Concernant ma chronique de Voir…
Mettons que le monsieur en question soit effectivement mort du sida, et non du cancer, comme l'affirme la version officielle.
Vous me direz que si les médias ne révèlent pas ce fait, c'est parce qu'ils ne veulent pas dévoiler l'homosexualité du bonhomme.
Je vous répondrai, 1) que ce n'est pas parce qu'on a le sida qu'on est nécessairement gai ou junkie.
Et 2) on se fout de savoir COMMENT le politicien a attrapé le sida, ce n'est pas pertinent. Après tout, il n'y a pas de "bons" ou de "mauvais" sidatiques! Tout comme il n'y a pas de "bons" ou de "mauvais" cancéreux.
Sa vie sexuelle n'est pas d'intérêt public. Mais le fait qu'il soit mort du sida, si!
Du moins, c'est ce que je crois…
Qu’est-ce que l’intérêt public dans cette information ?
Si elle est vraie et qu’on l’a tue, il doit y avoir une raison. Peu importe qu’elle soit bonne ou pas, il y aurait des gens qui ont tout fait en sorte pour que ça ne se sache pas.
Je ne crois pas qu’il soit interdit d’en parler et que l’on ne doit pas condamner ceux qui décident de mettre cela sur la place publqiue, mais je crois qu’on n’est pas obligé de le faire, étant donné que ça n’apporte rien à personne que cette information devienne publique et que ça peut potentiellement nuire à certains proches.
Toutefois, en ce qui concerne cette rumeur (que j’ai déjà entendue), quelqu’un a déjà fait allusion au fait que ce secret aurait eu des répercussions politiques lors de la vie publique de l’individu en question, qui aurait eu un impact direct sur notre société.
Si cette information basée sur des ouï-dires s’avérait vraie, oui, il s’agirait d’une nouvelle à rendre publique. Mais tant qu’on reste au niveau de la rumeur non-fondée, le travail d’un journaliste (ou même d’un chroniqueur comme vous) est d’amasser des preuves pour appuyer ses dires.
« Sa vie sexuelle n’est pas d’intérêt public. Mais le fait qu’il soit mort du sida, si! »
Moi, je ne vois tout simplement pas l’intérêt public de cette information si elle devait être avérée.
Tout ce que Martineau offre à l’appui de cette prétention, c’est: « …Savoir qu’un politicien respecté a succombé des suites de cette maladie (si la rumeur s’avérait fondée) pourrait radicalement transformer notre vision de celle-ci. Ça permettrait de sortir cette maladie du placard de la honte, du ghetto, des préjugés. »
Oh yeah… prove it!
Je n’ai aucune difficulté à imaginer l’effet radicalement contraire.
J’ai connu l’époque où la haine du fédéralisme passait par des rumeurs propagées avec complaisance sur les moeurs sexuelles des politiciens de ce camp-là. Une méthode ‘cheapette’ de contourner une réflexion et un travail de mobilisation ardus.
Désigner X ou Y comme sidéen pourrait très bien relancer et servir de paratonnerre pour attirer sur les gens vivant avec la maladie toute cette aigreur opportuniste.
À moins que le dit politicien soit vraiment mort en odeur de sainteté – et rares sont ceux qui le sont -, l’effet net serait de discréditer encore plus des gens craints, marginalisés, combattuss, boycottés, condamnés à l’extermination quand ils ont la malchance de vivre dans un pays « émergent ».
Et les liens fielleux avec la vie sexuelle de la victime pèseraient au moins aussi lourd qu’ils sévissaient déjà avant même qu’apparaisse le sida sur notre écran radar collectif.
Michel Foucault – le prêtre du structuralisme et du post-modernisme – est mort du sida. Voilà quelqu’un de « porteur » pour sortir cette maladie du placard. Il doit y en avoir des dizaines d’autres.
Mais un politicien, déjà méprisé de son vivant?
Foutez-lui (enfin) la paix, avec un peu de respect pour sa famille sinon pour lui.
Comme pour le « outing », justiifé aussi superficiellement, le choix du premier concerné devrait primer.
Même si « toute la ville en parle ».
La vie publique d’une personne c’est l’affaire de tout le monde, mais la vie privée doit demeurer privé. Nous les nord-américains, on raffole des oui-dires, a tel point que les magasines quétaine remplissent plein de pages.
