À lire: la chronique de Michèle Ouimet, de La Presse.
Le patrouilleur qui a été dépêché au viaduc de la Concorde n'avait pas les connaissances requises pour détecter un problème de structure. Il avait encore moins l'autorité de décréter la fermeture du viaduc et de l'autoroute. Le problème, ce n'est pas l'homme mais le système.
La surveillance de première ligne pour éviter les catastrophes ne fonctionne pas. C'est comme si un blessé grave arrivait à l'hôpital et était examiné par la femme de ménage plutôt que par un médecin ou une infirmière.
Pourriez-vous je vous prie nous entretenir d’autre chose sur ce blogue?
C’est triste à pleurer, mais j’en ai déjà jusque là du viaduc.
La vie continue, …
…qui a permis au gouvernement et à l’Opposition officielle d’ignorer les recommandations de la vérificateure générale il y a trois ans:
« …Par ailleurs, la vérificatrice générale du Québec, dans un rapport paru en décembre 2003, avait soulevé des inquiétudes à propos du système d’inspection des viaducs.
Doris Paradis avait soutenu que l’entretien des viaducs montrait des carences, mais que rien ne laissait présager qu’ils n’étaient pas sécuritaires.
« L’entretien des viaducs n’est pas planifié de façon adéquate », avait-elle dit.
Dans ce rapport, Mme Paradis parlait de délais importants dans l’évaluation de la charge maximale pouvant être supportée par des centaines de viaducs et notait qu’un certain nombre d’entre eux n’étaient pas inspectés annuellement… »
(Presse canadienne, 1 octobre 2006)
Des blocs de cette dimensions qui tombent sur la chaussée nécessitent une intervention immédiate et fermer la voie. Même si le pont ne s’écroule pas, n’est-ce pas un danger mortel pour quiconque reçoit une telle pièce dans son pare-brise ?
Effectivement, après 7 billets sur le viaduc, je pense qu’on a pas mal fait le tour de la question avec ce qu’on sait pour le moment sur ce tragique accident.
À part que de répéter ad nauseam qu’on est trop taxé, que l’argent est pas mis là où il faut, que les ingénieurs sont à blâmer, qu’ailleurs tout est tellement mieux, qu’on devrait tous prendre l’autobus et que finalement c’est probablement la faute des B.S.,… il n’y a plus grand chose à dire de nouveau!
Hey ,j’ai une idée, pourquoi on attendrait pas le rapport d’enquête, juste pour l’fun? Après on pourra distribuer les blâmes! Levez la main si vous êtes d’accord!… En attendant, j’vais aller voir ce qu’il passe à l’autre poste!
Je ne pense pas que le malade puisse se sentir en sécurité.
Il devrait sans aucun doute revoir leur façon de faire. A mon avis un expert aurait dû examiné la situation dès le premier coup de téléphone. Je trouve leurs critères d’examens défaillants ( pas moyen de voir à l’intérieur ) presque sur le bord de l’effondrement, s’en rendent-ils comptent?
Les automobilistes qui se scandalisent de la chute
du viaduc à Laval,seraient-ils les mêmes qui font pas
leur stop ou qui brûlent les feux rouges,un peu partout,
dans les rues de Montréal?
Savez vous que l’une des causes , de l’engorgement et l’utilisation exponentielle de nos voies de communication , resulte de l’augmentation des livraisons industrielles (Just in Time ).
A titre de chef d’entreprise, je livre 5 fois plus (en plus petites quantités) mes produits chez mes clients que dans les années antérieures.
Transposons cet exercice au niveau municipal, provincial, et interprovincial…vous aurez une partie du problème a adresser.
Lavoisier avait bien raison , rien ne se perd rien ne se …..
Quand a savoir si la personne envoyée pour fins de vérification avait les compétences requises pour juger de l’état des lieux, hé bien que dire alors des ingénieurs de ce meme ministere des transports qui avaient statué:
Rien a signaler !? (Et cela pas plus tard que il y a un an.)
En conclusion je ne leur ferai pas construire ma maison a ces Ingénieurs…
Dans un monde absolument dominé à 99% par des hommes, c’est une métaphore à caractèere féminin que l’on utilise pour désigner le coupable d’une inspection superficielle…
« …C’est comme si un blessé grave arrivait à l’hôpital et était examiné par la femme de ménage plutôt que par un médecin ou une infirmière. »
Faut le faire!
Dans les faits, c’est une femme qui avait tiré la sonnette d’alarme et ce sont des hommes qui ne l’ont pas écoutée. Gageons que ce sera encore une femme qui sera envoyée au front pour défendre la « performance » du gouvernement Charest quand sera publié le rapport de l’enquête…
Le viaduc n’est pas tombé par l’usure ni par un manque d’entretient ou d’inspection.
Il n’est même pas tombé à cause de la loi 101, du vote ethnique ou de Guy-A. Lepage.
Il est tombé parce qu’il a été conçu, réalisé, entretenu et inspecté PAR DES HOMMES!
Voilà. C’est réglé. Annulons la commission d’enquête.
