Une réaction de Geneviève Hélie concernant l'histoire (hallucinante) du petit garçon qui a été expulsé de son école car il jouait à touche-pipi
Je ne suis pas psychologue, mais je crois fermement que plus on inculque des tabous à des enfants, plus ils sont susceptibles de développer des refoulements, des troubles, des difficultés, voir des maladies.
Pour les enfants, la découverte de soi et des autres enfants via ces jeux est on ne peut plus naturel. TOUT le monde joue au docteur quand il est jeune, voyons, c'est admis et fréquent et sans danger.
Punir un enfant dans ce cas particulier, c'est comme lui dire "attention, c'est pas bien de toucher les autres à ces endrois bizarres, c'est pas bien vu, ça provoque le malaise des adultes".
Qu'est-ce que l'enfant va comprendre de ça, dans sa petite tête? Il va grandir avec un sentiment de malaise avec cette situation, et s'il est particulièrement sensible à son environnement et ouvert, ça pourrait le traumatiser et mettre un "bâton dans la roue" là où il n'y en avait pas avant.
Alors, quel est mon choix : risquer de traumatiser un enfant, ou la possibilité de calmer mes malaises d'adulte-qui-ne-sait-pas-comment-assumer-une-situation-et-qui-fait-n'importe-quoi-
pour-s'en-soustraire-et-pour-que-ça-ne-se-reproduise-pas ? Je choisis un troisième dénouement : j'assume mes malaises d'adulte et j'essaie de trouver une façon de vivre avec.Il est malheureux que certains adultes, dans un poste de responsabilité tel que dans le domaine de l'éducation, ne comprennent pas cela et finissent par faire payer à un enfant leur propre inaptitude à gérer une situation somme toute banale.
Vous m'enlevez les mots de la bouche, madame Hélie.
Il y a quelques mois, j'ai lu un texte dans le magazine Playboy (eh oui, il y a effectivement de très bons textes dans le magazine Playboy!), disant que la plupart des tueurs en série avaient été élevés dans des milieux hyper puritains, et qu'on les avait empêchés de vivre leur sexualité normalement.
Je ne dis pas que TOUS les enfants élevés de la sorte vont devenir des tueurs en série! Mais une chose est sûre: la meilleure façon de "fucker" un enfant est de le rendre coupable d'exprimer – et d'explorer – sa sexualité…
Le gros bon sens se fait de plus en plus rare, nous avons tous joué au Docteur, que ce soit les garçons ou les filles, maitenant un simple toucher devient criminel même pour un garçon de 5ans. Nos professionnelles de l’éducation que ce soit dans les CPE, les pré-maternelles voient du mal partout. A 5ans tu es un futur pédophile en puissance. Les jeunes garçons n’ont plus le droit d’agir comme des jeunes mâles, les madames ne l’acceptent pas, elles veulent des garçons féménisé. Alors si le jeune ne veut pas se comporter comme une petite fille, il est expulsé de l’école, il a besoin de soins psychologiques.
L’article que j’ai lû dans le journal a ce sujet, m’écoeure au plus haut point. Les fausses saintes nitouches ne tolèrent rien. Le mot d’ordre est sois beau, sage et tais toi, pis joue avec les poupées des filles.
Martineau espèce de pervers qui lit Play Boy, tu regardes des femmes object, tu devrais savoir que ce n’est pas politiquement correct. Tiens-toi en a l’Actualité, le sept jours, Vanity Fair.
J’aime beaucoup ce genre de commentaires. « malaise d’adulte », « c’est normal pour un enfant », « fucké un enfant pour la vie par la faute d’adultes « mal à l’aise » « .
Je suis bien daccord avec tout çà, mais les grands penseurs qui passent leur temps à condamner les agissements d’adultes dans ce genre de situation, ne pourraient-ils pas aussi y amener leurs solutions miracles ? Au lieu de toujours condamner et de vous dire daccord sur la mauvaise façon qu’ont eu les adultes « responsables » de réagir, ne pourriez-vous pas éduquer cette même population sur LA (votre) bonne façon de réagir ?
