Voici ma chronique qui paraîtra demain dans le Voir.
Ne grimpez pas dans les rideaux: je ne suis pas contre TOUS les écolos! Mais contre ceux qui n'arrêtent pas de donner des leçons, de nous taper sur les doigts (comme les vieilles Mères Supérieures) et de nous casser les couilles…
Ces théoriciens purs et durs, complètement déconnectés de la réalité et qui tripent plus sur les ti-zoiseaux que sur les êtres humains, m'excèdent au plus haut point.
Bon, assez de bavardage. Voici la Chose.
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NON COUPABLE!
On parle beaucoup de la culture de l'excuse, ces temps-ci. Mario Dumont qui demande à Jean Charest de s'excuser pour l'effondrement du viaduc de la Concorde, Jean Charest qui demande à Mario Dumont de s'excuser pour avoir insulté les chirurgiens-dentistes (il a dit qu'un ministre était «menteur comme un arracheur de dents»), etc.
Plus moyen de dire quoi que ce soit sans avoir à présenter ses excuses à un quelconque groupe de la société.
Effectivement, ce phénomène est extrêmement énervant. Mais savez-vous ce qui me tape encore plus sur le système?
La culture de la culpabilité.
Chaque jour (que dis-je! chaque heure), quelqu'un quelque part cherche à nous rendre coupable de quelque chose.
Vos enfants sont agressifs? Vous n'êtes pas assez sévères.
Ils n'ont pas confiance en eux? Vous êtes trop sévères.
Ils sont obèses? Vous ne surveillez pas suffisamment leur alimentation.
Ils sont anorexiques? Vous accordez trop d'importance à leur poids et à ce qu'ils mangent.
Bref, quoique l'on fasse, on est coupable. Coupable de trop (ou de ne pas assez) les encadrer, de trop (ou de ne pas assez) les surveiller, de trop (ou de ne pas assez) leur faire confiance, de trop (ou de ne pas assez) les stimuler.
Terminée, l'époque où il suffisait de faire son possible. Aujourd'hui, les gens sont tenus à faire l'impossible.
Préparer des lunchs équilibrés aux enfants ET passer du temps avec eux ET prendre le transport en commun ET faire de l'exercice tous les jours ET dormir suffisamment ET se lever tôt pour aller mener la petite dernière à son cours de ballet ET performer au travail ET être informés ET prendre du temps pour soi ET participer aux réunions de parents à l'école ET aider les enfants à faire leurs devoirs ET recevoir des amis à souper ET développer une opinion éclairée sur les grands enjeux de société ET faire du compost ET rénover son logement ET faire son épicerie à vélo ET faire l'amour régulièrement ET, ET, ET.
Désolé, je veux bien, tout cela est très louable, mais ÇA N'ENTRE PAS DANS UNE JOURNÉE DE 24 HEURES!!!!
Pas étonnant qu'on tripe autant sur les suppléments alimentaires, style Oméga 3: ON EST CREVÉ!
FATIGUÉ, VIDÉ, VANNÉ!
Prenez une fin de journée typique, par exemple. Selon les experts en éducation, en nutrition, en psychologie infantile et en environnement (bref, tous les professionnels payés pour nous casser les couilles et nous rendre coupables), il faudrait rentrer chez nous en autobus (pour ne pas saboter l'environnement), aider nos enfants à faire leurs devoirs (pour qu'ils ne deviennent pas des tueurs en série), leur préparer un repas équilibré (pour ne pas qu'ils deviennent gros), jouer avec eux (pour ne pas qu'ils se sentent isolés), leur donner un bon bain moussant (pour qu'ils puissent relaxer), leur lire un livre avant le dodo.
Je m'excuse, mais si je faisais ça, mes enfants se coucheraient à onze heures tous les soirs!!!
Parmi les donneurs de leçons les plus casse-couilles de la planète, les écolos sont certainement les plus déconnectés de la réalité. Voulez-vous me dire comment un pigiste qui a plusieurs clients, une demi-douzaine de rendez-vous par jour, des enfants qui vont à deux écoles différentes, et qui doit transporter un ordinateur, des dossiers et des sacs d'épicerie avec lui peut faire ça à vélo????
En prenant des cours de conduite au Cirque du Soleil???
À croire les défenseurs de l'environnement, les gens qui demeurent en banlieue sont de véritables criminels. Comme si la majorité des banlieusards vivaient à une heure de leur lieu de travail par choix! Comme s'ils tripaient sur les embouteillages! Comme si tout le monde avait les moyens de se payer un 5 1/2 au centre-ville!
Moi, j'ai pris une décision: j'arrête d'écouter les psys, les nutritionnistes et les disciples de Gaïa. Je fais mon possible, c'est tout. Je fais de mon mieux.
Et si ce n'est pas suffisant, pour vous, désolé, mais je m'en fous.
Non seulement je refuse de me sentir coupable.
Mais je ne m'en excuse pas.
Et dire que notre cher Lucien Bouchard trouve qu’on se pogne le derrière! En voila un de plus qui essaie de nous faire sentir coupable.
Désolé Lucien, mais ça ne fonctionne pas!
M.Martineau,
Je sais que vous avez dit que vous n’étiez pas contre tous les écolos mais vous ne le mentionnez pas dans votre chronique. C’est dommage. À titre de journaliste je suis la première à reprocher à certains écolos de ne pas être réalistes et de ne pas s’adresser à l’ensemble de la population.
