Quand Jean-Pierre Ferland a failli mourir, la semaine dernière, la nouvelle a fait la page-couverture du Devoir, la page-couverture du Journal de Montréal, la page-couverture de La Presse et… un petit paragraphe à la page D-6 de la Gazette.
Coup donc, est-ce un journal montréalais? Un journal qui est censé parler de ce qui se passe au Québec?
On dirait qu'il est publié à Singapour…
As-tu vécu à Singapour pendant toutes ces années pour t’en rendre compte? Allo!!! T’es pas rendu compte qu’il y a deux peuples séparés sur l’île?
un quotidien de Winnipeg… Canwest!
Je ne sais pas, mais je perçoie de l’ironie! M.Ferland on aime ou on aime pas. C’est un chansonnier français il me semble. En Suisse il y a 4 langues et chaque groupe s’occupe de la sienne, même en ce qui concerne le nom des rues! Et c’est petit la Suisse. Je vous rejoins dans votre texte sur les journalistes… Est-ce une priorité pour The Gazette?
Combien de francophone (inclus moi-même) lise The Gazette? Personnellement, moi je ne lis pas se journal.
Pour qu’on en parle, il aurait fallu qu’il est vraiment failli mourir, ce qui n’est pas le cas. T’elle chum, t’elle blonde, on exagère tout et on en invente en plus Martineau.
Bon matin!
À titre d’information, « coup donc » s’écrit « coudonc »!
C’est la contraction des mots « écoute » et « donc ».
Come on !
Il n’a même jamais été foutu d’écrire une toune en anglais.
La Gazette se contrecrisse de Ferland et ses directeurs ont raison.
À chacun sa cause et les vaches seront bien gardées !!!
Connais pô! Est-ce un crime si je ne connais pas ce journal? Mais par contre, Jean-Pierre, lui, je l’adore et l’idolâtre… Voilà ce qui est important à mes yeux… Pour le reste on s’en fout!
Si c’était Leonard Cohen, la nouvelle aurait fait la une de TOUT les journaux montréalais.
En effet, il y a des gens qui se contrecrissent de Ferland et de la culture francophone; plus particulièrement la communauté anglo-montréalaise.
What, me surprised?
Two solitudes alright!
N’empêche que notre « canadiana » on la connait pas mal plus que les anglos ne nous connaissent.
Putain! On sait même c’est qui Rita McNeil!! 😀
S’il avait écrit « God is a Quebecker », là, The Gazette en aurait fait un casus belli et n’aurait jamais cessé de présenter Ferland à ses lecteurs comme un dangereux illuminé extrémiste gnagnagna…
Ça va être beau quand les francophones du Québec deviendront une minorité… Mais comme disait madame la gouverneure, faudrait que les québécois s’informent d’avantage sur la culture »canadian »! Gros soupir.
Est-ce qu’il y a vraiment quelques choses de nouveaux dans ce commentaire et ses réactions ??
Moi je suis déjà surpris que la gazette en parle même en page D-6 !!
J’aime bien Ferland, mais pour les anglos, il reste un fait divers.
Welcome to Montreal
Et si c’était The Gazette qui avait raison de mettre cette « nouvelle super pertinente » à la page d-6?
Il a eu un malaise merde! Moi j’avais mal au coeur a matin, pis personne l’a su! Ça aurait dû être dans notre journal local au moins!
duh
Si ça aurait été Cohen, je doute que la nouvelle aurait fait la une du journal de montréal.
Je doute même qu’il en aurait parler tout court.
Surtout si un joueur du canadien s’est fait coupé les cheveux la veille, ou aurait attrapé une grosse grippe !
Ce journal sait ajuster la nouvelle vers son public cible.
Plusieurs lecteurs de ce journal n’ont jamais écouté la radio et la télé de langue française. Et ils prennent les articles de la Gazette pour du cash. Quand j’étais enfant, mes parents utilisaient ce mot (gazette) pour désigner de vieux journaux servant à mettre sur le plancher pour peinturer ou pour essuyer nos pieds.
De l’importance que même les plus grands Québecois occupent dans l’univers anglophone.
» Jean-Pierre Ferland a failli mourir « .
Cette expression révèle quant à elle une certaine exagération.
Je côtoie des anglo-montréalais quotidiennement. Certains sont nés ici, d’autres y vivent depuis une décennies ou plus. Certains parlent un français potable, d’autres pas du tout.
Aucun ne connaît Beau Dommage, Plume Latraverse, Gilles Vigneault, Michel Tremblay, etc.
Lorsqu’un francophone éduqué s’arrête à un distributeur de journaux gratuits, il attrape le Voir et le Hour, le Ici et le Mirror. C’est pourquoi nous connaissons, et sommes fiers des Arcade Fire, God Speed, Patrick Watson, L. Cohen, Sam Roberts, etc.
L’anglophone lui, ne prend généralement que le Hour et le Mirror.
Par ailleurs, si vous envoyiez ces 2 derniers journaux à un copain à l’étranger, pour qui le Québec serait complètement inconnu, il aurait peine à y déceler qu’il existe ici une quelconque culture francophone, tellement elle est sous-représentée comparée aux cultures anglo-canadienne et américaine.
On s’intéresse (sans y être forcé) à une langue et à sa musique lorsque l’on s’intéresse aux gens qui les produisent.
Malheureusement, il est à soupçonner que c’est ce manque d’intérêt que traduit cette ignorance de nos voisins anglos.
L’important dans cette histoire n’est pas que les anglais en parlent ou en parlent pas, c’est que tout simplement que M. Ferland s’en tire sans conséquences majeures. Ma mère a fait un acv à 52 ans et restée paralysée du côté droit et elle est devenue aphasique et aucun journeaux en a parlé…
Le traitement de cette nouvelle par la Gazette ne compense même pas l’orgie médiatique que l’événement a suscité du côté francophone.
Comment comprendre que dans son bulletin de nouvelles de vendredi dernier, Radio-Canada ait consacré à peine 20 secondes au sauvetage du chantier de la Davie et des nombreux emplois associés, alors que l’émission s’étaient ouverte par un interminable topo de près de 10 minutes sur l’état de santé de JPL.
N’y a-t-il pas là un incroyable renversement des valeurs jounalistiques?