sert de chercher une raison, de mettre ce drame sur le dos des étudiants qui ont fréquenté ce gars ?
Il est vrai par contre que les parents démissionnent bien trop souvent tant leur rythme de vie dingue ne leur laisse plus le temps de remarquer un changement radical dans l’attitude de leur enfant. Mais ça, ça ouvre la porte à un sacré débat de société !
j’ai grandi dans Hochelaga-Maisonneuve, secondaire 1.2.3 à St-Émile début 80s. C’était 30 fous par classes.
je vous évite les détails…
Par-contre j’y vois pas un si grand débat de société. J’ai l’impression que ça a à voir avec notre sens de la communauté. Qu’on a plus les mêmes repères qu’avant, qu’on passe carré de la cellule familiale rassurante à la grosse machine sauvage qui gobe tout ou on est tous des numéros.
pis même la famille, n’est plus ce qu’elle était(maintenant une famille de 4 c’est un miracle!).
C’est assez simple, j’ai visité des polyvalentes ou y’avait une clientèle francophone et anglophone, en tout un couple de milles. Ils devaient suivre 2 systèmes de cloches distincts pour éviter les affrontements!
Une école, c’est pas un crisse de centre d’achat, bout de bon Yeu!
Quelle sorte de travail voulez qu’une équipe de profs arrive à sortir dans ces conditions.
Une vrai joke!
On sème pas grand chose de bon je pense…
J’ai été très touchée par l’intervention de Julie Ruel.
En effet, l’ostracisation au secondaire est très cruelle. Si ce jeune homme n’avait pas été constamment humilié par ses pairs, il ne lui serait certes pas venu à l’idée de tous les trucider. Je ne lui enlève pas la responsabilité de son geste, mais je crois qu’il n’est pas le seul responsable dans cette affaire. Les brimades constantes y sont certainement pour quelque chose, bien qu’elles ne soient sans doute pas LA seule cause de ce débordement.
Peut-on s’imaginer une société où les adolescents auraient le droit de battre leurs petites amies, sous prétexte qu’il sont jeunes et que cette mauvaise habitude va passer? Bien sûr que non.
Pourtant, dans nos écoles primaires et secondaires, on laisse certains jeunes, garçons et filles, se faire martyriser par d’autres élèves. On ferme les yeux, on minimise le problème, sous prétexte que c’est un comportement typique des adolescents, et que de toute manière le bullying disparaît avec l’âge.
Tant et aussi longtemps qu’on minimisera le problème du bullying, on ne devra pas se surprendre de voir des victimes revenir se venger.
On est supposé être une société pacifique. Et pourtant, au primaire et au secondaire, c’est la force physique qui fait la loi.
Il n’y a qu’un seul moyen pour faire cesser ces brimades inhumaines que des jeunes font subir à d’autres jeunes dans les écoles : c’est la solidarité du groupe. Et non le contraire.
Et c’est là qu’intervient la nocivité de ces jeux et films qui glorifient la violence. On a beau avoir compris que ceux qui les fréquentent ne deviennent pas tous des criminels, il demeure un fait : lorsque la violence est glorifiée partout, qu’est ce qui pourrait encourager des jeunes à la dénoncer dans leur milieu de vie ?
Si ces têtes brûlées qui s’amusent à intimider les autres étaient mal vues par leur entourage au lieu de susciter l’admiration comme on l’a déjà vu dans une école du nord de Montréal, j’ai l’impression que leur prestige diminuerait. Et qu’ils trouveraient un autre moyen de se faire valoir. Comment se fait-il que la lâcheté d’une minorité n’est pas dénoncée par la majorité, mais plutôt banalisée ?
J’ignore si le seul fait d’avoir été rejeté et martyrisé par les autres étudiants a poussé le jeune Gill à passer aux actes. Probablement que ça a joué un rôle très important dans sa décision, mais ça ne peut pas être l’unique raison.
Tout au long de mon primaire et une bonne partie de mon secondaire, j’ai été harcelé, humilié, battu à l’école. J’en ai souffert, certes, mais je ne suis pas devenu un tueur pour autant. J’ai fini par faire taire mes « bullies » mais tous n’ont pas cette chance, évidemment.
Mais quant à ceux qui croient que les féministes sont responsables des gestes de Gill et autres du genre, faut pas délirer. J’ai grandi entouré de cinq femmes et d’un homme, et c’est pourtant sur les conseils de « l’homme de la maison » que j’ai longtemps refusé de répliquer aux bullies et aux intimidations. L’homme censé me guider, m’éclairer, a plutôt été directement ou indirectement complice de mes bourreaux. Jusqu’au jour où je lui ai finalement désobéi. Je ne suis pas devenu violent pour autant. Je ne me suis même jamais battu. Mais mes bourreaux m’ont soudainement lâché et se sont, c’est triste à dire, déchaîné sur quelqu’un d’autre.
Le jour où le gars le plus populaire de l’école, le plus charmeur et le plus en demande videra ses chargeurs sur les autres étudiants, je reverrai ma position. Mais il me semble bien, hélas, que chaque fois, le profil du tueur comme Gill est le même: rejeté par les autres, forcé à la solitude, perçu comme un freak, bizarre et inquiétant, bref, c’est à se demander si la vraie raison d’un tel geste n’est pas un peu toute cette frustration de se voir tenu à l’écart de la sorte…
j’sais pas si on mélange pas un peu. Le phénomène du bullying et du taxage tel qu’ils sont pratiqués aujourd’hui sont relativement nouveaux, à mon avis, et ne sont vraiment pas comparable.
On avait des souffre-douleurs de mon temps, je nie pas, mais il vivaient rien de semblable aux histoires qu’on entend maintenant, personne n’a jamais été dépouillé de ses biens et en plus, nos « victimes » elles faisaient quand bien même parti du groupe, ils étaient pas tout à fait des rejects.