Par contre en Europe, c’est le contraire. La vie privée, n’a pas d’importance. Prenons l’exemple de Mittérand,il avait son épouse et sa maîtresse. L’homme était jugé sur son travail et non pas sur sa vie privée. A son décès, nous avons pû voir l’épouse et la maîtresse, assez spécial n’est-ce-pas!!!Dire que un gars comme Michel Girouard gagne sa vie avec des potins.
Quand on était ti’cul on aimait bien battre le bavard qui rapportait tout à la maîtresse, le licheux. Plus tard il devint journaliste.
Quand Martineau sera malade, sa maladie nous dira quels furent ses vices. Nous pourrons alors à notre tour fesser d’sus.
Tant pis pour sa descendance.
Rien dans cette intervention ou pseudo drame releve de l’interet publique.
J’en ai rien a foutre de savoir de quoi est mort ce Monsieur en question, d’ailleurs pourquoi ne pas le nommer en bonnes et dues formes? A t’on peur de poursuites judiciaires? Come on…
Le fait de ne pas le faire releve de la plus grande indécence et de l’hypocrisie la plus crasse.
Quand a la liberté de presse accordée aux journalistes , elle doit etre maintenue malgré toutes les derives qui arrivent de temps en temps.
Un mal pour un bien que je préfere a toutes auto censures ou censures étatisées.
Un débat devrait avoir lieu aussi sur ce qui circule sur les blogues…? Mais encore la on ne doit pas les censurer, la liberté est a ce prix.
Tu dis dans ton premier texte: »Après tout, le sida est encore une maladie taboue, honteuse, mal comprise. Savoir qu’un politicien respecté a succombé des suites de cette maladie (si la rumeur s’avérait fondée) pourrait radicalement transformer notre vision de celle-ci. Ça permettrait de sortir cette maladie du placard de la honte, du ghetto, des préjugés. »
Et dans ce texte tu ne veux pas savoir s’il est homosexuel.
Suivant ta logique, on pourrait aussi dire que l’homosexualité est mal compris et tabou et savoir qu’un homme aussi respecté était homosexuel pourrait changer notre vision de l’homosexualité, ça permettrait de sortir cette orientation du placard de la honte et des préjugés.
Je voulais juste te montrer quelque chose que je ne trouve pas logique dans ton commentaire.
Pour ma part, je me fous royalement qu’il soit mort de la petite vérole ou du sida, homo, hétéro ou junkie. Sa vie privé ne nous concerne pas. Même chose pour Boisclair. Moi je juge les politiciens aux élections point final.
C’est aux personnalité importante d’aujourd’hui qu’il faut demander de s’afficher, VOLONTAIREMENT, pas à un politicien décédé qui est peut-être important pour les 40 ans et plus mais qui ne signifie pas grand chose aux plus jeunes et aux milliers de nouveaux immigrants des 15 dernières années.
« Sa vie n’est pas d’intérêt public. Mais le fait qu’il soit mort du sida, si! »
Au risque de faire du « hors-sujet », vous pouvez aussi lire certains articles au sujet d’un autre homme politique, bien plus important au niveau international et qui serait, lui aussi selon certaines rumeurs persistentes, mort du sida :
http://pickandchoose.blogspot.com/2004/11/mainstream-media-ignore-arafat-aids.html
http://www.danielpipes.org/article/2203
Est-ce important de le « savoir » ou d’avoir entendu ces rumeurs ? Est-ce que ça va vraiment changer la perception que l’on a du sida ?
Personnellement, j’en doute et je crois que la vie privée d’une personnalité publique est moins importante que sa vie publique.
Cette personne n’est pas morte en 48 heures.
Elle a probablement fait un choix.
Les raisons de ce choix peuvent être multiples; pressions externes, ménager les survivants, protéger sa réputation, c’est pas de vos affaires etc…
Le fait est, que même si à mon avis, cela aiderait a mieux financer la recherche médicale en ne présentant plus le SIDA comme une maladie de marginal, il nous faut respecter les volontés du défunt.
Dommage? on le saura jamais.
En passant, j’aime bien le questionnement journalistique du début de la chronique.
Dans l’univers des rumeurs et en complément de l’intervention de monsieur Poirier, quel aurait été l’impact, sur un politicien dissimulateur compulsif, de voir sa vie homosexuelle avec des adolescents étalée soudainement au grand jour par des vidéos de la GRC, à moins qu’il ne consente à de très importantes concessions vis-à-vis les propositions de Charlottetown ?
Hummmm ?