Mais mais, à titre de pigiste moi aussi, je peux vous dire que je me déplace pas mal. J’aime le faire le plus possible à vélo, mais j’avoue, pas tout le temps. La majorité des écolos ne préconisent pas l’abandon total de la voiture. Disons qu’en faire une utilisation modérée et responsable serait plus juste.
Autre chose, pour utiliser son vélo ou le transport en commun ce n’est pas nécessaire d’habiter un 5 et demi au centre-ville. Vous savez, la majorité des Montréalais n’a pas les moyens de se payer un 5 et demi au centre-ville aussi. Alors la plupart font comme moi et habitent un 4 et demi ailleurs comme dans Rosemont.
Autre solution, achetez une hybride 🙂
Cécile Gladel
Tu m’enlèves les mots de la bouche.
Je ne sais pas pourquoi, mais en lisant votre billet je pensais à ma fameuse tisane… Disons que c’est mon humour d’ado qui prend le dessus parfois. Alors je vous en offre une tasse monsieur Martineau. Ça devrait bien aller après ça :
J’ingurgite à cet instant précis, une tisane chinoise au pouvoir… au pouvoir … au pouvoir … Bof! L’on dit qu’elle règle presque tout les problèmes comme :
les hormones en dé balancement, la graisse en surplus, la cellulite, l’hypertrophie des couilles, le mal d’amour, les selles molles ou trop dures, les seins tombants, les rides. Elle s’attaquerait jusqu’à ta belle-mère si tu lui demandais. Mais il ne faut pas exagérer sur les bienfaits de cette tisane miraculeuse que je déguste présentement…
Si je parviens à toute la boire sans vomir je vous ferai part du résultat un peu plus tard… DAC ?
Alors je vous en offre une tasse bien chaude? Je sais qu’il y a un peu d’exagération ici…mais si elle a le pouvoir de vous calmer juste un peu…vous aurez beaucoup plus de temps pour relaxer!!! Non?…
Désolée pour cette interruption sans rapport…
Autant les extrêmistes me tombent sur les nerfs, autant les gens qui ne retiennent que leurs propos au détriment de propos plus nuancés me font sortir de mes gonds (eh oui ! Je suis souvent énervée, surtout dans mon SPM : alors là, faut pas me faire chier…)
Anyway : Les extrêmistes féministes ne font pas du féminisme en soi une tentative de castration, les extrêmistes musulmans ne font pas du Coran l’oeuvre du « mal » (pour reprendre les termes si cher à notre tawin du Sud) et les extrêmistes écolos (comme cette tarte de Brigitte Bardo) ne font pas de Greenpeace un association d’utopistes !
Personnellement, j’enrage beaucoup plus contre l’anti-écolo de mes deux qu’est Stephen Harper parce que lui, il a un impact sur l’environnement !
Les préchi-précha, ils sont chiant, je vous le concède, mais achetez-vous des boules quiès et vous aurez la paix. Par contre, quand notre agrès conservateur aura bousillé tout l’écosystème, il ne nous restera plus grand recours à part de se laisser crever !
(et je ne suis pas dans mon spm : imaginez ce que vous ratez !)
Il ne faudrait quand même pas jeter le bébé avec l’eau du bain… Il est possible de très bien se débrouiller sans voiture en vivant à l’extérieur du plateau.
C’est ce que je fais en vivant dans Mercier (métro Langelier). Je travaille au centre-ville et je m’y rends en vélo (20 km par jour). Ainsi, fini la culpabilité de ne plus faire de sport, fini le métro bondé, surchauffé et ou en panne, on prends l’air et on maigrit en plus! Je fais mes commandes et toutes mes commissions en vélo (y’en rentre du stock dans 2 paniers).
Pour moi, être écologiste, c’est démontrer en agissant à M. et Mme Tout-le-monde qu’on peut faire des petits gestes qui apportent plein d’avantages! Ça ne veut pas dire être hystérique et ne plus jamais mettre le pied dans un char… Ça ne veut pas dire non plus qu’il faille se faire chier quand il tombe des clous ou quand on est trop chargé (vive les taxis, le métro ou communauto)…
Il me semble que ce billet repose sur une illusion: celle que les propos militants s’adressent à vous.
Le croyez-vous vraiment ou est-ce une impression que vous créez, détournant ces paroles de leurs destinataires pour les présenter comme inefficaces?
Pourtant, il est clair que les écologistes s’adressent à la population et non aux chefs d’entreprise ou aux propriétaires de ‘Hummer’, que les chefs syndicaux ne s’imaginent pas qu’ils vont faire vibrer la fibre morale des ministres ou des boss, que les féministes sont plus intéressées à parler aux femmes et aux filles qu’à écouter des machos afficher une « culpabilité » de circonstance.
S’il y a culpabilisation, elle se fait plutôt du haut vers le bas. C’est celle que déversent quotidiennement sur les gens les tribuns du style Gilles Proulx, Doc Mailloux, Jeff Fillion, Stéphane Gendron et autres pourfendeurs de « Béesses ».
D’où vient l’illusion?
Dans les pays où existe un ou des partis de gauche, c’est plus évident. Les leaders de ces partis parlent aux opprimés, pas aux oppresseurs. Et un bourgeois qui se plaindrait d’être « culpabilisé » par un discours militant se ferait dire qu’il s’est simplement trompé de meeting ou de média.
En amalgamant sous le label de propos moralisants les discours de l’État à ceux des groupes qui contestent sa complicité et sa négligence, il me semble que Martineau s’interpose et fait obstruction à la circulation horizontale de la parole, à propos du gouvernement, de la grande entreprise, des profiteurs, des abus et des pouvoirs de toutes sortes.