M Martineau, je pense que des points très importants ont étés soulignes ici. Plusieurs indices laissent croire que Gill as été humilié dans sa jeunesse et je partage entièrement l’opinion de Julie Ruel. Je ne sais pas si vous avez eue la chance de lire la chronique de Michèle Ouimet dans La Presse de vendredi, mais c’était assez édifiant, on y parlait d’une jeune fille qui, au primaire, était humilié par les autres enfants ET par son professeur d’éducation physique. Et l’humiliation a continué au secondaire. Cette jeune fille as, par la suite, eue des idées suicidaire. Si j’étais ce professeur d’éducation physique et que j’avais fait subir de pareilles humiliations à des garçons, je regarderais par dessus mon épaule, de temps en temps. Juste au cas.
Je me remémore aussi le cas d’un jeune garçon, il y a de cela quelques années, qui lui aussi était un « reject ». Un matin ou sa mère le conduisait à l’école, il avait sorti un couteau et l’avait poignardé dans l’auto.
Quand on lit les journaux et qu’on apprend que plusieurs directeurs d’école sont portés a balayé sous le tapis les cas de taxages et d’intimidation de leur école pour en maintenir la bonne réputation , que rien n’est fait pour protéger ces enfants de la cruauté de leurs pairs, il me viens cette terrible pensée pour le futur.
Be afraid.be very afraid
J’aimerais que ces messieurs, qui se disent masculinistes, nous expliquent en quoi la « féminisation » de la société est responsable de la tuerie de Dawson.
Et là, je ne veux pas de grands discours théoriques remplis de rancoeur à peine voilée. Je veux des faits, des preuves de ce que vous avancez. Parce que moi, présentement, je ne vois pas comment la « féminisation » de la société est responsable de tout ça.
J’attend avec impatience votre point de vue
Et quand une belle jeune femme montre son cul sur un panneau-réclame, ce n’est pas SON choix, c’est le méchant patriarcat qui la force ! Et quand une pauvre folle tue ses cinq enfants, c’est la faute à la dépression et ce n’est surtout pas un geste de violence, mais bien un geste de compassion ! Et quand une femme décide de rester à la maison pour s’occuper de ses enfants pendant que son mari travaille, encore une fois, ça ne peut pas être SON choix, c’est son mari, son patron, la société, le patriarcat, etc. qui la force à agir ainsi ! La déresponsabilisation, ça marche des deux bords, mes chers fémifascistes. Et non, JE NE FÉMINISERAI PAS MON TEXTE pour vous plaire en y rajoutant des tas de « e ».
C’est la faute au féminisme.
C’est la faute à l’Inde.
C’est la faute à ses bottes.
Mais surtout, que personne n’ose prétendre que ça puisse être, juste une tite affaire, de la faute des parents?
J’en ai contre le féminisme, croyez-moi. Mais dans le cas qui nous intéresse, je pense qu’on fait erreur en pointant le féminisme comme ayant quoi que ce soit à voir avec tout ca.
Ce sont peut-être des déclencheurs. Mais la source du bobo n’est pas là.
Elle est à la maison, la source du bobo. Et ça, PERSONNE ne veut en parler. Ni ici, ni ailleurs.
J’aimerais préciser que j’ai des centaines d’heures d’étude sur le sujet et je sais vraiment de quoi je parle ici. Plusieurs psychologues sur les ondes ont avancé que le faible estime de soi est probablement une des causes principales qui explique le comportement du tueur de Dawson. Pourquoi pensez-vous que le décrochage scolaire et le suicide sont avant tous une affaire de gars alors qu’il y a trente ans (avant le féminisme) les garçons ne se suicidaient pas plus que les filles ? Pensez-vous vraiment que cela est un hasard ? Pourquoi pensez-vous que la société québécoise a vu apparaître l’homme rose québécois ? Un autre heureux hasard ? On a vu apparaître l’homme rose au Québec parce que plusieurs hommes ont maintenant l’impression qu’un homme c’est tout ce qu’il ne faut pas être.
Le suicide des garçons et des hommes est souvent dû à un très faible estime de soi et devinez donc qui attaque le plus l’identité masculine avec une très grande violence psychologique très bien organisée (médias, lois, institutions féminisé et féministes tel que l’enseignement, ministère de l’éducation et enseignantes féministEs anti homme etc .) ? Réponse: Le féminisme extrémiste anti homme québécois .
Tout ce qui est masculin est constamment dénigré dans notre société anti homme québécoise. Les garçons dans les écoles sont particulièrement souvent humiliés dans leur masculinité ou leur identité masculine. On leur impose des modèles féminins incompatibles avec leur véritable identité masculine. L’identité masculine a été très sérieusement attaqué par le féminisme et tous les experts honnêtes le disent. Les garçons sont particulèrement humiliés dans les écoles et plusieurs parents appellent sur les tribunes téléphoniques pour le dénoncer. Plusieurs jeunes garçons qui ont un faible estime d’eux-mêmes vont développer des problèmes de comportement. L’homme rose est un bon exemple. Notre sociéte n’a pas de modèles masculins fort et positif à offrif aux jeunes garçon
Il ne faut pas charrier avec le suicide chez les hommes. Personne ne regarde une statistique particulière qui est celle-ci: plus d’hommes se suicident chaque année, mais ce sont les femmes qui font le plus de tentatives. Seulement, voilà, pour une raison x, les hommes réussissent leur coup plus souvent.
À lire la frustration de certains hommes vis-à-vis des femmes, j’en ressens un malaise profond. Selon vous, les femmes sont responsables de tout? Elles ne souffrent en rien? Et puis, qu’est-ce que tout ça a donc à voir avec la tuerie au Collège Dawson? C’est incroyable comment, pour la moindre excuse, certains profitent d’une tribune quelconque pour régler de vieux comptes qu’ils ont sur le coeur…
Où se cachent-ils les modèles masculins dans les écoles ? Au primaire et au secondaire ? Trop peu gratifiant ?
