Savez-vous pourquoi les télé-réalités sont si populaires?
Voici ma théorie: parce que c'est l'un des derniers endroits où l'on peut voir du "vrai monde" à la télé.
Vous savez, des gens qui habitent un bungalow, qui tondent leur gazon le dimanche, et qui travaillent dans des bureaux comme réceptionnistes, secrétaires, v-p ventes, vendeurs, représentants, commis…
Faites le test: assoyez-vous devant votre télé et zappez pendant une heure.
Vous aurez l'impression que le monde entier est peuplé de jeunes célibataires branchés qui habitent le Plateau et oeuvrent dans le milieu de la culture ou des communications.
Les gens des médias sont convaincus que TOUT LE MONDE leur ressemble, et que TOUT LE MONDE partage leurs valeurs. Or, c'est faux.
90 % des gens mangent à six heures, travaillent de 9 à 5, sortent seulement les vendredis et les samedis soirs et ne s'identifient pas particulièrement à leur boulot. Ils ne sont pas cyniques, vivent en couple, ne prennent pas une brosse le lundi, et font leur épicerie hebdomadaire le samedi…
Voilà pourquoi le Québec tripe sur les Chantal, les Sylvie, les Kevin et les Pierre qui peuplent les lofts des télé-réalités. Parce que ces "nobodys" leur ressemblent.
Et parce que les artistes les ont abandonnés, trop occupés à regarder leur nombril et à filmer leur vie et celles de leurs ti-z'amis…
Je pense que je fais partis du vrai monde, mais je n’ai jamais écouté une seule émission de télé-réalité, aucune attirance.
Le vrai monde est partout sauf à la » tivi « , comme vous dites si bien.
J’ai entrevu les faces des lofteurs en tournant les postes, comparer le vrai monde à cela ! Tout, sauf du vrai monde.
Complètement ridicule. Je passe le plus clair de mon temps sur le plateau, car c’est là que sont les théâtres. Très convivial, pas snob, et pourtant je ne porte vraiment pas l’uniforme de la branchitude.
Gig de jazz, pop, contemporain, pièces de théâtres, premières, expositions, je ne me fait à peu près jamais snober, sauf parfois par certains (pas tous !) des « nouveaux » montréalais « wanabe » arrivés du 450 et al avec le complexe de l’imposteur et voulant faire plus branché que branché, plus plateau que le plateau, plus montréalais que montréalais !
L’image que vous avez du « monde ordinaire » me paraît complètement stéréotypée !
Les artistes nous ont abandonnés ! Foutaise. Quand je vois tous ces jeunes compagnies théâtrale qui se fendent en quatre, souvent sans subventions, pour présenter des produits de qualité, allumés, branchés sur les grandes préoccupation sociales, pour des peanuts ! La gang du « Feuilleton », 60$ pour 5 show, nous ont abandonnés ? Et les troupes de la Carte Première, à 10$ le show, nous ont abandonnés, avec des pièces comme « La cadette » ? Et la myriade de show gratuits des Maisons de la Culture, un abandon ? Puis les troupes d’improvisateurs, comme la LIM, 7 piastres d’entrée pour trois heures de fun, par politique d’accessibilité ? Puis les jazzman, à cinq piastres de cover charge, partout, un abandon ? Je peut continuer comme ça pendant 25 pages !
Si les gens stagnent devant des niaiseries télévisuelles, ce n’est certainement pas la faute des artistes, qui font tout, sauf se regarder le nombril. Qu’ils arrêtent de regarder des niaiseries, c’est plein d’activités culturelles pas cher et buzzantes, pleins d’artistes qui se fendent en quatre, devant des salles pas toujours très pleine, parce que c’est plein de gros mollassons amorphes écrasés devant la tivi !
Faites un choix !
Ce qui est contradictoire dans cette théorie sur la télé-réalité-pas-vraiment-réel, c’est que ces gens qui ressembleraient tant au »vrai monde », sont en fait des »wannabe ». Ils rêvent de devenir célèbres et ainsi être de »jeunes célibataires branchés qui habitent le Plateau et oeuvrent dans le milieu de la culture ou des communications ». Et finalement, les gens qui composent l’auditoire de ces émissions veulent savoir qui y arrivera!
En fait, le succès de ce type d’émission est basé sur quelque chose de très simple… le voyeurisme! C’est tout, rien de bien mystérieux…
Enfin c’est ma théorie, et elle ne vaut pas plus que n’importe quel autre!
Pis en plus, j’y pense… si ce qu’on retrouve comme spécimens dans le Loft ou occupation double représentetent fidèlement le vrai monde… Moi c’est fini, j’me crisse une balle dans la tête!…;0)
Totalement faux… si ce que les gens voulaient voir c’était du vrai monde, ça serait pas les télé-« réalité » qui fonctionneraient…
« Loin des conversations minables sur les charmes surfabriqués
de quelques ados improbables dans un loft télévisé
très loin des stars académiques et des popstars de mes deux
qui sont un peu à la musique ce que le diable est au bon dieu »
Les Vice caché, même 450 chemin du golf, sont bien plus proches du vrai monde (avec des nuances bien sûr) que les jeunes cons des téléréalités…
Si c’était du vrai monde qui vendait, ce serait du vrai monde qu’on verrait à la tévé.