Une parole qui ne vise pas la culpabilisation mais des changements réels.
Quoi qu’en pensent les véritables culpabilisateurs.
Je n’irai pas jusqu’à dire que les banlieusards sont de véritables criminels, mais un pourcentage de ces gens agissent en se foutant littéralement de tout. Avoir un (seul) enfant devient parfois prétexte à acheter un VUS. Certains de ceux qui ont des ados se procurent une troisième voiture pour ne pas se faire achaler pour une question de « lifts » ou même pour ne pas s’engager dans des discussions à propos de leur prêter ou non leur auto. Vous croyez que j’exagère? J’aimerais trop, mais j’ai grandi en banlieue…
Et plusieurs de mes connaissances vivent en banlieue aujourd’hui. Parmi eux, personne ne travaille en banlieue, ni eux, ni leur conjoint(e)s! Est-ce par choix? Oui. Car pour chacun d’eux, la banlieue a des attraits qu’ils ne retrouvent pas en ville.
Ceux-ci me croient évidemment fou de demeurer en ville. Pourtant, je suis bien moins en moyen que chacun d’entre eux, et je ne vis pas non plus dans un 5 1/2 au centre-ville. Sans posséder de voiture, j’arrive à très bien me débrouiller et pas un seul instant, je ne rêve d’en avoir une (sinon, peut-être une Smart!) ni de déménager mes pénates en Banlieusie.
Suis-je un écolo? J’ai des valeurs écolos, certes, mais j’ignore réellement si j’appartient à cette catégorie spécifique. Seulement, je ne peux m’empêcher de tiquer quand j’entends quelqu’un, aussi ami soit-il, dire qu’il s’achète un VUS au cas où son fils joigne les rangs d’une équipe de hockey quand il aura 8 ans. C’est un prétexte facile et hypocrite, et si quelqu’un peut avoir une mentalité aussi détachée du monde pour une histoire de transport, elle peut en être de même pour ce qui est de la consommation, de la pollution, bref, de tout ce qui peut faire une différence, aussi petite soit-elle.
Non mais sont tu plattes ces maudits rabat-joies à vélo qui nous font culpabiliser en nous rappelant que notre comportement irresponsable fait en sorte que la planète est en train de basculer ?
On a une vie à vivre, et il va falloir leur fermer la gueule à ces illuminés, parce que je ne vais certainement pas quitter ma banlieue et payer 20 mille $ de plus pour me tasser dans une rue pas de gazon ! Comment je vais pouvoir élever mes enfants dans un tel environnement ? En plus, y a même pas de stationnement en ville !
Bon, écoutez, laissez-moi juste vivre ma vie, et après vous pourrez changer le monde si vous voulez, OK ?
Et après tous ces « ET », il y a de vieux workoholics comme Bouchard qui disent que les gens ne sont pas assez productifs.
Ben moi non plus je ne me sens pas coupable. Je suis en Argentine avec l’amour de ma vie. Je fais mon gros possible pour mettre en marche quelques projets familiaux et personnels. Je suis « amo de casa » (homme de maison). C’est autour de ma blonde de travailler. La vida es bella.
En anglais le mot sorry est utilisé a toutes les sauces, mais dans le fond, la personne qui utilise le terme « je m’excuse » s’en fout royalement, alors pourquoi s’excuser.
Vous parlez aussi des écolos, ce qui me fait rire c’est que ces soi-disant écolos vivent sur une autre planète, prenons l’exemple de la construction de l’autoroute 175 qui traverse le parc des laurentides, a plusieurs reprises les travaux ont cessé, car c’était plus important de sauver des grenouilles que des vies humaines. Dans certaines villes du québec, le transport en commun fait pitié, alors on utilise des véhicules qui polluent, mais ça prend 15 minutes pour te rendre au travail plutôt que 1hr30. Je suis persuadé que même des écolos utilisent leurs véhicules dans cette situation. En conclusion pourquoi s’excuser quand on écrit ce qu’on pense.
Un peut de provocation, et j’assume , ce que je reproche a certains mouvements écolos , un peut d’ailleurs comme certaines ONG, c’est de se créer des jobs, a meme notre incrédulité…Comme certains artistes en mal de pub, ou has been en fin de carriere, et j’en passe !!!
Le débat sur les éoliennes est un exemple patent: Tous en voulaient, par contre les memes barbus, écolos, ou granolas longs poils et sandales d’éléphants ne les veulent pas dans leur cour !? Allo…Cherchez l’erreur!
Par contre rien nous empeche de produire une technologie plus efficace, moins polluante, et plus rentable.
J’ai foi en l’esprit humain, nous ne sommes pas tous suicidaires ou illuminés.
Je conseille d’ailleurs a certains de revoir l’émmission des Franc tireurs (avec Patrick Lagacé et Mr Brassard), ainsi que la prochaine émmission de Madame Bazzo qui va traiter des fameuses éoliennes …
je ne suis pas un écolo militant. Juste un citoyen moyen avec les préoccupations moyennes.
Je vois chaque jour un peu plus de problèmes sociaux, économiques et surtout environnemental. Et sans donner dans l’extrémisme, ces choses me touchent.
Faut-il négliger l’environnement sous prétexte qu’on a délibérement choisi un rythme de vie qui nous étouffe ?
Est-on vraiment incapable du moindre geste vert parce que ça ne cadre plus dans notre emploi du temps ?
Agir ainsi, c’est voir à court terme, et c’est aussi un refus des conséquences que nous sommes déjà en train de subir.