Une des hypothèses qui expliquerait le taux élevé de décrochage chez les garçons, et je le dis en tout respect, ce serait leur refus de se mesurer aux filles. Je m’explique, les filles dans les écoles semblent obtenir de meilleurs résultats que les gars, elles travaillent fort et ça décourage les gars. Ce genre de compétition les humilie. Ce ne sont pas les filles qui les humilient, ils démissionnent devant l’effort. La mixité que plusieurs préconisent comme la cause de cet échec n’est pas non plus en cause. En Australie où des classes séparées ont été instaurées, un rapport sur l’expérience des 10 dernières années vient de prouver qu’au lieu d’améliorer les résultats scolaires des garçons, ça avait eu l’effet contraire.
Arrête donc de dire des niaiseries.
Par quelle équation en vient-on à penser que lorsque quelqu’un pose un geste horrible, c’est *nécessairement* qu’on l’a violenté, lui?
Est-on à ce point terrifié de la violence qu’ila choisie, annoncée, assumée qu’il faille nous la cacher par cette psychologie spéculative « cheapette » qui dédouane d’avance tout salaud égoiste?
Il me semble que tout ce que je lis au sujet de Kimveer Gill part d’hypothèeses invérifiées qui installent au départ un renversement: s’il a victimisé, c’est « clairement » qu’il est une victime.
Ayoille…
N’est-ce pas la logique qui a toujours été utilisée pour dédouaner, par exemple, les batteurs de femmes ou les pères incestueurs de toute responsabilté de la tyrannie qu’il exercent?
« Il a dû être provoqué ». « Un homme normal ne fait pas ça » « Cherchez la femme qui l’a frustré »…
C’est vrai que le bullying et le taxage sont des systèmes dégueulasses et qui existent depuis toujours contre les plus jeunes, les plus faibles. Pensez à la photo célèbre de l’enfant en béquilles lapidé par une meute de gars rigolards malgré ses larmes. Les groupes humains, c’est malheureux, se construisent souvent par exclusion, rejet sélectif, constitution d’un bouc émissaire, expulsé de la virilité ou de la féminité hégémonique.
Mais ces personnes exclues deviennent très rarement des oppresseurs. Lisez un peu la littérature existante sur le sujet. Il y a un effet de modèle – tu apprends que cette violence existe et est impunie après avoir vu ton père, tes frères, tes camarades le faire, après l’avoir subie même, mais – pour énormément de survivants – tu en sors éprouvé-e et surtout pas prêt-e à faire vivre la même chose à d’autres.
Le suggérer c’est ajouter à l’oppression des jeunes stigmatisé-es en les soupçonnant d’avance d’agressions.
Et surtout c’est nous cacher la politique de dominants cyniques, qui trippent sur une marginalité confortable (« Drank whisky this morning. Hmmm… good ») et qui asservissent les autres à leur trip de pouvoir total.
Les garçons réussissent moins et se suicident parce qu’ils ne savent pas faire des efforts comme les fifilles!!!
Non mais je crois rêver. Dans le genre simpliste, on ne fait pas mieux!
Moi je crois, comme certains hommes ici, que les difficultés des hommes québécois SONT en grande partie dues au féminisme sauvage et abusif des dernières années.
Les bonnes femmes veulent TOUT, et trop. Sans considération, ni pour leurs enfants, ni pour leurs hommes.
Et le phénomène « nombril » et pantalon au-raz-la-snatch est une autre façon qu’elles ont trouvé pour obtenir plus, encore et toujours plus, de pouvoir. Les jeunes femmes manquent totalement de respect pour la nature masculine.
J’ai bien hâte de voir des hommes se lever et dire : j’en ai marre de tout ce cul qu’on m’impose tous les jours à la télé, dans les journaux, dans mon milieu de travail, sur les pancartes sur le bord des routes!!! foutez-nous la paix avec le cul!
J’ai l’impression qu’il y a encore trop d’hommes qui aiment ça, être les esclaves du cul. Il serait temps que quelques uns finissent par exiger plus de respect.
je l’ai lu le rapport machin et, oui, j’y ai vu des problématiques qui valent la peine d’être relevées et regardées de plus près.
des trucs que j’vois moi-même dans mon quotidien.
par-contre y’a pas encore un masculiniste qui m’a convaincu que c’était causé par le fémisnisme.
je répète, y’a réellement un problème mais je vois pas ou insister sur l’axe male/femelle peut nous amener.
simplifié à l’extrème je dirais qu’on est tous ben endormis et on aime pas se faire réveiller…
« La réussite scolaire comparée selon le sexe » – http://tinyurl.com/n36y6
« Le ministère de l’Éducation du Québec a récemment rendu public un rapport synthèse intitulé La réussite des garçons. Des constats à mettre en perspective (MEQ, 2004a). (www.meq.gouv.qc.ca/publications/menu-rapports.htm (…)informations nouvelles contenues dans le rapport synthèse. Celles-ci nous amènent à rejeter carrément certaines prétentions masculinistes quant à la performance scolaire des garçons québécois. »
(Les garçons et l’école : des prétentions masculinistes réduites à néant!, http://www.antipatriarcat.org/nouvelles/titres.php?ref=10118 )
« .Aux USA, si les écoles de garçons sont classées parmi les meilleures, c’est simplement parce qu’elles sont élitistes et privées, réservées à une frange de la population qui, de toute façon, à un avantage scolaire certain. Dans les initiatives plus ponctuelles, où un cours est non-mixte au sein d’une école mixte, les résultats ne sont pas probants : les classes de garçons apparaissent comme plus dissipées et agressives (2) que les classes mixtes, le sexisme s’y développe et y est exprimé sans crainte, les résultats des étudiants ne semblent pas spécialement meilleurs, sauf quand le groupement se fait entre individus de même niveau. Dans ce cas, les bons étudiants profitent de la non-mixité, tandis que les étudiants faibles en profitent pour chahuter davantage (3). Il est aussi intéressant de noter que les garçons réclament le retour à la mixité, beaucoup plus que les filles. » (Les travers de la mixité scolaire, Eléonore Seron, juin 2005)
http://www.ada-online.be/frada/rubriqueimpression.php3?id_rubrique=116
« (2) Les garçons un peu timides devenant alors des « filles de substitution » et subissant les moqueries autrefois dévolues aux filles. Parker, L. H., & Rennie, L. J. (2002). Teachers’ implementation of gender-inclusive instructional strategies in single-sex and mixed-sex science classrooms. International Journal of Science
Le ministère de l’éducation est presque entièrement formé de féministes extrémistes et ces femmes se fou carrément des garçons. La meilleure preuve est que le décrochage scolaire des garçons existe depuis très longtemps et que les féministes anti homme du ministère de l’éducation tentent toujours de minimiser le problème et ne propose jamais de solutions valables. Elles se sont toujours opposées à des classes pour les garçons avec des enseignants masculins alors que plusieurs études démontrent des effets très positifs pour les garçons. Une féministe extrémiste bien connue a même avancé que le décrochage scolaire des garçons est un acqui du féminisme. Vous imaginez ! On viendra dire que nos féministes extrémiste québécoise veulent l’égalité. Pour ceux qui connaissent un peu le domaine et qui ont du jugement, il est bien évident qu’elles cherchent uniquement à humilier et écraser les garçons. Et après on se demande pourquoi il existe des Kimveer Gill au Québec et pourquoi nos garçons décrochent et se suicide. Il me semble que c’est assez façile à comprendre tout ça et il faut quasiment être mal honnête pour ne pas le reconnaitre.