Il ne suffit pas de condamner, il faut réagir, sinon ça ne donne rien. Ça devient des paroles en l’air, et ça part dans le vent.
Comprenez-moi bien: Je suis daccord avec le propos de Geneviève Hélie, à 100%, mais lorsque je lis une critique sociale du genre, je m’attends à ce qu’on propose une solution à la fin du commentaire, sinon ça sert à quoi de critiquer pour critiquer ?
Sans vouloir condamner ou pardonner le petit garçon en question (ou l’école), je me demande si nous avons l’histoire complète.
Je m’explique. Mes 3 enfants ont « subit » la garderie et l’école publique au primaire. Plusieurs expériences anodines ont meublées ce parcours (embrassades, etc..), et aucune d’elle n’a donné lieu à quelque conséquence que ce soit.
Toutefois, dans les dernières années, un jeune de 1ère année était, disons, carrément obscène avec ses camarades de classe. Il lançait, à qui mieux mieux : « Je suis gai, je veux me faire encu…, donnez-moi du sexe! », and so on, and so on..
Après plusieurs semaines de ce manège, la direction est intervenue auprès des parents. Diminution des cas pour quelques semaines. Et c’est revenu, de plus belle. À ce que je sache, ce jeune sévit toujours dans l’école du quartier. Mes enfants n’y sont plus, heureusement.
Alors, connaissant la propension des journalistes pour le sensationnalisme, je ne peux imaginer une direction d’école qui expulserait un jeune pour une histoire simpliste et issue de votre imaginaire « walt-disneyen » du bel et de la belle se montrant respectueusement leurs attributs respectifs.
Je ne sais pas. Mais je pense qu’il y a anguille sous roche et que l’histoire véritable est probablement moins simple que ce qui est rapporté dans l’article…
Par contre, si c’est vraiment simple comme ça, l’expulsion est une erreur.
Je pense que les mesures ici prises sont exagérées. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire. Car, tout n’est pas bon à faire, de même qu’on ne laisserait pas son enfant baissé ses culottes en pleine rue pour faire caca, et pas besoin d’appeler la police pour ça , de même il ne faut pas les laissés à eux même en ne les guidant pas. Notre malaise face à cela devrait être un indicateur de la bonne conduite à suivre.Qui dit que l’autre enfant avait envie de jouer au touche pipi.
Généralement, l’exploration de la sexualité va de soi avec la puberté, qui elle, a son âge.
Je ne suis pas psychologue non plus, mais je suis un parent qui dans son livre ne laisserait pas son enfant agir ainsi, pour des questios d’apprentissage du savoir vivre. J’estime donc qu’ici une discussion avec l’enfant afin de lui faire comprendre que ça n’est pas à faire, aurait été siffisant. Car pour moi c’est ça l’éducation.
Malgré tous les commentaires positifs que je lis ici, je pense que beaucoup de parents ne seraient pas contents, en venant prendre leur enfant à la garderie, d’entendre « Votre petite fille a suçé le zizi de Sébastien et de Julien aujourd’hui. Ils s’amusent tellement ces trois-là ensemble ».
Qu’arrive-t-il si un enfant n’est pas vraiment d’accord avec les jeux sexuels, mais qu’il se fait un peu forcer par les autres? Qu’arrive-t-il si les parents portent plainte? Jusqu’à quelle âge est-ce qu’un garçon a le droit de pogner la vulve d’une petite fille dans un lieu publique? Garderie, maternelle, première année? Est-ce que le consentement sexuel est automatique quand on a moins de 6 ans?
Je trouve que ces questions sont loin d’être simples.
C’est facile de minimiser au niveau de la rhétorique (« touche-pipi », « jouer au docteur ») ce qui est parfois vécu par les jeunes elles-mêmes et eux-mêmes comme une agression. Impossible de savoir ce qui s’est réellement passé à partir de comptes rendus tissés d’euphémismes, rapportés de seconde ou de troisième main, surtout de la part des gens à l’idéologie libertaire pour qui toute limite est apparemment interdite.
