Voici ce qu'a écrit Lise Ravary (éditrice de Châtelaine) sur son blogue à propos de Jan Wong
J'ai une petite histoire à vous raconter au sujet de la journaliste Jan Left Wing Wong, que je voulais mettre dans mon billet de novembre sur Dawson, mais je ne puis attendre. Ça vous donnera une idée du personnage.
Mme Wong est née à Montréal où elle a grandi dans une famille très à l'aise. Son père était dans les affaires. Jeune, elle est devenue maoïste, comme nombre de Québécois de sa génération. Mais avec cette différence: Dans les années 70, elle est partie vivre à Pékin pour soutenir le régime communiste de Mao et a dénoncé aux autorités un étudiant chinois qui avait eu le culot de lui demander comment était la vie en Occident.
L'étudiant n'a plus jamais été revu.
Dans sa biographie, madame Wong se répand de repentir en expliquant qu'elle a été peut-être 'naïve'…
Aujourd'hui, c'est quoi son excuse ?
J’ai peu de sympathie pour Madame Wong – dont j’ai réfuté les prétentions sur le ‘thread’ précédent – mais reconnaissez qu’elle aurait pu taire cette anecdote et sur la responsabilité qu’elle reconnaît aujourd’hui…
J’en attends autant des gens qui cassent du sucre sur le dos des Arabes et des Musulmans depuis des décennies mais qui ne semblent pas concernés par les retombées humaines de ce blitzkrieg idéologique: le camp de concentration de Guantanamo, la torture de gens comme Maher Arar, les bombardements de l’Iraq et du Liban, les populations affamées par les sanctions, les menaces d’attaque contre l’Iran qui se précisent, etc. etc.
Le Globe&Mail a confié un article qui prétend analyser le pourquoi du comment de la tragédie du Cégep Dawson à une bonne femme qui a écrit une chronique sur l’art du ménage!!!
Ici (http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20060417.wmaidphotos/PhotoGallery01?slot=1) on la voit en action, là (http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20060331.wxwong01/BNStory/Front/home)c’est son fabuleux papier!
Sophie Chiasson éditorialiste au Devoir c’est pour bientôt!
Chaque fois que l’on se fait blaster par un journaliste de la presse anglophone, c’est souvent un anglo-québécois qui signe le pamphlet en question?
J’en ai une question à tous ces anglos montréalais:
« What does Canadians living in Quebec want tabarnak? »
Qu’on « prenne notre trou », je crois… comme les Rhodésiens avant eux en Afrique du Sud. Encore aujourd’hui, remarquez les nouvelles sur l’Afrique du Sud au réseau anglais de la CBC, souvent confiées des Blancs de là-bas. Leur animosité à l’égard de la population et du gouvernement est à couper au couteau.
faire comme Guy Fournier…non???
Il me semble que la presse québécoise s’émeut de façon un peu exagérée par rapport aux propos de la dame.
Qu’elle soit incompétente, soit. Que son commentaire soit désobligeant, soit.
Mais, monter aux barricades, accompagnés de Charest semble-t-il (on dit qu’il écrira au National Post), il me semble que d’autres sujets méritent l’attention de la presse, non?
Je suis certain que la presse québécoise n’est pas blanche comme neige quand il s’agit du traiter du ROC (et, de toute façon, la presse québécoise n’écrit rien d’intéressant sur le ROC, étant complètement refermée sur elle-même, donnant ainsi en partie raison à madame Wong).
À titre d’exemple, je me souviens d’une époque pas si lointaine où le bilinguisme approximatif de n’importe quel « Canadian », peu importe les efforts qu’il y mettait, faisait l’objet d’un lynchage en règle de la part de nos chers journalistes si objectifs.
La montée de lait, le gaspillage d’encre, et de « bande passante » accordés à cette affaire me semblent une réaction « démesurée ».
Personnellement, au contraire de M. St-Pierre, je crois que les médias et les personnalités politiques ou culturelles font bien de dénoncer cet article et de réclamer des excuses.
À chaque fois qu’un Québécois francophone échappe un commentaire un peu maladroit, voire insultant, la presse anglophone monte aux barricades et voilà qu’en moins de deux, tout le Canada est au courant. S’en suit invariablement des réponses acerbes de commentateurs ou d’éditorialistes des grands journaux anglophone du pays.