En passant Monsieur Martineau, trouvez-vous que mon jupon dépasse trop ?
Sujet: Oui Monsieur, Un Ministère de l’éducation féministe extrémiste anti homme.
Voici quelques articles pour ceux qui sont vraiment honnêtes et justes et qui veulent obtenir l’autre côté de la médaille qui n’est presque jamais dévoilé dans nos grands médias gauchistes/féministe.
Il semble bien effectivement que nous avons un ministère de l’éducation féministe extrémiste anti homme.
Lien vers des articles intéressants qui contiennent des informations importantes sur le décrochage scolaire des garçons que nos médias gauchistes/féministes osent à peine dévoiler à la population: http://www.egalitariste.org/decrochage.htm
Bonne lecture,
Louis Tremblay
Humaniste
Dans La Presse ils rescensaient les tueries semblables à celle de Dawson partout dans le monde… C’est drôle, mais c’est la chine qui remportait la palme. On sait tous que la chine est un paradis pour le féminisme…
Pour ce qui est du succès scolaire, si je me fie à mon expérience académique, je passais mon temps à regarder dehors et à avoir hâte que la cloche sonne… Compétition avec les filles? À cet âge on s’en fout des filles. La compétition elle se faisait entre gars et ça se passait dans la cour d’école. Ou au gymnase. Des bonnes notes dans nos bulletins? Bof. On voulait pas redoubler et se retrouver grand dadais entouré de morveux, c’est tout.
Message aux masculinistes:
Sortez dehors, allez rencontrer des femmes, allez leur parler, sont pas méchantes. Y en a plein dans les parcs, les cafés, les centres d’achats, peu importe, y en a partout. Et y en a plein d’entre elles qui attendent juste ça que vous alliez leur parler. Allez-y, elles vous mordront pas (à moins que vous leur demandiez, c’est fou ce qu’elles peuvent faire quand elles sont en confiance).
Voici des résultats sommaires d’une étude sur le décrochage scolaire des garçons:
82,5% des élèves rejetés à la maternelle et au début du primaire par les enseignantes sont des garçons. Le rapport de recherche réparti sur 20 écoles, compile qualitativement les attitudes et les réponses des enseignantes et en vient à deux conclusions indéniables:
Les attitudes des enseignantes sont significativement plus favorables à l’égard des élèves filles qu’à l’égard des élèves garçons;
Plus de filles que de garçons sont considérées attachantes par les enseignantes alors que davantage de garçons que de filles sont considérés rejetés.
Il faudrait peut-être s’ouvrir les yeux non ?
Quand on va sur le site de l’institut de la condition masculine, j’ai des doutes, tout comme j’en ai quand je vais sur le site de la condition féminine. Pour ce qui est de la dame, vous dites in texto, Monsieur Tramblay « qu’il s’agirait d’une très très grande dame… » au conditionnel. Pouvez-vous me garantir que c’est effectivement le cas? Le conditionnel en général, indique un doute, une incertitude…
Pour les cas de récréation mentionnés dans l’étude à laquelle vous nous référez, je parierais plus sur la paresse et la bêtise humaine, que sur un féminime misanthrope, qui est le vrai mot, et non anti-homme, que vous avez à la bouche chaque fois que vous crachez votre fiel. Pour un humaniste qui se targue de faire preuve d’objectivité et d’honnêteté, vos propos se contredisent Monsieur Tremblay.
En passant, je trouve odieux de vous approprier le suicide des garçons pour défendre votre croisade. J’ai enseigné à des garçons qui ont commis l’irréparable et vos propos insultent leur mémoire. J’ai aussi connu des filles qui sont mortes d’anorexie nerveuse, ce qui est aussi une autre forme de suicide dû à un manque d’estime de soi, pas à un féminisme misanthrope. Allez enseigner à ces jeunes, si vous êtes réellement convaincu du bien-fondé de votre mission. Et prouvez-moi que votre misogynie peut tous les sauver. Si vous réussissez à prévenir des suicides, dites-le moi svp. Et pas seulement ceux des garçons, pensez aussi aux filles.
Le discours conservateur et réactionnaire tient le féminisme responsable du décrochage scolaire des garçons. Louise Mailloux, professeure de philosophie au Cegep du Vieux-Montréal, démontre que ces idées prennent leur source dans les idées du XVIIIe siècle.
Au temps du cours classique, alors que les filles n’avaient pas encore accès à l’éducation supérieure (qui en passant est un acquis du féminisme), à cette époque où les classes mixtes n’existaient pas, le décrochage scolaire existait tout autant. Sur les 6 classes d’éléments latins (1ièr année), il n’en restait qu’une à la fin du cours, sept ans plus tard.
Lorsque les garçons étaient seuls à fréquenter le collège et l’université, les raisons qu’on invoquait pour exclure les filles étaient en elles : cela pouvait aller de leur vocation à la maternité à la nature différente de leur cerveau ; de leur soumission au cycle menstruel, à leur incapacité fondamentale à affronter la trigonométrie, le grec ou la métaphysique.
