Et si, au lieu de construire de nouveaux bouts d'autoroutes et de nouveaux ponts et viaducs pour s'acheter des votes comme dans le temps de Duplessis, nos politiciens investissaient plutôt dans la RÉFECTION du réseau existant???? Vous ne trouvez pas que ça serait mieux?
Malheureusement, ce n'est pas sexy, sexy de dire qu'on va réparer des routes. On préfère dire qu'on va en construire de nouvelles! C'est plus glamour, plus spectaculaire, on se fait photographier en train de couper un ruban rouge avec de gros ciseaux en or…
On dit qu'on est à la recherche de grands projets d'envergure pour le Québec. Eh bien, je vous en donne un: la RÉFECTION des routes et des ponts, bordel!!!!!
Arrêtez de parler de méga casinos, de Jeux Olympiques et de centres de divertissement high tech. Le plus gros projet que le Québec pourrait annoncer, c'est l'ENTRETIEN et LA RÉPARATION de nos routes!!!! Pas plus compliqué que ça. Pas nécessaire de chercher midi à quatorze heures, notre MÉGA PROJET est là, sous notre nez.
Les routes!!!!
L'an dernier, dans le cadre d'un reportage présenté à l'émission Les Francs-Tireurs, j'ai interviewé plusieurs spécialistes du réseau routier – des ingénieurs, des entrepreneurs, des journalistes… Tout le monde s'entendait sur un point: le réseau routier québécois est vétuste. Il est en train de tomber en morceaux.
Si on mettait bout à bout TOUS les tronçons d'autoroutes qui auraient besoin de réparation, on pourrait parcourir la route Québec-Vancouver aller-retour. Pas de farce, c'est ce que les spécialistes nous ont dit…
Le Président du Syndicat des ingénieurs du Gouvernement du Québec nous a dit (c'était l'an dernier, je le souligne) que le temps était venu pour le gouvernement d'arrêter de construire de NOUVELLES routes, et de prendre soin du réseau EXISTANT.
Il ne cessait de répéter ce message à ses patrons. Mais ceux-ci lui ont fait la sourde oreille. Avec le résultat que l'on sait.
C'est bien beau, l'étalement urbain, c'est bien beau, construire de nouvelles routes et de nouveaux ponts, mais si on n'a pas les moyens d'entretenir et de réparer les routes existantes, ça ne sert à RIEN. Le temps est peut-être venu de freiner un peu l'étalement urbain… Et de penser à LONG TERME. Pas seulement aux résultats des prochaines élections.
Quand on est propriéraire, on ne passe pas son temps à acheter de nouveaux gugus: jacuzzi, terrasse, gazebo, cabanon… Il faut aussi investir pour réparer et entretenir notre maison, le cadre des portes, les fenêtres, le toît…
Malheureusement, tout cet entretient coûte de l'argent. Selon Bruno Bisson, de La Presse, la facture pourrait s'élever à 3,5 milliards de dollars. Or, l'argent ne pousse pas dans les arbres. On a déjà un système de santé à reconstruire, la dette à payer, le système d'éducation à repenser…
Une solution envisageable pour financer ce méga projet rassembleur: le retour des postes de péage. (C'est ce que préconise André Boisclair)
Est-on prêt à payer pour utiliser les autoroutes du Québec? En Europe, ça coûte un bras pour rouler sur une autoroute (quelque chose comme 10, 15 $ canadiens). Seriez-vous prêts à sortir votre cash pour financer la réfection de notre réseau routier?
Méchante question, hein?
À chaud, hier et à froid maintenant,je me suis rappelé cette émission des Francs-Tireurs où vous nous aviez fait visiter le « musée de l’asphalte ». L’un des ingénieurs interrogés avait carrément dit que le réseau routier présentait des lacunes dangereuses.À l’époque, mon chum et moi avions trouvé cet ingénieur très courageux, mais nous nous étions dit: Demain, il va perdre sa « job ». Est-il toujours là ? Et que pense-t-il de la catastrophe d’hier ?Ben il avait saprement raison. Je pense que demander à Télé-Québec de repasser cette émission serait une excellente idée.
Poussez fort.
Les Québécois sortir leur cash pour financer la réfection de notre réseau routier! Pensez-y même pas! Ils vont riposter que les riches entrepreneurs nous volent déjà assez! Il est là le problème, au Québec 40% des gens ne paient pas d’impôt et un autre 40% sont syndiqués bien assis sur leur convention collective et leur banque de congés de maladie. C’est encore et toujours la classe moyenne qui écope. Un jour il faudra faire comme la Suisse ou l’Irlande pour redresser la situation mais pour cela il faudra vivre quelques années de simplicité involontaire. Le modèle québécois! quel modèle??