Mais ça nous permet de manger au restaurant cinq fois par semaines.
Au début du 20è siècle, la contestation, le militantisme visait un seul et même but, éliminer la pauvreté par un partage équitable de la richesse. Le mouvement était irréversible, il a même réussi à renverser la monarchie en Russie pour instaurer un système inspiré du marxisme qui s’est propagé sur une bonne partie de la planète. Bon, ok, ça n’a pas été le nirvana attendu mais ça c’est une question de gouvernance…
Aujourd’hui, au début du 21è siècle, le militantisme vise 1000 et 1 buts, qui les femmes, qui les gais, qui les vélos, qui le réchauffement de la planète, qui la violence… Et la pauvreté dans tout ça? Niet, zéro, nada. C’est chacun pour soi. Le pouvoir, l’establishment, le capital, appelez-ça comme vous voulez, l’a bien compris, il se fait même un devoir de subventionner à gauche et à droite pour être bien certain que chacun a sa petite cause pour laquelle militer, pendant ce temps, ils n’ont pas l’idée de rassembler leurs forces pour le renverser.
Si les donneurs de leçons de tout acabit mettaient leurs petites causes sur la glace quelques temps, pour s’attaquer au problème de la pauvreté, peut-être que le pouvoir aurait une oreille plus attentive. D’ici là, toutes ces leçons de morales tombent dans le vide, pire, elles tombent sur les nerfs des gens qu’elles devraient convaincre.
No f*ck*ng way.
pourquoi s’excuser ? pour ne pas blesser les autres, je crois que l’on peu pas plaire a tout le monde et je crois c’est bien comme ca. C’est ce qui fait que la vie c’est la vie.
Une personne qui se respecte, qui est integre et qui crois en ce qu’elle pense (et ce qu’elle dit) ne s’excusera pas, de peur de faire pleurer une groupuscule de pleutre. Elle va s’affirme bordel, elle ne se cupabilisera pas car elle ne sera pas coupable. Elle va grandir et faire grandir les gens autour d’elle et non ecraser les gens autours d’elle et attendre de ce faire ecraser.
Mais je crois que de cupabiliser et de ne pas s’affirmer fait parti de notre peuple de conquis et de pas de colonne. On le fait pas car ca peut faire facher notre voisin, mieux veut etre hypocrite et de queter au plus fort. On a peur de bouger, de dire nos idees et on laisse une bande d’etrons penser a notre place (encore plus NFW). mais si la majorite des gens se complaise dans ce mode de vie, qu’il reste dans le tombeau qu’il se son creuser et qu’il adore leur vie de zombies/matantes qu’ils ont choisi.
ah oui, j’oubliais, la liberte d’expression ne nous permet pas de dire n’importe quoi (cela vient d’un avocat), on se doit d’avoir un certain niveau d’etiquette, traiter du monde de chienne ou de dentiste c’est pas bien vu.. C’est vrai, mais il ne faut pas s’empecher de dire ce que l’on pense d’une personne, ca fait du bien, ca defoule merde. Si jaime pas mon voisin, il va le savoir!
Si j’en fais facher quelque uns, j’en suis content et non je ne m’excuserai pas
Moi je veux bien que l’ont ne soit pas des surhumains qui ont des contraintes reelles.
Mais j’ai l’impression ici que vous tombez davantage dans la victimisation que dans le realisme. Etre parfait c’est trop dur, alors on s’en fout, on est tous des victimes, les consequences de nos actes, on ne veut pas en entendre parler…
Mr Martineau, vous pensez vraiment que les milliers de scientifiques, la centaine de prix nobel qui sonnent l’alarme depuis des decennies ils le font pour vous rendre coupable ? On s’en fout de la culpabilite, nous sommes en train de vivre une des pires extinction de masse des especes de l’histoire et vous voulez me faire brailler avec votre deuxieme voiture ?
En ce moment, la race humaine consomme plus de ressources que la planete produit annuellement…
attendez, je repete:
La race humaine consomme plus de ressources que la planete produit annuellement…
Pensez-y (vraiment) 30 secondes.
On peut faire la victime en attendant de frapper un mur. Ou prendre conscience qu’il y a un probleme et voir au plus vite comment on peut ralentir.
Est-ce que j’ai besoin de vous expliquer que le plus tot on va ralentir, le moins brusque sera le ralentissement ?
Ce que les ecolos disent ce n’est pas de se suicider ou de fermer l’economie, c’est qu’il faut repenser notre facon de fonctionner. Par exemple, inclure les vrais couts dans les services et les objets, ce qui ferait en sorte que NATURELLEMENT on se mettrait a ajuster notre mode de vie.
Ca veut dire qu’il va falloir faire des sacrifices, mais inclure le cout de disposer d’une voiture dans le cout de vente, A) on le paye deja, juste pas au meme moment B) les compagnies qui fabriquent aurait un avantage competitif a la rendre recyclable.
Juste ca, ca ferait un monde de difference.
Les cris de victime, ca vous donne peut-etre bonne conscience, mais collectivement ca ne nous aide pas du tout.
Dans le meme ordre d’idee, nuancer ses editoriaux, ca serait deja un effor
Je suis d’accord pour ce qui est des conseils santé que nous assènent les spécialistes de tout acabit. Comme si les omégas-3 et les 5 à 10 portions de fruits et de légumes par jour donnaient droit à un certificat de Dieu garantissant une mort paisible dans le sommeil.