Et maintenant, quand on invoque des raisons pour expliquer le décrochage des garçons, ces raisons se trouvent en dehors d’eux : c’est l’école trop féminine, trop axée sur les valeurs dites féminines. On change de catégorie d’arguments selon que le phénomène à expliquer est féminin ou masculin. (Décrochage scolaire : remettre les pendules à l’heure par Micheline Dumont historienne, U. de Sherbrooke)
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=300&var_recherche=decrochage+scolaire+
Pour dissiper tout malentendu, à l’effet que la compétition fille/garçon n’est pas un préjugé de ma part, dans leur ouvrage sur l’instruction des filles, Allez les filles ! (Seuil, 1992), Baudelot et Establet montrent bien qu’une fois levés les obstacles structurels qui bloquent les filles à l’instruction, les filles démontrent leur suprématie précoce en français et l’égalité de leurs compétences avec les garçons en mathématiques. Ils notent également que le succès des étudiantes est un phénomène mondial et accordent même une attention particulière à la situation canadienne et québécoise. Pourquoi ne se pourrait-il pas que certains garçons éprouvent du découragement, voire du mépris à se mesurer aux filles sur le plan intellectuel à cause de stéréotypes sexuels bien ancrés chez certains ?
Les filles sont pourtant issues des mêmes conditions de vie que les garçons. De milieux familiaux identiques. Quand les filles eurent accès au cours classique (18%), le phénomène du décrochage s’est aussi produit, mais les filles ont dû s’adapter à des programmes faits pour des garçons. Pourquoi les mêmes causes ne produisent-elles pas les mêmes effets ? Quelles difficultés particulières les garçons éprouvent-ils aujourd’hui à côtoyer des filles en classe. Les classes mixtes n’en semblerait pas une parce que là où l’expérience a été tenté, ce sont finalement les garçons les plus forts qui réussissent. Les autres, au contraire, tiennent le rôle de bouc émissaire. Ce sont les filles qui réussissent le mieux dans les classes non-mixtes ?
À force de blâmer les féministes, peut-être les masculinistes passent-ils à côté des vraies solutions.
Je me souviens encore de deux témoignages très typiques lors d’une émission du 15 février 2006 où deux auditeurs ont témoigné des attrocités du féminisme extrémiste anti homme québécois.
Témoignage 1:
Un homme appelle pour témoigner en onde du traitement dont il a été personnellement victime quand il était jeune garçon. Il était un élève surdoué et il aurait subi des mauvais traitements psychologiques de la part d’une enseignante. Il était tout simplement un garçon beaucoup trop performant à l’école et cela ne plaisait pas à l’enseignante. Tous les membres de la famille étaient convaincus qu’un jour cet enfant surdoué deviendrais médecins, avocat ou autres profession . Quand il était garçon il aurait apprit rapidement à l’école que pour se faire aimer et survivre à l’école et ne pas trop s’attirer d’ennuis, il serait mieux de performer normalement.
Témoignage 2:
Une mère de deux fils dans la région de l’Outaouais appelle pour témoigner en onde et dénoncer le fait qu’elle est très consciente des mauvais traitements infligés aux garçons dans les écoles du Québec. L’attitude de plusieurs enseignantes envers les garçons dans les écoles du Québec seraient vraiment malhonnête et terrible. Elle se préoccupe beaucoup du suicide des garçons depuis qu’elle est consciente des mauvais traitements envers les garçons. L’Outaouais aurait le plus haut taut de suicide chez les jeunes garçons au Québec. Dans ses propres mots elle dit « Je n’en reviens pas de l’attitude des enseignantes envers les garçons » et « les garçons n’ont pas le droit de performer ou d’être plus performants que les filles » et « Les féministes tue l’ambition des plus brillants. »
L’animateur de l’émission avance que selon lui, plusieurs parmi les décrocheurs seraient des surdoués et souvent des hyperactifs mais ils sont castrés psychologiquement par les enseignantEs.
En ce qui concerne l’absence de modèles d’identification, comment expliquer que dans les collèges et les universités, où le personnel enseignant est majoritairement masculin, les filles performent et persévèrent en plus grand nombre que les garçons ? Le manque de modèles du même sexe, ne les dérangerait pas, elles ?
Trois domaines intéressent tout particulièrement les masculinistes : la famille, l’éducation et la santé. Curieusement, ce sont trois domaines où les femmes se sont retrouvées professionnellement cantonnées à certains niveaux, avant tout parce que peu d’hommes ont choisi de s’y investir quand la rémunération n’était pas assez élevée ou en raison du manque de reconnaissance sociale. Les hommes auraient-ils voulu s’investir en plus grand nombre en enseignement qui nous dit que les modèles qu’ils transmettraient seraient-exempts de sexisme ? Imagine s’il fallait qu’ils transmettent les propos haineux qu’ils véhiculent.
C’est la même responsable de la chaire d’Études Claire-Bonenfant de l’Université Laval qui se pose ces questions.
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=169&var_recherche=parite+enseignants+masculin%2Ffeminin+++
Sa réflexion est plus approfondie et sa recherche plus rigoureuse et moins simpliste que «le décrochage scolaire des garçons, c’est la faute du féminisme». Dont j’aimerais connaître la référence, by the way.
«Imagine s’il fallait qu’ils transmettent les propos haineux ‘qu’ils’ véhiculent.» Ce «ils», bien entendu, fait référence aux propos haineux des masculinistes et non pas à ceux des hommes en général, encore moins des enseignants masculins. Des glissements involontaires quand on écrit trop vite et qu’on coupe des phrases dans un texte sans se relire.
Je prends donc une pause.
De toute façon, à voir la façon scatologique et haineuse dont Tremblay et Pageau traitent Madame Bouchard et d’autres féministes et femmes sur le site « Content d’être un gars », inutile d’attendre une réponse sérieuse à notre question.
Ce mouvement est comme une meute raciste qui s’excite à partir de « faits » et de « citations » inventés de toute pièces, racontars qu’ils en vienent à croire à force de les copier-coller sur tous les sites qu’ils parasitent.