Ceci ne jetterait-il pas un éclairage nouveau sur l’affaire Wilhelmy ? Cela ne donnerait-il pas une explication plausible aux propos de la susdite, lorsqu’elle a déclaré à son correspondant (scanné par un amateur) et je cite de mémoire : «je ne comprend pas ; il s’est effondré ! Il a cédé sur toutes nos demandes historiques».
Hummm
Si la GRC avait des vidéos de Claude Morin acceptant des enveloppes, imaginez maintenant l’impact politique dévastateur qu’auraient pu avoir d’éventuels vidéos de porno GAIE impliquant DES MINEURS et le premier ministre du Québec, et vous saisirez tout l’impact direct que la vie cachée du susdit premier ministre peut avoir eue sur notre société.
Connaissant moi-même un ado sollicité sexuellement par monsieur Bourassa alors qu’il n’avait que 14 ans à l’époque (1970), je suis prêt à parier que la rumeur ne circule pas pour rien et repose sur certains faits.
Mon informateur ayant toutefois décliné l’invitation du fringuant premier ministre «à découvrir des sensations nouvelles», je ne puis cependant que me fier à divers autres ouï-dires (tous convergents) pour considérer comme «fortement envisageable» que le bonhomme soit mort du SIDA des suites de ses folles aventures avec de la chair fraîche, à la fois plus complaisante et intéressée que d’autres…
D’autres rumeurs prétendent que ses enfants sont tous adoptés, même François (qui pourtant lui ressemble !?)
Mais honnêtement, je me fous de ce passé regrettable. Il nous a laissé la Baie James, une infrastructure remarquable dont nous profitons tous, et le reste n’est que de la politique !
En passant, monsieur Martineau, une personne atteinte du sida est un sidéen ou une sidéenne. « Sidatique », ça n’existe pas.
En passant monsieur Fourn, sidatique est un terme accepté, synonyme de sidéen.
« Au Québec, le terme sidatique, qui respecte davantage la terminaison du nom dont il est dérivé, a été le premier à s’implanter. Actuellement, cependant, le terme sidéen est beaucoup plus employé. »
du site du grand dictionnaire terminologique.
Aaaah ces chères rumeurs… Que ferions-nous si on avait pas ça pour nourrir notre imaginaire. Elles ont été la base de bien des carrières, qu’on parle des potineurs artistiques professionnels ou des vociférateurs radiophoniques du type Arthur…
Non mais on s’en sacre-tu? Si le type n’a fait de torts à personne, sa vie personnelle lui appartient!
Et je m’excuse, mais croire que les personnes sidéennes subiraient ainsi moins d’exclusion… ça relève de la pensée magique. En général, les politiciens n’nt pas vraiment la coe dans l’opinion publique.
La culture du potin fait religion au Québec.
C’est un vrai névrose obsessionnelle que d’écornifler dans les bobettes des personnalités publiques (et même chez son voisin dans le cas de la télé-réalité).
Combien de gérant d’estrade cacassent sur des spéculations (souvent farfelues) au lieu de voir à ces propres affaires.
D’ailleurs si les gens s’occuperaient un peu plus de leurs oignons, ils ne seraient peut-être pas tout le temps en train de téter le gouvernement pour « qu’il fasse quelque chose » quand il y a quelques chose à faire.
Et non je ne trouve pas que le fait qu’il soit mort du sida soit plus d’intérêt public que sa vie sexuelle. Aucunes de ces informations n’apportent quoi que ce soit au bien commun.
Sauf pour les amateurs de crottins…pardon je voulais dire POTINS.
Toutes mes excuses Monsieur Martineau. « Sidatique » existe bien.
Merci à Jean-Robert Bourdage pour me l’avoir fait remarquer.
Ça m’apprendra à me précipiter.
WOW!! J’en reviens pas. C’est étonnant de voir comment le bon peuple est ignorant par rapport à l’élite bien branchée. Vive internet pour démocratiser l’information, même celle à l’état de rumeur. Pour ce qui est de la position de M. Martineau qui dit que le fait pour un politicien de cacher qu’il est gay n’est pas grave, mais que de cacher qu’il a le SIDA l’est. Je ne peux être plus en désaccord. De ce dont il est mort on s’en fout, mais qu’il aie mené une double vie basé sur un mensonge on ne s’en fout pas. La première qualité d’un politicien est l’intégrité morale. Se présenter comme un homme marié, bon père de famille est un immense mensonge. En plus, n’oublions pas que ça pouvait être une porte ouverte au chantage. Pensez-vous que quelqu’un aurait pu être élu premier ministre il y a 20 ans en s’affichant ouvertement comme homosexuel? C’est même pas certain que quelqu’un comme Boisclair pourra y arriver, peut-être pas à cause de son homosexualité toutefois… À quand une biographie ou une série télévisée sur Robert Bourassa?