Assez, c’est assez! Ils veulent jouer à cela? Très bien. Nous aussi sommes capables de faire une montée de lait pour des pacotilles. Encore plus lorsqu’un article dénigre une province entière et tous les habitants qui y résident.
Est-ce vrai cette histoire d’étudiant curieux ? Si oui, comment peut-on vivre avec cela sur la conscience ? C’est tout simplement horrible !
N’est-ce pas cette même dame qui dit que les québécois, via la loi 101, tente de promouvoir un « espèce » de racisme valorisant les québécois pures laines ? Que le terme ALLOPHONE est une invention QUÉBÉCOISE pour désigner les immigrants n-anglo et n-francophone ?
Elle est folle ou quoi ?
Naïve ? Je crois que le choix de ce mot est faible. Elle n’adhère plus au communisme maintenant? Pourquoi ? Ce n’est pas un régime satisfaisant pour elle? Je la crois devenu une adepte de l’anorexie mentale. Ça laisse des séquelles le communismes dites-donc!
Je ne connais pas cette dame, mais son attitude est-elle surprenante ?
Elle relève de la conviction passionnée. Toute conviction passionnée qu’elle soit idéologique ou religieuse contient en elle les germes de ses dérapages possibles.
Le conditionnement endoctrinant fait partie de la démarche naturelle d’un appareil sectaire qu’il soit religieux ou politique.
Prenons quelqu’un de jeune n’ayant pas assez de vécu et de recul, par conviction passionnée il plongera assez naturellement dans les comportements déviants qui lui paraîtront logiques compte tenu de sa conviction profonde qui elle repose sur un conditionnement éducatif parfaitement biaisé.
Ca a donné en son temps les jeunesses hitlerienne, les jeunes maoïstes, ou plus récement dans nos banlieues françaises, des jeunes musulmans qui sombrent dans l’intégrisme en six mois. J’ai vu récement un reportage à la télévision sur les commandos évangélistes, on ne peut pas appeler cela des missionnaires, qui n’hésitent pas utiliser la torture sur des enfants au prétexte d’exorcisme. On est exactement sur le même registre.
Cette dame a à faire face aujourd’hui à un problème de conscience, c’est un débat intérieur avec elle même. N’oublions pas que le libre arbitre est la chose la plus difficile à cultiver tant elle est inconfortable. Seule l’élévation de la conscience évite les dérapages sectaires, mais pour cela il faut laisser du temps au temps et notre époque ne le permet plus. Il faut se rendre à l’évidence que les vertus des valeurs humanistes, ou d’amour des religions, ne sont plus à l’ordre du jour.
Hier les idéologies politiques, aujourd’hui les religions, et Malraux qui disait » le 21 ème sera religieux ou ne sera pas ». En confidence, je vous avoue que je préférerai qu’il ne soit pas.
Lorsque que des individus, tel la très honorable Jan Wong, nous traitent de racistes et d’intolérents, c’est de la projection pure et simple.
C’est le propre des esprits obtus de s’imaginer que tous ont le même système de valeur qu’eux.
Mais de toute façon ça fait vendre de la copie. N’est-ce pas ce journalisme de qualité que le lecteur recherche ?
Non. Quelle épaisse cette J. Wong! Pour son article sur Dawson, elle méritait le d’être qualifiée de tarte. Mais après avoir lu cette note, c’est une c… d’épaisse. She just lost (one more time) a good opportunity to shut the f… up. Vraiment. Et ça écrit dans le Globe and Mail.
Ne perdons pas de vue que l’article de Wong est une amplification des propos que lui a tenus le chroniqueur « Affaires » de The Montreal Gazette et qu’elle cite au début de sa tirade.
Diaboliser une individue est moins utile que de reconnaître la politique d’une institution, le grand quotidien de la rue St-Antoine, qui n’a jamais désarmé contre la loi 101 et les droits des Québécois-es et que je trouve un peu hypocrite de prendre ses distances de cet article dans son édition de ce matin.
Une autre p’tite « condition gagnante » pour la cause souverainiste, qui s’ajoute aux nombreuses autres qui se manifestent récemment. Ce mépris, plus ou moins conscient et généralisé, reflète bien la mentalité canadienne anglaise de non-intérêt volontaire, de non-reconnaissance de la valeur et de l’originalité du Québec. Je soupçonne par ailleurs madame Wong de réaliser un coup de marketing sur le dos de nos animosités franco-anglaises.