Leurs véritables objectifs sont autres que de résoudre les problèmes qu’ils tentent de récupérer: intimider un maximum de gens face au projet de dépasser le sexisme. revenir à l’impunité pour les conjoints et pères agresseurs ou voleurs de pensions alimentaires et conforter leur misogynie en l’étalant sur le Web dans les forums d’où on ne les a pas encore exclus.
Les preuves contre le féminisme extrémiste anti homme québécois sont accablantes et innombrables. Il s’agit simplement de se renseigner un peu sur le sujet pour les découvrir ou d’écouter les gens s’exprimer sur certaines tribunes téléphoniques spécialisées. Des témoignages contre le féminisme extrémiste anti homme québécois il y en a des tonnes mais la plupart des grands médias sont gauchistes/féministe et ils empêchent l’information de circuler pour l’instant et c’est pour cette raison que la population n’est pas encore bien renseignée sur ce sujet. Il est bien évident qu’il devient de plus en plus difficile de cacher ces informations à la population.
Plusieurs experts et expertes avancent à peu près les mêmes propos avancés sur ce blog mais nos médias gauchistes/féministes ne veulent pas révéler ces informations à la population car cela serait contre leur religion. Bientôt, ils n’auront plus le choix car les les médias alternatifs prendront la relève si les grands médias ne sont pas responsables et justes dans toute cette histoire.
La population devrait vraiment écouter les experts et expertes non féministes, ces hommes ces pères et ces garçons victimes du féminisme extrémiste anti homme québécois, les femmes honnêtes et justes envers les hommes, des mères de garçons, des nouvelles conjointes dénoncer toutes ces injustices sur les tribunes téléphoniques, dans leur livres et sur leurs sites webs. Cela me donne vraiment de l’espoir pour l’avenir de cette société car les problèmes sociaux causés par le féminisme extrémiste québécois sont absolument incroyables.
Des livres sur ce sujet qui dénoncent le féminisme extrémiste anti homme québécois, il y en a des tonnes et voici un lien internet qui mentionne environ une centaine de livres sur ce sujet. Des articles, il y en a aussi des tonnes sur le web.
Lien internet pour les livres: http://www.egalitariste.org/bibliotheque_condition_masculine_et_paternelle.htm
Louis Tremblay
Humaniste
Il y aussi « des tonnes » d’apologies du racisme sur le Web et aux émissions de type ligne ouverte, ce qui ne signifie pas que ces discours détonants valent mieux que rien…
« À l’université Laval, Pierrette Bouchard la titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant sur la condition des femmes continue de répéter que le taux élevé de décrochage scolaire des garçons est un acquis du féminisme. »
Suis-ja satisfait de cette réponse? Non. Premièrement, parce que madame Bouchard n’a pas pu clarifier ici sa citation, si tant est qu’elle en est l’auteure. Deuxièmement, une phrase en apparence incendiaire peut être contextualisée, ce qui en change considérablement le sens.
Malheureusement, je n’ai pas encore pu mettre la main sur la citation originale dans sa globalité. Je demeure donc toujours aussi sceptique et découragé des propos d’une minorité.
Je souhaite seulement que tous ceux et celles qui ont été victimes de violence sous une forme ou une autre pourront s’en sortir sans pour autant enfoncer les autres dans leur bourbier. C’est à ceci qu’on reconnaît les personnes vraiment spéciales: Même quand elles atteignent les bas fonds, elles n’y entraînent pas les autres. Ces personnes savent aussi faire la part des choses.
En faisant une visite du lien cité par Andrée Proulx ci-haut, http://sisyphe.org/article.php3?id_article=169&var_recherche=parite+enseignants+masculin%2Ffeminin+++
voici le texte de Pierrette Bouchard que j’ai trouvé. Si Madame Bouchard est vraiment l’auteure de la phrase affirmant que le taux de décrochage scolaires des garçons est un acquis du féminisme, je voudrais comprendre comment elle peut alors publier le texte qui suit, dont j’ai recopié l’introduction et les trois premiers paragraphes dans ce texte et le suivant:
Alors que certaines théories scientifiques ont encadré la question des écarts de réussite scolaire pendant la première moitié de la décennie 90, le début du millénaire annonce malheureusement des solutions inspirées de l’opinion. Entre les deux, en effet, les voix des anti-féministes auront tonné suffisamment fort pour imprimer des craintes dans l’imaginaire du grand public quant aux chances de réussite des garçons. Ces voix anti-féministes auront du même coup fait de gros efforts pour tenter de culpabiliser les femmes.
Le discours masculiniste
Ce thème des écarts de réussite scolaire entre garçons et filles sert en effet présentement de catalyseur à des revendications masculinistes qui se réfèrent abondamment et pêle-mêle au taux plus élevé de suicide chez les garçons, à la prise de Ritalin, à la perte d’identité, au manque de modèles masculins, à la souffrance des hommes, au rôle non reconnu du père ou encore à la violence dont les hommes seraient victimes de la part des femmes. Ces masculinistes de tout acabit se gardent bien de parler des écarts de salaire qui persistent entre hommes et femmes, de la pauvreté plus marquée de ces dernières, des ghettos d’emplois où les femmes sont trop souvent cantonnées, de la détresse psychologique des filles ou encore des filières de formation qui leur sont présentées.(…)
(…)Ils oublient le partage inégal du travail domestique, la quasi-absence des femmes dans les institutions civiles, religieuses et politiques, tant sur le plan national qu’international ; ils oublient aussi l’analphabétisme dans le monde, situation toujours plus désespérante pour les femmes et les filles. Les masculinistes interviennent surtout sur des questions concernant la violence, l’éducation et la garde des enfants. Ils attaquent indifféremment le système scolaire, le système de santé, les tribunaux, les lois sur la famille, le divorce et la gestion de la garde des enfants. Ils exercent toutes sortes de pressions sur les institutions politiques et remettent en question les programmes, les lois et les mesures qui ont au fil des ans permis aux femmes de faire respecter leurs droits.