Pfft! Tout le monde sait comment ça va finir. Statistiquement parlant (si je me rends à un âge vénérable, s’entend), j’ai plus de chance de passer les dernières heures de ma vie dans une chambre d’hôpital, humiliée par un corps qui ne veut plus répondre et qui m’oblige à porter une couche. J’aurai des tubes qui me sortiront de tous les orifices disponibles et mes enfants seront obligés de supporter ce pathétique spectacle pendant des jours et des jours. Et moi, là-dedans, j’aurai le regard constamment tourné vers la petite fenêtre de la chambre, me maudissant intérieurement de ne pas avoir eu le courage de me tirer une balle dans la tête pendant que j’en avais encore la force. Wow!
Plus j’y pense, plus j’ai envie de fumer et boire comme un trou, de manger du McDo au moins 2 fois par jour et de cesser de faire tout exercice physique non nécessaire. Avec un peu de chance, je péterai une crise cardiaque dans mon salon en me levant pour aller chercher la télécommande. Propre, rapide et efficace!
Pour ce qui est de l’environnement cependant, je ne suis pas d’accord. Je crois au contraire qu’il faut continuer à talonner les gens. Il n’y a pas assez d’individus qui font suffisamment d’effort pour changer quelque chose. Et pourtant les constats sont là: dérèglements climatiques, eaux polluées, air de moins en moins respirable, etc. À mon sens, le raisonnement est simple: plus d’environnement sain, plus d’humains (sauf les mutants cannibales, évidemment). Et pour être tout à fait honnête, ça me fait royalement suer de voir le voisin ne pas récupérer pendant que moi je fais tous les efforts possibles pour le faire…même enlever les petites cr*** de broches des revues publicitaires.
C’est sûr que la solution à tous les problèmes de pollution reliés aux balieusards est qu’ils déménagent tous en ville et qu’ils s’achètent tous des vélos!! On a qu’à construire des appartements sous-terrains vu que sur terre, on manque un peu de place!! Fini les banlieues maudites où règne le chaos et l’anarchie! On rase les maisons et on construit des beaux jardins pleins de belles fleurs et de marais! Maudit que c’est simple, comment ça que personne y a pensé???
Mais faudrait pas creuser trop creux sinon les écolos vont crier contre le massacre de la nappe phréatique!!
Eh qu’il y en a qui font simple…
Avez-vous remarqué combien de gens veulent faire notre bonheur (malgré nous) ?
Trop de psy de toutes sortes qui nous analysent le comportement mais qui sont incapbables de s’appliquer leur propres recettes
Trop de diététistes qui continuent de nous casser les oreilles avec les 4 groupes alimentaires de santé canada alors qu’ils ne sont pas foutus de dénoncer la malbouffe
Trop de politiciens qui veulent notre bien et qui finissent par l’avoir
Foutez-nous la paix et laissez-nous vivre la seule vie qu’on ait à vivre
Comme Dieu, la culpabilité n’exite que si tu y crois. Si tu n’y crois pas, elle n’existe pas.
Ne vous laissez donc pas berner comme des enfants par les accusateurs moralistes.
L’adulte n’est pas coupable de vivre mais plutôt bâti pour faire des choix.
Faites vos choix…rien n’va plus…!
*** ça me fait royalement suer de voir le voisin ne pas récupérer pendant que moi je fais tous les efforts possibles pour le faire…même enlever les petites cr*** de broches des revues publicitaires. ***
Madame Tremblay, inutile d’enlever les broches des revues. Quand ils refont de la pâte avec du vieux papier, votre revue est plongée dans une cuve rotative remplie de produits chimiques où elle se dissout. Un gros aiment ramasse les morceaux de métal et un fil barbelé ramasse les restes non-dissous. (Je le sais pour avoir déjà travaillé dans une usine de pâtes et papiers)
Pour ce qui est de la chronique à monsieur Martineau, c’est vrai qu’on tente de nous culpabiliser, surtout en ce qui a trait à l’éducation des enfants.
Par exemple cette fois où j’ai amené mon garçon faire un tour de moto. Il n’y a pas d’âge réglementaire pour embarquer un enfant, suffit que ses pieds touchent aux étriers, ce qui était son cas (il avait 5 ans à l’époque). Lors d’un arrêt dans une cantine, vous auriez du voir ces têtes se retourner et entendre ces chuchotements désapprobateurs lorsqu’ayant fini nos frites, mon gars et moi nous sommes levés avec nos casques pour nous diriger vers la moto:
Ça se peux-tu?! Tu parles d’un parent irresponsable! Et gna gna gna…
Les promenades en moto sont une activité où moi et mon gars trippons ensembles. C’est certain qu’avec lui je redouble de prudence mais faudrait qu’on se prive? Je les emmerde ces bigots.
J’aime bien votre dernière phrase également !
Aux défenseurs de l’environnement, si toute les personnes qui travail à Montréal et qui habite en périférie déménagaient sur l’île. Combien de famille se partagerais le même logement?
Pour « La culture de la culpabilité », trouver un coupable peux dans certain cas éviter d’être désigné soie même comme coupable.
la réponse que j’avais faite à Martineau cette semaine n’apparaît plus sur aucune des 4 pages…
Je la recopie-colle donc ici :
« Gêne et rat alité
Monsieur Martineau,
ce dont vous nous entretenez cette semaine sont des généralités. Elles sont sûrement vraies dans le contexte auquel vous vous référez, mais elles s’avèreraient totalement fausses si on les recontextualisaient.