C’est bien beau de dire qu’on s’en fout de savoir s’il est homosexuel ou s’il a trompé sa femme, mais s’il est mort du sida et que sa femme ne l’a pas, qu’est-ce que les gens vont penser? Croyez-vous vraiment qu’ils vont attendre plus de preuves avant de se prononcer? Qu’ils vont respecter l’intimité de sa famille et s’abstenir de médire?
Selon ma propre expérience, les médias n’aiment pas que leurs scandales aient des questions non résolues. Si ça se savait que ce politicien soit mort du sida, les journaux savent déjà combien de pages ils vont allouer à ce sujet mais ils ne savent pas encore quels articles vont les remplir. Pensez-y!
J’aime bien ce mot ( Pas la maladie bien sûr ).
Faites-le entrer dans le dictionnaire.
Sidatique: Qui a les caractéristiques du sida.
Pourquoi pas élargir notre vocabulaire.
J’en ai un moi aussi, mais celui-ci va dans un dictionnaire de drôleries.
Vampirologue: Spécialiste de la prise de sang
Travailleur de nuit acharné
Aime croquer dans la vie à pleines dents.
Nous pourrions dire que ici nous tenons un discours sidatique, car la personne concernée n’a plus aucun moyen de défense.
Je veux reprendre ma défénition de vampirologue car le transport c’est mal effectué.
Vampirologue: Spécialiste de la prise de sang
…………. Travailleur de nuit acharné
…………. Aime croquer dans la vie à pleines dents.
Bon comme ça, ça va.
Utilisons ce mot pour désigner toutes rumeurs sidéenne qui sous-entend des relents d’homosexualités qui exite la planète zombie en mal de nourriture intellectuelle.
A l’heure ou l’obesite des corps s’accroit aussi vite que l’anorexie cérébrale.
A ce que j’ai entendu dire, il parait que…..
Mouvement de rebellion contre les rumeurs parties par les médias voulant que l’homosexualité et le sida soit une seule et même personne.
Yahou! Ce qu’on est fou.
Opération qui consiste à prélever des échantillons sur un cadavre et de s’en servir pour intoxiquer la masse potineuse.
Peut causer des délires surprenants !
Je comprends tout à fait le point de M. Martineau. Si une information trompeuse est dévoilée dans les médias et que ceux-ci persistent à ne pas rectifier les faits, c’est du camouflage.
Quant à tout le débat sur la vie personnelle des politiciens, il faut savoir que ces mêmes politiciens nous montrent qu’ils ont des familles, des enfants lorsque cela leur convient bien, et pour ainsi s’assurer qu’ils sont populaires. Or, tout le monde a des squelettes dans son garde-robe, et si les agissements d’un politicien sont répréhensibles, ou qu’ils affectent leur capacité de bien faire leur travail, il faut le savoir.
Le pire dans tout cela, c’est lorsqu’on apprend bien des années plus tard qu’un politicien connu et aimé de bien des gens avait des comportements répréhensibles, par exemple, lorsque l’on a appris que René Lévesque avait battu sa femme. Le problème, c’est que l’on a appris cette information quelques jours seulement après la mort de sa veuve, Corinne Côté-Lévesque. Bizarre, non? Quelle hypocrésie!
Je comprends tout à fait le point de M. Martineau. Si une information trompeuse est dévoilée dans les médias et que ceux-ci persistent à ne pas rectifier les faits, c’est du camouflage.
Quant à tout le débat sur la vie personnelle des politiciens, il faut savoir que ces mêmes politiciens nous montrent qu’ils ont des familles, des enfants lorsque cela leur convient bien, et pour ainsi s’assurer qu’ils sont populaires. Or, tout le monde a des squelettes dans son garde-robe, et si les agissements d’un politicien sont répréhensibles, ou qu’ils affectent leur capacité de bien faire leur travail, il faut le savoir.