Trois domaines les intéressent donc tout particulièrement, disions-nous : la famille, l’éducation et la santé. Curieusement, ce sont trois domaines où les femmes se sont retrouvées professionnellement cantonnées à certains niveaux, avant tout parce que peu d’hommes ont choisi de s’y investir quand la rémunération n’était pas assez élevée ou en raison du manque de reconnaissance sociale. Il faut regarder cela de plus près. »
Voilà le genre de rigueur que j’attends de vous Monsieur Tremblay. Une rigueur digne d’un véritable humaniste et d’une personne assoiffée de justice. J’attends donc que vous me disiez en quoi ce texte de Pierrette Bouchard, qui est effectivement en charge de la chaire Claire Bonenfant sur la condition des femmes, soutient la citation que vous nous rabâchez sans cesse. Je crois plutôt qu’elle la contredit, ne croyez-vous pas?
P.S. J’ai connu les cours donnés uniquement à des garçons, ayant été pensionnaire pendant 5 ans au secondaire. J’y ai appris la rigueur intellectuelle, mais j’ai aussi constaté de manière très empirique, que les filles jouaient le rôle d’élément modérateur. Leur présence forçait les garçons à être un peu moins cons que s’ils étaient
En quoi cela répond-il à la question que je vous ai posée trois textes plus haut?
La victimisation de la femme et l’exagération de la violence envers les femmes
Les féministes utilisent la victimisation de la femme pour obtenir une multitude d’avantages sociaux et de lois favorisant les femmes au détriment des hommes. Dans le domaine de la violence conjugale par exemple, alors que les experts s’entendent pour dire que la violence n’a pas de sexe et que Statistique Canada spécifie dans un rapport que la violence conjugale concerne également les deux sexes, les féministes et les médias prétendent toujours aujourd’hui en 2006 que la violence est un phénomène masculin. Les féministes ont prétendu jusqu’à tout dernièrement que 300,000 femmes étaient battues chaque année au Québec, chiffre qui avait servi à justifier le financement de centres pour femmes violentés et qu’un accès à la loi de l’information a formellement démenti. Selon le très sérieux Institut de la Statistique du Québec, dans son dernier rapport, a confirmé, preuves à l’appui, qu’il y a eu au Québec en 2003 un maigre 413 cas graves d’agressions de toutes sortes et un taux de criminalité le plus bas de toute l’histoire du Québec et un des plus faibles au monde. De plus, un sondage réalisé par la maison Léger Marketing en 2005 démontrait que 98% des Québécoises n’ont jamais été agressées par leur conjoint.
Les féministes extrémiste prétendent que les hommes sont violents, dominants, des violeurs et batteurs de femme en puissance et que tout ce qui est masculin est mal. Les médias québécois trop influencés par l’idéologie féministes contribue à cette propagande de haine et de dénigrement des hommes. Nos médias se font un devoir de rappeler aux hommes qu’ils sont des violeurs et des batteurs de femme en puissance et que nos pauvres femmes sont en général des victimes alors que les experts disent que la violence n’a pas de sexe et que les femmes pratique une violence psychologique particulièrement très méchante et destructrice. Les médias exagèrent la violence envers les femmes tout en omettant de mentionner qu’il y a aussi beaucoup de violence envers les hommes de la part des femmes ce qui est du sexisme et de la misandrie pure et simple. Les téléromans Québécois se font très souvent un devoir de toujours donner des rôles de minables aux hommes et des rôles favorisant une image positive de la femme. Contrairement à la culture Américaine, la culture Québécoise ne veut pas véhiculer d’image d’homme fort et viril comme si tout ce qui était masculin était mal et qu’une image d’homme fort et viril était mal. Selon plusieurs études, les femmes sont tout aussi coupable que les hommes d’agression lorsqu’elles sont en situation de pouvoir le faire comme par exemple dans le cas des agressions contre des enfants. Les femmes sont responsables d’environ 80% des agressions contre les poupons et jeunes enfants mais ce genre de violence féminine n’est jamais rapporté dans les médias.
Les experts s’entendent pour dire qu’il y a des différences importantes entre les sexes qui expliquent pourquoi les hommes et les femmes possèdent des aptitudes différentes propre à leurs sexes. Cela les rend mieux adaptés à occuper certains postes. Cependant, les féministes faussent les statistiques pour faire voter des lois favorisant les femmes au détriment des hommes.
Voici quelques exemples:
– La Politique d’intervention en matière de violence conjugale permet aux femmes d’accuser faussement leur époux/conjoint pour s’approprier les enfants, résidence familiale et les autres biens familiaux.
– Loi 143 sur les quotas d’emplois. Une mesure qui devait être temporaire… Cette loi instaure une obligation légale pour les organismes parapublics d’engager en priorité les femmes dans les secteurs où elles sont déjà très largement en majorité. Interdiction légale de discriminer positivement les hommes à l’embauche dans les secteurs où ils sont très largement en minorité.
– Loi 35 sur l’équité salariale part du principe que les femmes gagnent globalement 60 à 70% du salaire des hommes tout en oubliant de mentionner que les femmes travaillent globalement de 60 à 70% du temps des hommes. En 2003, selon les dernières statistiques, pour chaque heure travaillée, les femmes gagnaient autant que les hommes.
Les gars, rendus là, ça vous donne quoi? Il se passe même pas 10 minutes avant que vous vous répliquiez l’un l’autre. Vous avez des comptes à régler? Réglez-les entre vous. Vous connaissez IRC, rejoignez-vous y et argumentez-vous jusqu’à ce que le cerveau de l’un des deux fonde. Ou bien échangez vos addresses de courriel, vos numéros de téléphone, organisez un combat de boxe et nous irons tous faire des paris.
Moi, déjà, je mets mon argent sur M. Couture!
…je trouve que ce thread est un des plus intéressants depuis longtemps, tant pour vos contributions, Thierry, que pour celles d’Andrée, Maxime, Julie, Claudette, Patrick, Marc-André, Pierre, et bien d’autres.