Je propose que le gouvernement abolisse les paradis fiscaux et qu’il se serve de l’argent récolté pour remettre au travail les exclus. Ainsi, les propriétaires de compagnie y gagneraient au change, car plus de gens auraient de pouvoir d’achat et pourraient ainsi acheter leurs produits en bien plus grande quantité. Je suis certaine qu’en bout de ligne, ils seraient plus riches qu’actuellement. De plus, il y aurait davantage de gens qui paieraient des impôts, donc une meilleure répartition de l’assiette fiscale et moins d’impôts à payer pour chacun. Et au lieu d’être un fardeau, les exclus deviendraient une source de richesse. C’est logique, non ?
Cependant, il faudrait aussi faire TRÈS attention à l’environnement et mettre sur le marché plusieurs choses recyclées.
Le gouvernement va-t-il enfin mettre ses culottes ?
« abolir les paradis fiscaux » ?
C’est quoi, vous voulez faire sauter les Barbades ? 🙂
Peut-être un blocus maritime avec les bateaux de Paul.
.. ».serve de l’argent récolté pour remettre au travail les exclus. »
Les exclus? Nous avons des tonnes de fonctionnaires et de programmes pour remettre au travail les « exclus »: ceux qui s’en sortent le font avant tout parce qu’ils en ont exprimé la volonté beaucoup plus que par des interventions paternalistes extérieures. Offrir les infrastructures pour les appuyer certes, mais il reste que le système et l’aide aux « exclus » sert avant tout à les confirmer comme « exclus » et à entretenir une forme de dépendance.
Il manque 4000 personnes en aéronautique autour de Montréal; formation collégiale, $45000 environ en partant. Une bonne avenue pour les « exclus » qui en ont assez de leur situation. Les chances d’inclusion non jamais été aussi bonnes et malgré tout le train passe tout droit pour trop de gens. Un petit questionnement?
Avec l’ajout de 5,000 autos par année dans la région de Mtl,aucune route ne pourra tenir le coup, les solutions seront radicales, par exemple doubler le tarif de stationnement sur l’Ile de MTL,obliger les commercants a ouvrir leurs commerces a 10hres le matin,donc moins de persommes sur les routes avant,donner un crédit d’impöt aux entreprises qui commenceraient avant 7hres le matin,des exemples qui feraient que le transport en commun deviendraent plus avantageux,donc nous n’avons plus besoin de faire de nouvelles routes et se concentrer sur celles qui restent etc etc
Wow les moteurs,
Pis le bout d’autoroute du Vallon à Québec. C’était une nécéssité de le faire. Pensez-y! Québec avec sa croissance démographique était en train de perdre son titre de ville avec le plus de km d’autoroute par habitant. En plus, ça prends maintenant 20 minutes pour faire Lévis/Québec.
En plus, les 2000 habitants de la basse côte nord ça leur prends une route aussi pour que les jeunes arrêtent d’aller vivre en ville…..
L’autoroute à 4 voies pour allez au Saguenay, ça prends ça aussi…..
Le problème c’est que nos routes servent à gagner des élections.
Il semblerait que nous ne soyons pas encore prêt à un tel projet car nous avons élu démocratiquement un gouvernement qui nous a promis la santé, la santé, la santé ainsi que la défusion municipale. En attendant, achalez-moi pu avec vos questions bébêtes et insignifiantes car il y a mieux dans la vie comme Occupation Double ou Star Épidémie.
Dans le discours que l’on entend depuis la fin de semaine, on pourrait remplacer réseau routier par réseau d’aqueducs.
Le portrait est la même. Pas de fric, pas d’entretien.
Attend-on d’avoir une catastrophe dans ce domaine pour réagir ?
Attend-on un Walkerton québécois ?
Avec l’écroulement d’un viaduc, le Québec passe pour une ex-république soviétique. Nous avons dépensé des millions et des millions il y a 30-40 ans et maintenant, la société doit subir les contre-coups de l’endettement.
Nous n’avons plus d’argent pour entretenir ce qu’on a crée à l’époque. Et aux dernières nouvelles, ceux qui devront payer les taxes dans 10 ou 20 ans seront bien moins nombreux.
Il ne servira à rien de rénover les routes si dans 30 ans, d’autres ponts tomberont de nouveau parce que le parc automobile n’aura cessé de grimper.
Repensons les transports! Je commence à croire que M.Bergeron de Projet Montréal avait bien raison avec ses critiques acerbes du système actuel. Si quelqu’un pouvait avoir le guts de fermer le centre-ville aux voitures. Mettre des péages qui financeraient les rénovations et non le développement des routes. Le ministère des transports pourrait investir dans des transports en commun fiables, modernes, non-polluants et pratiques.