Avant de récupérer cet évênement pour la cause souverainiste, je vous invite à lire les commentaires des lecteurs suite à l’article.
C’est certain qu’il y en a une couple de abondent dans le même sens que madame Wong, mais la grande majorité est plutôt incrédule.
Il est dangereux d’extrapoller la pensée de quelqu’un pour dire qu’elle représente la majorité.
Nous avons nous aussi, des Wong anti anglo qui crient fort sur la place publique.
Voici un extrait sans équivoque :
[S]he advised the aspiring journalists to try and come across as sympathetic, nice and non-threatening. She went on: When they relax, thats when their guard is down. Its a trick, but its legit. Dont worry about consequences.
Et un autre :
On the criticism that she is cruel: In the Summer 2001 edition of the McGill News – which university she attended, before moving to China to volunteer for a dictatorship – Ms. Wong declared: If people say I’m jealous or I’m catty, I don’t care. That’s my line, my motto: I don’t care.
Belle petite madame…
Rendez-vous au http://www.warrenkinsella.com/words_articles_et.htm pour lire tout l’article.
Triste visage que celui de la bêtise humaine…
Dear Jan you are so Wong!
😉
À toute chose malheur est bon; les extrémistes permettent à tous de juger jusqu’où il na faut pas aller. Je pense que Mme Wong exprime tout de même ce que beaucoup de canadiens anglais pensent sincèrement au sujet du Québec. Pourtant Toronto, que je connais un peu, n’est pas le modèle le plus réussi d’intégration des immigrants. Beaucoup de ghétos, beaucoup de racisme et beaucoup de violence. Je ne voudrais pour rien au monde avoir à vivre là. Je préfère encore et de beaucoup la qualité de vie, même imparfaite, de Montréal. Je continuerai malgré tout à courir les buffets chinois.
Mme Wong:
http://www.canoe.com/infos/chroniques/patricklagace/archives/2006/09/20060918-235236.html
Bien sûr, il ne faut pas s’étonner de lire de pareilles sornettes. Ce qui me surprend par contre, c’est que ça vient du Globe and Mail plutôt que du National Post. ignoble feuille de chou s’il en est.
Il est clair que de tels propos témoingent de l’ignorance de l’auteur, au même titre que quelqu’un qui traiterait tous les canadiens anglais d’être francophobes d’ailleurs. Ce qui est surtout énervant c’est que d’insulte en insulte, les gestes de ces imbéciles n’ont aucune conséquence et ils peuvent continuer allègrement à nous cracher dessus.
C’est pas étonnant, mais en 2006, c’est décevant.
Espérons que si y a un 3e référendum, la tite madame sera encore en poste à ce moment-là pour cracher son venin.
Vous croyez qu’elle faisait parti de la bande d’hypocrites qui ont profités d’un voyage gratis, en 95, pour venir nous déclarer toute l’amour qu’ils éprouvaient à notre égard?
Et puis c’est quoi le problème d’être québécois pure-laine? Faudrait avoir honte de descendre des français maintenant?
Je devrais peut-être changer ma conjointe de souche pour un modèle asiatique? Ou mieux, une anglo-saxonne frigide qui m’apprendra comment speaking white? (S’cusez la généralisation pour les anglaises mais c’est plus fort que moi.)
Extrait de Cyberpresse: Juste avant les élections québécoises de 1998, Jan Wong a affirmé que son père de 80 ans, Bill Wong, ne pouvait prendre sa retraite parce qu’il ne parvenait pas à vendre son célèbre restaurant à cause de l’hostilité des Québécois envers les riches et les membres des communautés culturelles.
Dans un texte sur l’affichage en français chez Eaton, elle comparait Lucien Bouchard aux leaders chinois « qui écrasent ceux qui se réclament des droits de l’homme ». Et pour expliquer en quelques mots où en est rendue la société québécoise, elle écrivait qu’une de ses connaissances, un chauffeur de taxi montréalais d’origine éthiopienne, ne recevait jamais de pourboire de ses clients « séparatistes ».