Par exemple, de mon point de vue, c’est justement le contraire : on se déresponsabilise trop facilement de l’impact qu’on a sur le monde qui nous entoure. Combien de fois m’a-t-on rebattu les oreilles avec les paroles des Eurytmics (reprises par Marylin Manson) « Some of them want to abuse you, some of them want to be abused » ? Comme si personne n’était jamais la victime de quiconque ! C’est une mentalité d’enfant gâté, ça ! Dernièrement, j’ai appris qu’une amie avait été abusée sexuellement étant jeune.
Quand elle en a parlé, savez-vous ce qu’on lui a répondu ? De se taire, pour ne pas attirer la honte sur la famille.
Parlez-lui en, à elle, de la culpabilité. Elle a porté la honte à elle seule pendant que plusieurs témoins s’en lavaient les mains. Ainsi est le genre humain : il s’arrête pour regarder l’accident, mais il ne porte pas secours ! (Généralisation, quand tu nous tiens !)
Quant au écolos, là encore, ce n’est pas sur les mêmes choses que vous que mon attention s’arrête. Vous êtes écoeuré des sermons des préchi-précha tandis que je suis révolté de la non-chalance de Harper ! Chaque fois que j’entends aux nouvelles à quel point ce grand imbécile met des bâtons dans les roues des écolos, j’enrage ! Bientôt, on n’aura plus de planète : mais nous aurons gagné la guerre et nous serons riches ! YÉ !
Petite anecdote : je me suis déjà fait fusiller du regard par un automobiliste parce que j’avais jeté mon coeur de pomme dans un parc… Reste à savoir entre le monoxyde de carbone et un fruit biodégradable ce qui est le plus dommageable pour l’environnement… comme quoi la gent des préchi-précha n’est pas nécessairement la plus fûtée d’entre toutes !
Quel est le pourcentage du porc au Québec que l’on exporte?
Moi j’opterais pour que l’on envoie avec les tonnes de porc que l’on exporte l’équivalent en poids de merde que peut produire chacune de ses bêtes. Après tout…des mégas porcherie ça ne fait presque pas de pollution…
Ensuite j’opterais pour que les banlieusards… (Kin une autre gang de cochon toi!) sinon les 450 cesse de polluer et qu’ils aillent tous vivre en harmonie en ville… Anyway! Y’a plus moyen d’arroser notre pelouse avec des produits chimiques pour tuer les mauvaises herbes… Fake…aussi ben d’aller vivre où y’a presque pas de mauvaises herbes qui pousse…
Pour les chars c’est un peu envahissant et surtout les vieux bazous qui font de la boucane et qui puse…. Mais il ne faut pas trop s’en faire, on finira tous par être à pied avec le prix de l’essence.
Et sans compter que bientôt l’on ne pourra plus se réchauffer au feu de bois, qui est pourtant si romantique… Ça devient une vraie honte un feu de bois… Et pis l’huile toé…ça brûle comment de l’huile dans l’atmosphère? Reste toujours l’électricité…mais encore là! Attention au nucléaire ça pourrait exploser… Faudrait réellement penser à se chauffer avec des tonnes de couvertures…
Sinon que dire des usines qui crachent toujours leurs détritus dans le fleuve ou dans les nuages? Meuh! Eux autres ils rapportent et créent des emploies il ne faut pas les faire un peu trop chier sinon il vont déménager au Japon…
Non mais! À quelque part vous ne trouvez pas que l’excès n’a pas très bon goût. Et ce dans n’importe quoi!!!
Non ce ne sont pas mes spm… Juste mon retour d’âge clisse!!!
C’est vraiment bizarre : mon message est réapparu, mais plusieurs d’autres (dont d’excellents) ont été effacés. Il y avait 4 pages de commentaires, il n’y en a plus que 2.
Se pourrait-il qu’on ait la main leste avec la censure au Voir ?
Vous vivez en colocataire avec 3 amis…
L’appartement est grand et chacun a sa chambre.
Vous aimez beaucoup prendre des collations et avez l’habitude de laisser dans votre chambre et sur le plancher du salon quelques restants de nourriture. Vous oubliez également après la douche vos sous-vêtements dans une flaque d’eau sur le plancher de la salle de bain. Qu’à cela ne tienne, vous êtes un adulte responsable, aux longues heures de travail, débordé de stress et avez décidé de ne pas vous en faire avec le point de vue des autres. Vous êtes libre, nous sommes tous libres, que diantre !
Mais voilà que la moisissure et les insectes parasites s’emparent progressivement des pièces de l’appartement. Vous répliquez aux protestations de vos colocs devenus ex-amis que l’apparition de ces petits inconvénients n’est pas liée à vos habitudes mais bien à un phénomène externe incontrôlable, une négligeance du proprio. Et de toutes façons, puisque c’est incontrôlable, aussi bien profiter au max de l’appartement avant qu’il ne tombe en ruine. Qui sont-ils, ces emmerdeurs, pour vous traiter de la sorte !
L’atmosphère va de mal en pis dans l’appartement : vous refuser de subir les reproches culpabilisants et, pour en contrecarrer les effets, vous laissez grande ouverte jour et nuit la fenêtre de votre chambre, en plein hiver, ce qui a tôt fait de doubler les frais d’électricité. Eye, je suis dans MA chambre, j’ai le droit d’y faire ce que je veux! Allez-vous finir par me foutre la paix?
La planète est comme cet appartement.
