Un texte du Journal de Montréal à lire absolument.
Malgré le sous-financement chronique dont souffre le réseau routier du Québec, près de un milliard de dollars recueilli auprès des automobilistes est utilisé à d'autres fins.
Selon des chiffres fournis par le CAA-Québec, plus de 800 millions payés par les automobilistes en taxes et tarifs de toutes sortes en 2006-2007 sont détournés par le gouvernement du Québec pour financer d'autres programmes.
sur le blog de Menoum aujourd’hui y’a un lien vers un graphique qu’ils ont fait aux États-Unis.
http://thebudgetgraph.com/view.html
C’est ce que ça nous prendrait au Québec et au Canada.
j’sens qui en a qui y iraient se cacher?
un bon vieux dessin qui vaut mille mots qui nous permettrait de VOIR ou vont chacune de vos cennes.
Je ne sais pas si on va se rappeler dans 15 ans, le « fond des générations? » et l’argent ramassé…pour une catastrophe annoncée.
Je soutiens ce choix du gouvernement de ne pas investir davantage dans les infrastructures autoroutières et d’utiliser son argent pour les choses plus importantes. Je ferais par contre davantage d’entretien et moins de nouvelles routes.
Les chiffres présentés récemment me semblent trompeurs, car d’après moi les taxes de vente sur l’achat d’automobiles neuves ne devraient pas nécessairement retomber directement dans des programmes relatifs aux chars. Si j’achète une guitare chez Archambault, les taxes n’iront pas au financement de l’OSM à ce que je sache…
Je veux bien que nous disposions d’un réseau routier fonctionnel, mais je crois que nous devrions limiter nos investissements dans la culture automobile tout simplement parce que ça ne nous bénéficie pas en tant que société. L’étalement urbain sauvage autour de Montréal et la construction et l’agrandissement de routes s’alimentent mutuellement vers une voie sans issue : plus on augmente la capacité du réseau, plus la banlieue s’étend. Il n’y aura jamais suffisamment de ponts pour la simple raison qu’on ira toujours chercher un peu plus de gazon, un peu plus loin vers le nord, quitte à raser ce qui reste de forêts.
En tant qu’électeur, donc, je préconise plutôt pour Montréal et Québec le développement de villes saines desservies par des systèmes de transports en commun efficaces. Il n’y a pas de constructeurs automobiles au Québec, mais on fabrique ici les métros et les autobus.
Ma priorité irait à l’éducation, à l’environnement, à la création d’emplois basés sur la culture du savoir plutôt que celle du bitume, à la santé (en mode préventif plutôt qu’en pilules) et à la réduction de la dette.
Malheureusement, les « savants » calculs de différents lobbies qui critiquent ne pas en avoir pour leur argent commettent une erreur: ils ne tiennent pas compte que beaucoup des coûts associés au transport automobile ne sont pas comptabilisés comme tels.
Par exemple, il est évident qu’un traffic urbain dense augmentera la pollution qui a un effet sur l’asthme chez les enfants. Or, qui va payer pour signer ces gens? Nul autre que le gouvernement, par l’entremise de l’enveloppe budgétaire réservée à la santé – et non au transport.
Plusieurs personnes par année meurent suite à un accident automobile. Qui paie les ambulances, les séjours à l’hôpital? Le gouvernement encore, toujours par l’entremise de l’enveloppe budgétaire réservée à la santé.
Je ne suis pas anti-automobile et je partage l’opinion de ceux qui critiquent le manque de vision à long terme de nos élus. Cependant, j’estime erroné de les tenir comme unique responsable. Les Québécois, souvent trop fixés sur le court terme, ne voient pas l’importance d’investir dans des choses invisibles, comme l’entretien des routes ou des aqueducs. À un politicien qui indique vouloir favoriser l’entretien d’infrastructures, le citoyen québécois va préférer qu’on fasse une inième réforme de l’éducation ou qu’on mette l’argent dans la santé; argent qui servira d’ailleurs à payer pour les soins de ceux qui auront eu des accidents quand un viaduc leur tombe dessus.
Je partage l’opinion de M. Robert : il est faut de dire que les automobilistes n’en ont pas pour leur argent. La réalité c’est que l’automobile coûte très cher au Québec en terme de coûts indirects. Les voitures et les camions financent seulement une petite partie de ce qu’ils coûtent.
M. Robert parle d’accidents et de problèmes de santé, ce qui est déjà un coût astronomique, mais il faut aussi tenir compte de la gestion des déchets, des coûts du réchauffement climatique, de l’étalement urbain… Sans compter tout ce qui ne se compte pas en dollar, la qualité de vie des gens des quartiers centraux à Montréal par exemple.
Yeap!!! Que l’on cesse de développer les banlieux et d’entretenir les routes qui vont au delà de Mirabel!… Envoyé tout le monde vivre à Montréal et à Québec!!! J’ai ben hâte de voir si on ne manquera pas de logements ou de maisons à quelque part? Il est évident qu’il faudra construire aux alentours de la ville… Finalement, ce qui était la banlieue deviendra la ville…
Non mais!… On peux-tu entretenir nos routes convenablement sans toujours chercher des poux sur le dos des automobilistes?
Les québécois ne sont plus capable de s’endurer ou quoi? Les fumeurs n’ont presque plus de droit et à quelque part c’est plus ou moins bien… Mais maintenant que les fumeurs sont assez bien contrôlés, on va prendre le contrôle des automobilistes… Et ensuite viendra le tour des paquebots, des avions et pourquoi pas des autobus? Faudrait peut-être penser sérieusement à ressortir nos charrettes pis nos chevaux!
De plus le politicien qui va réinstaller des barrières de péage n’est pas encore au monde. Si on installe des routes payantes ce sera lorsqu’il y aura de nouvelles routes seulement.
Je demande à ce que l’argent donné au wournement par les taxes que les automobilistes paye aille pour l’entretien des routes. Que cet argent serve à la sécurité des usagers en premier lieu…
Ensuite… s’il y a des surplus qu’on les dirigent vers la santé ou l’éducation.
Me semble que ça ben de l’allure…non???