Faut-il sous prétexte qu’on a dû larguer un Québec encroûté d’interdits catholiques – que Benoit XVI est d’ailleurs en train de réimposer en matièere de contraception, d’avortement et de droit à l’orientation sexuelle de son choix, mais çca on ne s’en indigne pas aussi facilement – cesser de comprendre que tout ce qui a une dimension sexuelle n’est pas nécessairement sain, bon et à défendre contre les droits de celles et ceux qui n’ont pas envie de « jouer »?
La garderie, la maternelle sont des lieux où les enfants sortent de milieux familiaux où ils ont souvent régné en enfant-roi, sans avoir à s’accommoder des droits des autres. On ne sait pas si les enfants qui manifestent des comportements prématurément sexuels sont dopés d’images pornographiques ou sont eux-mêmes attirés dans les « jeux » sexuels de frères aînés ou d’adultes. Les spécialistes du domaine y reconnaissent un signal, à interpréter sans panique mais à ne pas négliger.
Un devoir de précaution s’impose, non?
Tenter de contrôler un enfant au comportement perçu comme agresseur n’est pas facile. Les parents avertis monteront habituellement sur leurs grands chevaux. Ils n’auront pas de difficulté à trouver un tribun de ligne ouverte prêt à faire des gorges chaudes de la situation dans des médias de masse.
Mais ce travail d’intervention prudente des animatrices de garderies et de maternelles, des psychologues scolaires là où il en reste, est tout de même essentiel si l’on rêve d’habituer les jeunes à respecter les droits des autres.
c’est bien plus pour se protégez d’une poursuite ou éviter un scandale que l’on a agit de la sorte.
Mais le résultat est le même.
Je pense qu’ici le but de la plupart des gens n’est pas d’ENCOURAGER les enfants à se mettre la main dans les culottes, mais plutôt de souligner à quel point la réaction – ainsi que la punition – sont exagérés.
Vos commentaires reflètent le « gros bon sens »,mais c’est quoi qu’il vient faire ici BenoitXVI, en passant l’article a ce sujet a paru dans le journal de Québec/Montréal samedi le 7 octobre 2006.
Je cite la réaction de Geneviève Hélie:
< < Punir un enfant dans ce cas particulier, c'est comme lui dire "attention, c'est pas bien de toucher les autres à ces endrois bizarres, c'est pas bien vu, ça provoque le malaise des adultes".>>
Pourtant, il faut bien un jour ou l’autre apprendre à nos enfants qu’ils ne peuvent pas toujours « toucher » les autres n’importe où et n’importe quand.
Je ne vois pas pourquoi ce serait mal d’apprendre cela à la garderie.
Je ne vois non plus ce que le puritanisme vient faire là-dedans.
Sur la rue, je n’ai pas le droit de caresser les seins des jolies passantes. Ça ne veut pas dire pour autant que ces filles sont des puritaines.
Si c’est cool de jouer au docteur à la garderie, pourquoi est-ce que quelques années plus tard, il faudrait punir les garçons qui tirent par en arrière sur les brassières des filles? Suivant la logique d’Hélène, il ne faudrait pas les punir: Ça risquerait de les traumatiser et de les empêcher de désirer une belle paire de seins.
Aujourd’hui, de nombreux enfants victimes d’abus sexuels se transforment en organisateurs de parties de cul à l’école ou à la garderie. Les psychologues et intervenants sociaux sont sensibles à ces cas et c’est peut-être ce qui s’est passé ici.
Note: Je ne dis pas que tous ceux qui jouent aux docteurs sont des enfants abusés. Je ne dis pas non plus que les « intervenants » ont bien jugé de la situation.
Penser que les problématiques entourant la sexualité des enfants vont s’évanouir en éliminant tous les interdits, c’est comme croire que les infractions routières vont cesser si on abolit le code de la route.
C’est pas parce qu’un enfant joue à touche-pipi qu’il va automatiquement se tapper l’acte complet deux jours plus tard, voyons donc! Du plus loin que j’me souvienne, la première fois que j’ai jouer au docteur, on ne faisait que se regarder, et on pouffait de rire, trop gêné.