Et nous y sommes tous, qu’on le veuille ou non, colocs…
M. Laferrière a dit:
« Madame Tremblay, inutile d’enlever les broches des revues. Quand ils refont de la pâte avec du vieux papier, votre revue est plongée dans une cuve rotative remplie de produits chimiques où elle se dissout. Un gros aiment ramasse les morceaux de métal et un fil barbelé ramasse les restes non-dissous[…] »
Merci bien pour l’information. Je n’en savais rien. Mon coeur déborde d’une joie sans fin (sans sarcasme) 🙂
Moi aussi je fais pareil … m’a vous laisser vous débrouiller avec tout ce qui vous fait tripper ..
moi je pars en voilier écouter les poissons et m’arreter a une ile déserte … bebai…
mc
Il faudra conserver cette chronique pour les générations futures Monsieur Martineau. Alors que les conséquences de nos choix actuels nous reviendrons…
Je suis certaines que vos enfants seront ravis de constater votre sens des priorités actuel dans 30 ans…
Faisons tous la même chose d’accord?
Bonjour monsieur Martineau,
je vous lis à chauqe jeudi dans le voir et quelque fois je vous regarde au Franc Tireur.Je voulais vous faire savoir que vos opinions sont très pertinantes et que la plupart du temps je pense la même chose mais puisque c’est moi qui le dit cela passe mal.Je suis contant de voir que quelqu’un transmet « la même opinion » publiquement.La seul chose regrettable c’est qu’elle ne passe pas pour le public en générale.Les lecteurs du Voir et des Francs Tireur n’est pas le même que les chaînes de télévision qui nous dit comment penser et agir.
Alors voilà et continuer de poser les bonnes questions aux gens concernés.
Merci .En passent j’ai 31 ans.
Bonjour Monsieur,
Je veux simplement vous remercier pour ce texte que j’ai lu ce matin dans le VOIR.
J’attendais mon fils, qui était avec son ergothérapeute.
Mon fils voit un ergo, une équipe de psy et moi je dois voir une travailleuse sociale « pour m’aider ».Mon fils a un trouble d’apprentissage qui a été découvert après des années de demande d’aide de ma part. Il a aussi un problème de poids, relié en partie avec un débalancement de la tyroïde. J’ai 3 enfants. Les ainés vivent tous les deux de grands défis, à leur façon. Je ne sais pas encore si j’ai « fuckée » la dernière, elle n’a que 3 ans et pour le moments, rien d’alarmant. Mais bref, au cours des années, j’ai vu la DPJ, les psy, les TS, les profs, les ortho, les médecins etc. On a sous-entendu que j’avais déménagé trop de fois, on a voulu vérifier mes compétences parentales. On a voulu savoir mon état psycho pendant mes grossesses. Ce qu’il y avait dans mon frigo, si je me concentrais trop sur ma petite carrière de pigiste (heureusement que je suis pigiste, ça me permet d’aller à tous ces rendez-vous!)
Et pour tenter de faire une histoire courte, j’en ai ras le bol! En plus des devoirs, je dois veiller à l’alimentation, l’équilibre mental,être ferme mais pas trop, je dois les inscrire à des activités parasco ,je dois être gentille avec mon ex, malgré son harcèlement, je dois dédramatiser, prendre soin de moi(QUAND?), leur faire prendre des prise de sang, j’ai oublié les r-v chez le dentiste, je dois trouver une nutritionniste et on me dis que je ne dois pas me culpabiliser. Sauf pour tout ce qu’eux me reprochent (C’est sûrement pas des reproches, ça doit être moi qui paranoïe) Ah et je dois surveiller les lunch, la façon de lasser les souliers, garder un esprit positif en béton et y aller par priorités. ( sauf que tous ces pros ont leurs priorités). Donc ce matin, me demandais si j’étais bizarre de me dire que je voulais faire mon possible, sans que ce soit un crime parental.
Alors MERCI!!
Je sais pas pour vous, mais moi je me méfie toujours de celui qui s’empresse de clamer son innocence alors que personne ne l’accuse de quoi que ce soit. Vivre sainement, s’occuper de ses enfants, ne pas fermer les yeux sur la nécessité d’efforts collectifs pour maintenir une qualité de vie acceptable, ce ne sont certainement pas des impératifs culpabilisants pour tout le monde. Chacun est libre de faire les choix qui lui conviennent. Les nutritionnistes, les psychologues, les pédagogues, les médecins et toute la panoplie que vous voudrez de professionnels du même acabit nous proposent des balises, nous donnent des repères. Sans plus. Une personne mature et en paix avec elle-même peut très bien choisir de faire moins d’exercice que ne le prescrivent les experts, consommer un peu plus d’alcool et passer plus de temps au lit que ne le recommande Lucien Bouchard sans en ressentir un iota de culpabilité (bien au contraire, vous pouvez me croire!). Par contre, le gars qui me sort que les écolos sont déconnectés de la réalité en prétextant qu’un «pigiste qui a plusieurs clients, une demi-douzaine de rendez-vous par jour, des enfants qui vont à deux écoles différentes, et qui doit transporter un ordinateur, des dossiers et des sacs d’épicerie» ne peut pas faire ça à vélo, je me demande: mais où il veut en venir? Le pigiste, lui, ne va sûrement pas justifier le fait qu’il utilise son auto en invoquant l’horaire impossible d’un chroniqueur à qui on ne peut pas demander d’avoir, en plus, le temps de réfléchir avant d’écrire… C’est curieux ça d’ailleurs, que vous choisissiez précisément, pour taper un peu sur les écolos, un moment où des petits comiques à Ottawa usent de la plus pitoyable rhétorique à l’égard des revendications écologistes pour justifier une inertie totalement irresponsable en matière environnementale. Ne cherchez pas si loin la source du sentiment de culpabilité que vous tentez maladroitement de refouler, c’est votre gagne-pain: la mauvaise foi démagogique.