Le pire dans tout cela, c’est lorsqu’on apprend bien des années plus tard qu’un politicien connu et aimé de bien des gens avait des comportements répréhensibles, par exemple, lorsque l’on a appris que René Lévesque avait battu sa femme. Le problème, c’est que l’on a appris cette information quelques jours seulement après la mort de sa veuve, Corinne Côté-Lévesque. Bizarre, non? Quelle hypocrésie!
Ok, un coup parti: je veux savoir qui prend un coup… combien de fois par année! Qui est infidèle… combien de fois par année… Avez-vous eu des maladies vénériennes? Le nombre d’infractions au code de la route… Jusqu’à quel âge avez-vous fait pepi-au-lit…
Non, mais c’est vrai… On sait jamais, kékun pourrait peut-être vous faire chanter un jour! C,est juste pour protéger la population, c’est d’intérêt public… faut savoir pour qui on vote !
Et après, on se demande pourquoi les gens de qualité hésitent à se lancer en politique… Ça vous tenterait que les médias puissent vérifier toute votre vie au microscope, parce que vous avez osé devenir une figure publique? T’as fais un photo-shoot avec tes kids pour être élu?… c’est ben d’valeur, mais maintenant on peut te décortiquer comme on veut… t’as plus droit à la vie privé!
Les comportements répréhensibles, c’est très relatif. Tout dépend de vos valeurs. Si tout le monde s’entend sur des choses qui relèvent du code criminel, il en va autrement pour d’autres comportements. Dans certains milieux, avoir eu un avortement pourrait vous disqualifier, même chose pour la fidélité. Pendant une période de votre vie vous avez eu des difficultés financières? Vous êtes divorcé? Vous dites ne pas croire en dieu?
Dans certains coins du pays, les gens refuseront de vous faire confiance pour des raisons qui n’ont absolument rien à voir avec vos capacités à bien gérer des dossiers, mais qui relèvent surtout de leur propre croyance.
C’est comme cette anectode qui décrivait les comportements de divers politiciens (Churchill, Roosevelt, etc)et où on démontrait, selon certains critères, que Hitler était le plus vertueux.
J’ai, il y a quelques années travaillé en tant que responsable des communications pour le CPAVIH (Comité des personnes atteintes du VIH). Ce que j’y ai vécu restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Il faut vraiment vivre la réalité du SIDA de l’intérieur pour comprendre à quel point ces personnes sont ostracisées par la maladie. Dire que le SIDA est une maladie honteuse est un euphémisme. C’est pas moi qui le dit, ce sont les 20 000 personnes atteintes au Québec qui le crient désespérément jour après jour.
Quand on se voit rejeté par sa famille et ses amis, quand on se fait congédier cavalièrement, quand on se fait refuser de pratiquer sa religion, quand on se fait toujours pointer du doigt, quand on se fait nier le droit à la moindre marque d’affection parce qu’on a osé dire à la face du monde qu’on a la maladie, on finit par regretter d’être sorti du placard.
Parce que quoi qu’on en dise, le SIDA reste une maladie accusatrice. Une maladie qui s’attaque d’abord à la dignité des personnes avant de tuer. Pendant mon séjour au CEPAVIH, j’ai côtoyé des personnes magnifiques. D’un courage infini, qui ont tout perdu en avouant leur tare. Et ce, en dépit du fait que d’autres avant elles soient mortes en ayant révélé leur maladie.
Le fait de savoir que Bourassa soit mort du SIDA n’aidera en rien la cause de ces personnes. D’autres sont morts avant lui en ayant divulgué leur état et ça n’a jamais fait avancer la cause. Au contraire. On a toujours fini par dire que c’était à cause de leurs comportements sexuels qu’ils étaient morts.
Et ce sont leurs proches qui en ont souffert. En quoi est-ce utile?
Peut-être que Robert Bourassa est aussi derrière les attentats du 11 Septembre?
à l’époque les médias nous on fait des sermons afin que nous prenions conscience de l’importance de se protéger la peau contre le soleil si on ne voulait pas attraper un cancer de la peau comme Robert Bourassa. Si à ce moment les médias sont au courrant des vraies causes de la mort de Robert Bourassa alors pourquoi s’en servir pour une autre cause. C’est ça qui est scandalisant, modifier les faits pour faire croire ce que l’on veut faire croire. C’est un peu ce que l’administration Bush à fait lorsqu’ils ont voulu se trouver des raison pour attaquer l’Irak… pas que je prenne pour Saddam mais bon sang prenez nous pas pour des valises! mais ça c’est une autre histoire.