Dommage qu’elle ait refusée l’invitation à Tout le monde en parle… Manquerait-elle de courage pour défendre ses convictions?
Note à monsieur Dufresne, je ne comprends pas votre allusion à Claude Charron… J’en ai manqué une à son propos?
« Dommage qu’elle ait refusée l’invitation à Tout le monde en parle… Manquerait-elle de courage pour défendre ses convictions? »
Franchement, depuis quand il s’agit d’une question de courage de participer ou non à une émission de télé quelconque, et atrocement mutilé et manipulé par son montage qui plus est? Devoir expliquer une de mes opinions en publique, Tout le Monde en Parle serait le dernier des petits cirques que je choisirait.
Wong serait mise en boîte à TLMEP…
Merci pour le conseil… comme je vis à la campagne, je vais plutôt aller faire un tour de canot et me pêcher un souper.
L’article de Wong et le site Web signalé par M. Martineau dans une autre entrée sont certes absurdes et indéfendables. Cela étant, il ne faudrait pas leur accorder trop d’importance.
Après tout, nous n’aimons pas qu’on extrapole à partir des représentants limites de la société québécoise, spécialisés dans la déclaration outrancière; par exemple, il ne faudrait pas creuser longtemps avant de trouver un exemple de cinéaste québécois qui bave son fiel sur les « Anglâs » ou d’un hyper-nationaliste qui range tous les Canadiens anglais dans la classe des sous-humains.
Ne sombrons donc pas dans le même ridicule que Wong, Kay et assimilés, qui sont des cas d’exception. D’ailleurs, le seul point de comparaison qu’André Boisiclair a pu trouver c’est l’épisode du fleurdelysé piétiné, ce qui remonte quand même à plusieurs années. Que rien de plus récent n’ait été assez fracassant pour marquer les mémoires illustre bien qu’on ne doit pas généraliser à partir de cas d’espèces, qui reviennent à intervalles réguliers mais qui ne sont en aucun cas des signes d’un courant majoritaire.
En ce sens, la motion adoptée par le Chambre des Communes est une réaction qui donne trop d’importance au texte de Wong; la lettre de Jean Charest et le texte d’André Pratte étaient suffisamment éloquents pour constituer des réponses suffisantes. Inutile de faire des martyrs à partir des excessifs, quel que soit le côté de la frontière idéologique où ils se situent.
Moi aussi, j’ai une histoire de madame Wong, mais je préfère qu’elle la raconte avec ses paroles.
Vous trouvez ce récit au http.www.cnd.org/CND-Canada/CND-Canada.96/CND-Canada.96-08-13.html.
Malheureusement, c’est en anglais ! Que voulez-vous ?
Cordialement,
Pour ceux qui critiquent le montage de l’émission Tout le monde en parle, sachez qu’ils ne font qu’enlever les temps morts (par exemple si un invité prends 40 secondes pour réfléchir avant de répondre, ils vont couper 39 secondes).
Le montage qu’ils font n’altère en rien les propos des invités.
Alors oui, à mon avis ça aurait été courageux de sa part d’aller expliquer sa pensée à une émission regardée par un très grand nombre de ceux qu’elle insulte.
Dans cette optique je considère ma question comme légitime: Manquerait-elle de courage pour défendre ses convictions?
Puisque c’est le Globe&Mail qui a publié le texte et qui l’a défendu cette semaine, c’est un des ‘editors’ du G&M que j’aimerais voir à TMLP.
Après tout, si Harper et Charest sont capables de mettre en cause les vrais responsables, je ne comprends pas pourquoi on s’en tient ici à des remarques et des jokes xénophobes et racistes sur Jan Wong.
Je suis certain qu’il y en a au moins un dans le lot qui parle un français châtié – à force de passer ses étés en Provence – et j’aimerais voir Guy A. Lepage essayer de répondre à un ironique « Mais que faites-vous de Monsieur Raymond Villeneuve, par exemple…? »
Le pouvoir préfère envoyer de simples pions tirer les marrons du feu et n’a pas de comptes à rendre aux personnes attaquées. On n’a juste pas à entrer dans son jeu.
Allez voir ce texte, une entrevue de Jan Wong datant de 2001 :
http://www.nowtoronto.com/issues/2001-03-08/news_story.html
Quelle sympatique personne !