Pour l’amour de Dieu!!! Allez-vous cesser de jeter le blâme sur les automobilistes? Diantre!!! À quand le jour ou un viaduc tombera sur la tête de 20 piétons qui participeront à une marche contre l’automobile?…
Raz le bol des gens qui ne cherche que les bibittes sur un évènement qui nous dépasse tous! Mettez-vous seulement une clisse de seconde à la place des proches qui ont perdu un être cher dans toute cette histoire!… Bof!!! Faut dire que l’on en voit à tous les coins de rue aujourd’hui des histoires de même! Alors pourquoi s’en faire un peu plus avec celle-là?…
Faut le faire, pointer du doigt le patrouilleur qui n’a aucun pouvoir alors que firmes d’ingénieurs, gouvernements successifs et entreprises qui encombrent nos routes de leurs poids lourds ont soit contribué au délabrement de nos routes ou échoué à l’entretien. S’il fallait que chaque fois que se détache un morceau de ciment d’un viaduc, le traffic soit arrêté, ce serait un tollé de protestations.
Comme si un patrouilleur routier aurait pu éviter ce désastre. Comme s’il aurait pu retenir le viaduc à bout de bras. J’en reviens pas ! Heureusement qu’il a été affecté ailleurs.
À voir certains médecins prescrire des pilules, je préférerais sans doute qu’une une femme de ménage fasse son diagnostic et me prescrive un remède de bonne-femme.
Tout çs pour dire que la comparaison est boiteuse, mais que Mme Boisvert a raison, c’est le système qui prend des décisions croches.
Et qu’on ne me parle pas des vertus du privé. La société entière marche croche, pas rien que la fonction publique.
Peut-être qu’on devrait instaurer au ministère des transports and co « le principe de précaution ».
Par souçi de transparence et de justice, la commission d’enquête devrait être présidée par le Conseil du Statut de la femme. Il n’est que normal que ce soient des femmes qui jugent avec impartialité cette catastrophe dont seuls des hommes sont responsables.
Il est bien connu que le milieu de la construction est le dernier bastion du Patriarcat au Québec. Pensons seulement aux efforts surhumains déployés par le CSF et la FFQ pour pousser l’intégration des femmes dans le milieu de la construction. Et rappelons-nous la guerre de lobbying que leur ont alors livrée les groupes masculinistes.
Il a fallu faire voter la Loi sur la discrimination positive. Polytechnique a dû créer bon nombre de bourses octroyées uniquement aux femmes qui cherchaient à percer ce milieu si sélect où n’entre pas qui veut. Mais encore à ce jour, rien n’y fait.
Combien de femmes sont ainsi privées de la possibilité de réaliser leur rêve de petites filles de conduire un énome Caterpillar sur un chantier de construction à 5h00 le matin? Cette inatteignable ambition à poussé certaines victimes à se résigner à devenir docteure, avocate ou professeure.
Une des recommandations de la commission d’enquête serait certes de favoriser dorénavant l’octroi de contrats de réfections routières à des entreprises de construction qui imposeront des quotas d’embaûche de 60 % de femmes.
Alors là seulement il n’y en aura plus de problèmes sur les routes du Québec.
On peut faire dans l’ironie lourdingue ou on peut se renseigner.
Je viens de faire la recension – pour un journal communautaire de Québec – de l’excellent bouquin « Travailleuses de la construction’ de Jacqueline Dugré (Éditions du remue-ménage), une enquête « béton », mais qui se lit d’un trait, sur les entraves mises aux ambitions des femmes et sur leur détermination face à ces embûches stupides.
Mëme s’il y en a apparemment que ça dépeigne dans leur mâle assurance, il y a beaucoup de femmes qui adorent acquérir des compétences techniques et travailler de leurs mains.
Elles aimeraient bien pouvoir le faire sur un chantier sans être rejetées à l’embauche, sifflées, harcelées ou traitées comme « la Schtroumpfette » ou comme « notre rayon de soleil » ou celle à qui on trouve drôle d’afficher de la porno dans son espace de travail.
Le livre donne à voir les mille et une stratégies que ces femmes mettent en oeuvre pour passer outre au « mur de verre » qui les tient à distance d’emplois stimulants, bien payés, à temps plein, au grand air et où la minutie et le plaisir du travail bien fait sont (malheureusement) encore réservés à des hommes pas nécessairement plus compétents qu’elle. (C’est même souvent le contraire.)
Je le rappelle en terminant: Qui a tiré la sonnette d’alarme en ce qui concerne la non-inspection des viaducs québécois: la Vérificatrice générale du Québec il y a trois ans. Qui n’en a pas tenu compte? Des hommes au pouvoir, peu soucieux de l’avis d’une fonctionnaire traitée comme une « femme de chambre ».
Vous êtes invités à venir poster vos commentaires sur mon blogue.
http://le-dernier-des-grands-misogynes.blogspot.com/
Au plasir de vous y lire
*** Qui a tiré la sonnette d’alarme en ce qui concerne la non-inspection des viaducs québécois: la Vérificatrice générale du Québec il y a trois ans. Qui n’en a pas tenu compte? Des hommes au pouvoir, peu soucieux de l’avis d’une fonctionnaire traitée comme une « femme de chambre ». ***
À mon avis le résultat aurait été le même avec UN vérificateur général. Il est très rare de voir un gouvernement se soumettre aux conclusions de son vérificateur. Au contraire, ils ont tendence à contester ses conclusions.
qu’on utilise une métaphore féminine péjorative pour réfuter la responsabilité de l’inspecteur (masculin) envoyé sur les lieux et qui n’a pas exigé que l’on ferme immédiatement l’autoroute 19, alors que la seule personne àa avoir manifesté une exigence d’imputabilité gouvernementale dans ce dossier était une femme.