Loin de moi l’idée de repartir un débat interminable sur le sujet, mais j’ai toujours pensé que c’est ce même principe qui explique le succès culte qu’a rencontré Jeff Fillion à Québec depuis son arrivé en 1997.
Alors que toutes les radios sont régit par une structure rigide (ok bonjour il est 8h15 on passe à la météo … bonjour il est 9h10 c’est le temps du sketch! … etc), Fillion a plutôt fait de son émission une sorte de « radio-réalité » sans aucune structure, où en fin de compte il s’agissait d’une bande de personnes bien ordinaire qui s’assieds dans leur salon et parlent de tout et de rien. Des fois ils refont le monde sur un sujet d’actualité, des fois ils empoignent un magazine 7 Jours et bitchent sur la vedette en couverture, d’autres fois ils parlent du match de la veille. Mais jamais sous une structure corporative (même si derrière il y avait bien une corporation, comme pour toutes les émissions télé réalités).
Bref, je pense que le sentiment d’intérêt des gens pour les bozos et fefilles « normales » des télé-réalité est sans doute très similaire au sentiment des auditeurs envers Fillion. Un produit où ils se reconnaissaient, différents des radios opérés par des artistes dans leur monde.
Je ne suis pas un expert en télé-réalité; j’en ai moi-même écouté que très peu. Je trouve que les émissions comme telles sont inintéressantes. Ce qui est intéressant, ce sont les réactions des gens le lendemain de la diffusion.
Un peu comme tout le monde en parle, les télé-réalités permettent d’en parler le lendemain autour de la machine à café. D’autant plus que le format en temps réel de ces émissions rendent les suppositions intéressantes. Il est inutile de tergiverser sur la réponse que Virginie donnera à l’ultimatum de son boss, le prochain épisode est déjà écrit, tourné et monté, alors qu’on peut se demander comment Annabelle-Luce va réagir à la trahison de David-Philippe puisqu’elle a probablement lieu au moment ou on s’en parle.
De plus, les « intrigues » des télé-réalités sont comme des potins de bureau: elles sont liées au quotidien. Dans un téléroman typique, on choisit un dizaine de personnages et ceux-ci subissent une est un enfant du viol qui attrape le VIH lors d’un voyage en Afrique et qui tombe amoureuse de son coloc qui cache un lourd secret et sa meilleure amie apprend qu’elle a été adoptée et que son vrai père est l’homme dont elle est secrètement amoureuse, son patron. Ça fait des bons rebondissements, mais c’est trop poussé, on n’a pas le choix d’écouter ça en mettant une distance entre nous et les personnages.
Alors que les « intrigues » d’une télé-réalité semblent minimes (Jonathan a donné son privilège à Émily alors qu’il avait dit à Joséphine qu’il le donnerait à elle), les gens s’y reconnaissent et ça permet de potiner à propos de leurs péripéties comme on le fait pour la réceptionniste et le gars aux comptes à recevoir.
Les gens dans les télé-réalités ressemblent encore moins au vrai monde que les personnages de téléroman (ils semblent tous sortis du générique de Beverly Hills 90210), mais leurs histoires, elles, nous collent à la peau conne un « wet-suit »
…était due non au fait de reconnaître des gens comme nous, mais plutôt des sentiments comme ceux que bien du monde vivent: l’angoisse d’avancer dans une structure sans scénario, où on espère gagner mais où on a peur de se faire « flusher » par le système.
Avec en prime l’impression d’assister à de véritables sentiments, vécus en direct, tous voyeurs comme face au film sur les suicidés du pont Golden Gate.
« The Bridge » est une chose – avec son alibi sociologique et son traitement « artistique » – mais imaginez une WebCam pointée en permanence sur le centre du pont avec un feed RSS pour avertir les abonnés Internet du replay quand quelqu’un vient de sauter.
Ça pèterait toutes les cotes d’écoute.
Salut Richard,
Aux dernières nouvelles, la réalité n’est pas à la télé, mais bien dans notre quotidien (plat) à nous tous.
Pour ma part, j’ai arrêté presqu’entièrement de regarder le tube cathodique, me contentant de quelques émissions tel que les nouvelles et autres distractions d’intérêt public, ayant eu l’impression d’avoir gaspillé mon adolescence à regarder ce merveilleux monde fictif d’évasion, où les personnages vivent certes des choses comme nous mais au fast forward et ce, sans même une fois aller à la toilette. Pathétique, non?
Trop souvent on pointe du doigt les drogués, les alcolos, les accrocs, les mangeux de chips et autres dépendants, trop souvent on oublie d’inclure ces fanas de la télé qui passent de 3 à 4 heures (!!) par soir devant la télé, s’imaginant ainsi être normaux car inoffensifs. Que de mollesse, en fin de compte.