Que faut-il faire dans ce cas là? On s’en fout pas mal, c’est un mauvais acte, qu’on doit punir légèrement pour cause de pudeur (on joue pas à ça à l’école franchement). L’expulser, c’est une solution un peu forte je l’avoue, mais c’en est une. On va pas se mettre à juger de la sévérité des punitions dans nos écoles sur ce blogue? Dans le temps, on frappait les étudiants sur les doigts avec des baguettes. Ces gens sont-ils aujourd’hui tous traumatisés? On sors les traumatismes drôlement vite, je trouve.
Quand j’étais en quatrième année, j’ai lancé une boule de neige au visage d’un garçon. Le petit n’a rien eu. Juste un peu mal. Moi j’ai eu une copie de 1000 phrases. J’en ai eu pour 5 heures le soir, je n’ai pas fait mes devoirs, je me suis couché tard, je me suis levé en retard, je n’ai pas déjeuné. Suis-je traumatisé à cause de ça??? Aie-je décroché?? Aie-je des kystes aux jointures???
Pantoute.
On voit ici une multitudes d’expertises se croiser: pédopsychologues, techniciens en éducation spécialisés, docteurs en études comportementales médiatiques, philosophes modernes, etc…
Mais les parents, eux, ont quelques fois un point de vue un peu plus simple. Voyez-vous, j’ai 3 enfants. Et quand un petit crétin se promène dans l’école en « pognant » tout ce qu’il trouve intéressant, ou, comme le dit l’éminent psychologue consulté pour étayer l’article, que : « il n’est pas rare que des enfants âgés d’à peine cinq ans vont jusqu’à se masturber en classe », mon analyse ne fait pas dans la dentelle: c’est qu’il a été élevé dans une porcherie.
Vous pouvez bien affirmer, au nom de Kant, Freud, et tous vos nouveaux dieux, que le monde serait plus beau si tout le monde pouvait se masturber où il veut et attraper tout ce qui bouge sans conséquence, moi, comme parent, je pense qu’il y a toujours bien des maudites limites.
Vous vous battiez, il y a quelques mois à peine, pour faire crucifier un pédophile bien connu. Vous vous battrez, dans quelques jours sans doute, au nom d’un renforcement draconien des lois sur le harcèlement sexuel au travail. Mais que les enfants se « taponnent » à l’école, ne touchez pas à ça, il en va de leur « santé mentale ». Vos multiples expertises ne vous permettent pas de faire le lien entre la promotion d’une certaine retenue et un comportement sexuel sain et socialement acceptable?
Moi, je n’y connais rien, mais je suis parent, et je ne veux pas que des crétins « taponnent » mes enfants à l’école. Je reste convaincu que nous ne connaissons pas, avec ce simple petit article, tout le dossier de l’enfant et qu’il est possible qu’il ait sévit depuis quelques temps.
En passant, puisqu’il a plein d’experts, j’ai une question: j’imagine que si un enfant se présente à son exposé oral avec un texte portant sur le sujet « Les musulmans sont tous des terroristes », ce ne sera pas grave, non?
Je vous laissent continuer vos savantes analyses…
Ce qui n’est pas dit, c’est que les adultes eux-mêmes (ceux qui dénoncent les attouchements d’un jeune de 5 ans)sont peut-être de vrais enfoirés sexuels. N’en déplaise à certains, nous vivons dans une société où le sexe est hyper-médiatisé, ce qui donne l’impression que tout le monde en mange, alors que plusieurs n’ont pas une sexualité satisfaisante, voire nulle, voir complètement inexistante.
N’en déplaise à certaines femmes, le sexe n’est pas seulement utile pour la procréation, le sexe n’est pas un outil de domination masculine, le sexe à outrance ne rend pas débile, et oui, le sexe peut être pratiqué normalement sans que ce soit sous forme de masochisme quelconque.