Que Monsieur l' »humaniste » choisisse de continuer à nous assener ses copiés-collés de clichés et démontre son incapacité de documenter la citation diffamatoire qu’il avait improvisée me semble particulièrement significatif dans ce contexte.
D’ailleurs, pour en savoir plus sur les valeurs de son mouvement, voir le Montreal Mirror de cette semaine, en page 6: http://www.montrealmirror.com/2006/091406/people.html
Tiens, je vous en traduis quelques lignes de cette entrevue d’un leader de ‘Fathers4Justice’…: «…Pas un juge ne veut de moi dans son tribunal aujourd’hui. Et quand ils me menacent d’une peine de prison, je leur dis simplement : ‘Aucun problème, renvoyez-moi à Bordeaux, j’irai tout simplement voir tous vos copains, les Hells Angels, les gens qui contrôlent réellement le système.’ Et que croyez-vous que les Hells font lorsque des pères comme moi sont emprisonnés? C’est bien cela, ils veulent conclure des ententes avec nous. Et que pensez-vous que les Hells veulent faire à ces juges?… »
Moi, après Polytechnique et Dawson College, j’aime autant voir des projets politiques comme ceux-là exposés au grand jour.
Avant qu’il ne soit trop tard et que des mecs comme ça obtiennent tout ce qu’ils veulent face aux femmes et aux enfants.
Pas vous?
Ils servent la bière gratis à vos réunions masculinistes? Si oui gardez-moi une place pour vendredi. Et si elle est servie par des filles sexys en patins à roulettes, avec des oreilles de lapin sur la tête, alors là, préparez-moi une carte de membre! 🙂
Sérieux, vous vous sentez vraiment des victimes? Okay, y a des femmes qui se font plaisir à nous dénigrer à toutes occasions. Okay, certains garçons vont subir des injustices. Mais qui ne subit jamais d’injustices? Ça fait parti de la vie bonyeu, faut s’y faire, c’est tout.
Cessez de vous plaindre, vous passez pour une bande de ti-gars encore sous la jupe à môman.
Quand la discussion est à sens unique, ça ne sert à rien de s’obstiner, sous peine de descendre au niveau de notre interlocuteur. J’ai vraiment de la peine pour Monsieur Tremblay, pas moyen de dialoguer avec lui, contrairement aux autres participants de ce forum. C’est vraiment dommage. Merci pour le pari, Monsieur Descent, mais comme je ne suis pas boxeur… Et comme ça ne sert à rien pour Monsieur Tremblay, je lance la serviette. J’espère seulement qu’il ne commettra jamais l’irréparable.
Puisque vous affirmez avec tant de vigueur, Monsieur Tremblay, que les féministes (et toutes les autres femmes, ma foi !) sont agressives, castratrices, et qu’elles nuisent délibérément à l’épanouissement de l’Homme, seriez-vous en mesure de me dire combien de femmes ont pris les armes afin de se réapproprier leurs droits ? Combien de femmes ont pénétré dans les écoles, armées jusqu’aux dents, hurlant « Je haix les hommes ! » ?
Le terrorisme féministe dont vous parlez a tué combien d’hommes, Monsieur Tremblay ? Et ne me dites pas, de grâce, que les féministes sont la cause de tous les suicides chez les hommes, et de toutes les tueries perpétrées par des hommes.
Ne réalisez-vous donc pas que de rejeter le blâme entier sur les féministes revient à leur céder le pouvoir ? Ne réalisez-vous donc pas que de vous désigner vous-même en tant que victime est, à tout coup, infantilisant ?
Je ne vois pas votre jupon dépasser, mais je vous vois dépasser de sous le jupon de votre mère, très cher enfant à la masculinité blessée.
J’ose aussi espérer que vous ne commetrez jamais l’irréparable…
Connaissez-vous la douleur de la dépression !!! En lisant un texte du tueur de Dawson, il me semble qu’il ne faut pas avoir un bac a l’université pour comprendre comment un humain en détresse en dépression peut devenir un assassin. Oui il y a peut-être la drogue, oui peut-être la maladie mentale mais peut importe la raison qu’est-ce qu’on fait maintenant. J’ai cru comprendre qu’il parle de la société qui malheureusement se déresponsabilise, les valeurs qui prennent le bord, le chacun pour soi, la malsaine compétition, le je-m’enfoutisme. Ces messages envoyés par la société si contradictoires, paradoxals. Ces appels à l’aide, ces messages de souffrance envoyés à des proches qui semblent ne jamais les atteindre de peur d’ébranler leurs petits conforts ou dans certains cas leurs illusions de paix si fragile malgré les apparences. Pourtant, parfois simplement un sourire au bon moment, une caresse de compassion sur l’épaule, un mot d’encouragement pourrait faire tant de différence, pourrait éteindre une mauvaise intention créé par la douleur intense. Soyons généreux de ses gestes si banals, offrez un café à un être seul, un jouet à un enfant, un sourire à une vieille dame, un petit mot ou une oreille à la solitude et petit pas à petit pas notre société, nos humains n’en seront que meilleurs. On ne peut pas tout changer mais au moins il faut essayer.
Allez….Allez…..Aimez…..
Je pense pour ma part que ni les femmes ni les homme soient directement responsables des tueries de l’autre sexe. Par contre je cois que l’idée selon laquelle les femmes sont moins violentes que les hommes ets tirée d’un postulat poussiéreux qui n’a aucun fondement. On peut toujours trouver des contres-exemples à l’infini sur le nombre d’actes violents attribué à un sexe plutôt qu’à l’autre (suivant le côté où l’on se place).
Préférons ces phrases plus « impartiales et intemporelles » tirées d’ « On ne badine pas avec l’amour » : « tous les hommes sont menteurs, inconstants, hypocrites et lâches, méprisants et sensuels. « Toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées. Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ;
mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de ces deux êtres si imparfaits et si affreux.. On n’est souvent trompé, souvent déçu en amour, mais on aime! et lorsqu’on se retoune devant sa tombe, on se dit : c’est moi qui ai aimé et vécu et non un être factice créé par mon orgeuil et par mon ennui! ». On n’a rien dit de mieux sur l’homme et la femme depuis..