J’ai fait lire à des confrères et consoeurs de travail votre article «Non coupable» et tous, sans exception (moi inclus), sont d’accord pour dire qu’en quelque part, qu’ils se reconnaissent dans ce texte. D’aucun diront qu’ils ont déjà été les accusateurs et d’autres les accusés. Lorsque j’ai eu mon premier enfant, à mon travail, souvent je me suis laissé dire : «Que fais tu au travail, va t’occuper de ton enfant à la maison» ce que j’ai fais. Mais rendu à la maison, souvent je me suis laissé dire : «Que fais tu à la maison, il faut aller travailler». Chercher l’erreur!!!!! Ce que j’ai fais aussi mais après m’être bien occupé de mes enfants (j’en ai eu trois) et laissez-moi vous dire que là aussi il n’y a pas de mode d’emploi. J’ai fais une copie de votre article que je garde précieusement près de moi et maintenant, lorsque quelqu’un vient me dire que je devrais faire ci ou faire ça, et bien je fais comme vous, moi aussi je ne me sens plus coupable et je m’en fous. Merci M. Martineau de ma part ainsi que de pleins de collègues de travail qui pensent comme vous. Enfin quelqu’un qui dit la vérité!!!
Communicatrice de formation, j’accorde une énorme importance à la pertinence de l’information véhiculée dans les médias en raison, entre autres, de son grand impact sur le public. Or, il me déçoit toujours de lire des lignes, éditoriales ou pas, aiguisées du mauvais côté de la lame. Loin d’être contre l’idée que nous sommes toujours portés à performer plus, et ce, dans toutes les sphères de notre vie, je crois toutefois qu’il faudrait considérer que:
-Les alternatives aux embouteillages existent: les stationnements géants dans les banlieues à partir d’où il est possible de bénéficier du transport en commun pour entrer sur l’île et le covoiturage. Au centre-ville, le réseau de transport en commun -ou encore la proximité de certains services- est généralement bien disponible pour les trotteurs qui ont à se déplacer d’un endroit à l’autre avec la lourde tâche de traîner un ordinateur et quelques dossiers.
-Il conviendrait de recalculer le rapport prix d’un 5 ½ au centre-ville, sans voiture, et d’une maison en banlieue avec une voiture consommant de l’essence pas toujours donnée, nécessitant un certain niveau d’entretien ou encore des réparations assez coûteuses. Quelle option est réellement la plus dispendieuse?
-À ce que je sache, nous avons encore le choix de déterminer notre lieu de travail ou notre lieu de résidence, quand ce ne sont pas les deux! L’apitoiement sur le sort des pauvres banlieusards sans ressources me laisse donc de marbre.
-Les exemples mentionnés sont de petites habitudes de vie à prendre, lorsque cela est possible pour lesquelles le temps nécessaire à y consacrer n’est pas considérable.
-Les exigences si incontournables que vous sentez de la part de tous les persécuteurs sont peut-être signe d’une incapacité à établir des priorités et de l’inconscience de l’existence du libre-choix.
-On dit simplement que l’effort collectif peut porter fruit et on souligne les conséquences de l’inaction. Faire son possible, ce n’est pas plus compliqué que ça
Je suis qu’un loueur d’un modeste appartement sur le plateau Mont-Royal et suis-je ici depuis plusieurs années. Le terrain du bloc possède un carrée de terre pas plus grand que 6 mètres par 6 mètre, au maximum. Ce carrée de terre a été qu’un carrée de terre rocheuse, de morceaux de vitres et de cochonneries ramassé par les vents. Tous ce que ce carrée de terre fait, c’est de la poussière le long de la rue St-Urbain.
J’ai décidé cette année de changer ça, peut-importe l’opinion relax du propriétaire qui semblait donner des raisons à son manque d’intérêt.
J’ai commencé par enlever les grosses roches et la vitre ce retrouvant sur ce morceau de terre et à tourner un peu cette pauvre terre. Après ça, ce fût l’heure de décider quoi faire pousser;
Pour l’instant, ma meilleur solution est de planter du gazon. Mes raisons: Le gazon va retenir la terre.
J’ai décidé d’acheter des graines de gazon et j’ai ensemencé le tous dans cette terre aride. J’ai évidemment dû arroser le tous pour que ça prenne. D’accord tous fonctionne bien. Après quelques jours, du gazon ce fait voir et la joie fût.
Maintenant, voici ce qui me purge. L’autre soir, j’arrose ce gazon, qui n’est pas encore assez fort pour vivre par lui-même. Lorsqu’un mec en roller-blade décide de sacrer à haute voie, que je suis un gaspilleur d’eau, tous en partant plein de rage.
Je ne comprend pas le monde qui dise de la foutaise non fondé comme ça. Le gars interpelle ceci: « All those quebecers are water wasters. Water Waster, etc… » Le plus drôle, c’est que c’était définitivement un Québécois français (à cause de son accent trop Québécois) qui en plus blasphème les québécois…
Mais bon, revenons au moutons. Le monsieur, aurait bien pût au moins s’arrêter et m’en parler plutôt que de ce dire qu’il va essayer de m’insulter en courant de moi sur ses roller-blade en criant des méchants mot à 11h30 du soir.
Sérieusement, son commentaire était complètement mal placé. S’il connaissait l’histoire de c
Et non, je ne m’excuse pas pour arroser cette belle terre qui sera un jour verte.
Faites que ça soit beau et vert, et oui, n’abusez pas de l’eau quand c’est pas nécessaire.