J’ai personnellement été « victime » (ton ironique) d’un ami qui, à l’âge de 7 ans se prenait pour un gynécologue…Suis-je anormale?? L’est-il, lui? En tous cas, je n’ai pas de poil dans les mains ni de cornes sur la tête. Des fois, il faut laisser les enfants vivrent leur enfance. On est trop interventionniste, de nos jours. La droite américaine est loin d’être un exemple – vous avez certainement entendu parler du sénateur républicain qui s’est caché derrière un prêtre pédophile pour justifier ses propres conneries.
Ceci étant dit, je n’aime pas les extrémistes, d’une forme ou d’une autre et (eh oui!) il y en a autant ici qu’ailleurs.
Vivre et laisser vivre.
Ciao,
Gen
ca doit etre la faute aux féministes !!
ou a George Bush !!!
ou a la droite conservatrice !!!!
les conspirationniste diront que la situation a été monté de toute pièce et que le pipi du petit garçon a été ajouté à l’aide de photoshop…
Aaah ! ce parfum de cynisme !
Je suis assez d’accord avec les interventions de Jacques et Martin : il faut faire attention au sensationnalisme des journalistes et l’interprétation qu’ils peuvent faire d’une situation pour ventre leur article. Il faudrait surtout pas oublier que tout ça origine d’un texte publié dans le journal de Mourial…
Avant de cracher sur le directeur de l’école et la société en général, il faudrait savoir ce qui s’est passé au juste. Et nous ne le sauront pas. Je ne sais pas comment j’aurais agi comme responsable si un ti gars, aussi jeune soit-il, avait pris l’habitude de mettre la main dans les culottes des autres enfants. c’est normal de chercher à découvrir le corps des autres, mais on peut quand même lui signaler gentiment de limiter ses explorations à l’intérieur de l’école…
Je ne crois pas personnellement que nous formons la société puritaine décriée par Mme Hélie… au contraire !
C’est à cause de la loi 101.
Je vais faire attention de ne pas me faire tapper sur la tete, mais, je crois que maintenant en 2006, la responsabilite ou meme l’existence de « parent » est devenu aussi mythique et/ou legendaire que mon bonus de noel, c’est a dire tout le monde en parle, mais on ne les vois pas..
Je m’explique, je ne suis pas encore tres vieux, mais a ce que je vois de cette beau probleme est que la direction de l’ecole a decider d’intervenir d’elle-meme sans a avoir a parler aux parents du jeune, ceux-ci doivent l’avoir su a meme les medias. Lorsque j’etais moi-meme enfant et au primaire (dans le debut des annees 1990, c’etait plus les insultes, le manque de respect et le mythique doigt d’honneur qui fesait peter la coche aux enseignants et lorsqu’un trouble-fete etait problematique la direction parlait tout a bord aux parents avant de prendre une decision definitve. Deplus on en entendais jamais pas parler de ces cas.
Je crois que si on prenait tous nos responsabilites le monde tournerais beaucoup plus rond
***
Juste une note, je trouve ca vraiment pathetique d’apprendre qu’il en ont parler dans les medias, ils ont vraiment rien a faire !! je leur dit bravo a cette bande de … !
Je n’ai pas lu l’histoire de ce petit garçon, mais quand on parle de jouer à touche pipi et au docteur, ce sont des jeux qui se font dans les deux sens, la petite fille est supposée toucher à l’autre elle aussi, ce n’est pas un rapport d’abuseur/abusé. Sinon ça ne s’appelle pas touche pipi, ça s’appelle le « jeu de l’obsédé sexuel », et en général les « obsédés sexuels » sont plus vieux que leurs petites victimes. Pour avoir expérimenté les deux sortes de « traitements » dans mon enfance, je peux vous dire qu’on parle de deux contextes complètement différents. J’ai joué au docteur avec des petits gars de ma classe quand j’avais 6-7 ans. Mais c’est à la Ronde, dans le Palais des Milles et une nuits, que je me suis fait toucher de façon obscène par des garçons de douze ans (j’en avais toujours seulement 7)qui profitaient de l’obscurité des lieux pour pl… les petites filles naives et innocentes. Méchante différence !