Pour les conspirationnistes de ce monde, je dirais que les States on inventé la télé pour contrôler le monde, et ma foi! ils ont réussi.
😀
comme cela a deja ete mentionne, la tele-realite est du voyeurisme au premiere degre, en plus d’etre un type d’emission qui s’adresse a un public cible : les matantes.
Donc je ne crois pas non plus que cela soit du « vrai » monde mais plutot une partie d’improvisation ou les ces « acteurs » pas cher ,ayant aucun talent artistique, qui doivent s’abattre pour qu’il n’y aie qu’une seul gagnant (le principe du Highlander). Donc oublier les « plot line » complique comme dans les Feux de l’amour ou dans Top Modele, maintenant cest rendu trop dur de comprendre que JACK ABBOT veut prendre la place de VICTOR NEWMAN meme si ca fait 30 ans qui s’essais et ce a plusieurs fois par annees. Les gens veulent de quoi de simple, de facile a comprendre et voir du « sang » (backstab, hypocrisie, etc..). Tout en gardant un soupcon de « suspense » pour garder les matantes alertes (et mouillees) pour la prochaine emission.
Effet de societe, effet de masse, donc plus il y a de monde toucher, plus le quotien intellectuel est diminuer et amoindri. Donc aujourdhui on est toucher par la tele-realite, que sera le prochain concept inovateur? Un show de matante POUR les matantes ou elles vont pouvoir realiser leur phantasme de matante(et jouir en direct dans tivi) et voir leur Wilfred et leur Celine Dion live et ou les prix seront 100$ de grateux a toute les semaines??
Come on dites moi que nous ne sommes pas rendu aussi bas ! Victor Newman sauve nous !!!
Membre de la Coalition anti-matante
Ainsi la majorité des québécois s’identifient à une bande de « losers ».
Ça explique bien des choses….
Mais voyons Monsieur Martineau, comment pouvez-vous dire que ces jeunes nous ressemblent ????? TOUTES les filles sont très minces, belles dents blanches parfaitement alignées, cheveux longs. TOUS les gars sont plutôt grands, bien faits, avec le même sourire Colgate… Ça c’est juste pour le physique… Pour l’intérieur, c’est pareil pour tous filles ou garçons : un grand vide. Quand j’ai répondu à une petite (4 ans) de la garderie de mon fils que je ne regardais pas Loft Story (sa grande soeur regarde l’émission), elle m’a dit « oh tu fais bien : ça fait juste pleurer, se chicaner et prendre des douches » !!!! Éloquent non ?
Ma théorie sur le succès de ces émissions : ça rassure les gens… Ils se rendent compte qu’il y a pire qu’eux : des jeunes sans intérêt, ignares pour la plupart, sans ambition et qui sont descendus tellement bas qu’ils perdent toute décence et nous montrent la seule chose qu’ils aient à offrir, soit leur intimité, pour avoir leur minute de gloire. Pathétique, décidement…
Personnellement, je n’ai pas le temps de regarder la télé et à part les nouvelles, quand je trouve un petit moment pour m’y attarder, je préfère les émissions qui me font rire ou rêver ou encore qui m’apprennent quelque chose.
Mais regarder une bande de jeunes écrasés sur un divan qui ont l’air de s’emmerder encore plus que moi à les regarder, je trouve ça ni intéressant ni enrichissant j’ai l’impression de perdre mon temps.
Je crois que les gens ne s’identifient pas vraiment à ces ‘Ken’ et ‘Barbie’ mais plutôt comme le disait quelqu’un plus haut : ils aiment voir des émotions en direct… Quoique voir du monde pleurer sur des chicanes de maternelle…
Tous les goûts sont dans la nature…
libre d’écouter, ou son contraire voila ce qui est important et non négociable.
Tant que j’aurai le contrôle de ma Zappette , et qu’ainsi je pourrai choisir, voir , lire , entendre ce que je veux, , je m’empeche de juger ( bien difficilement je l’avoue) les choix de mes concitoyens.
Ce qui est vrai pour moi, peut etre faux pour l’autre et ainsi de suite.
En conclusion quand a choisir entre emmener dans une ile deserte Marguerite Yourcenar ou Marie Mai, mautadit choix difficile…
Loft Story, c’est le contraire de la réalité. Une émission qui tient davantage du «freak show». Des émotions fabriquées à partir de situations insignifiantes imposées à des pions. Des personnages qui ne ressemblent à personne que je connaisse.
Pourtant ! Pourtant ! Des grosses cotes d’écoute. Alors, c’est que ça doit intéresser beaucoup de gens. Je me demande omment un nombre incalculables de téléspectateur(trice)s regardent des pas si jeunes que ça, assez cupides pour se ridiculiser afin d’éliminer une bande d’exhibitionnistes et de se mériter des «tas de prix». J’espère que personne ne s’identifie à ça. Que personne ne prend cette mascarade au sérieux.
Faire tourner en rond une dizaine de candidat(e)s avec comme unique ressource un «body» de fitness center, y’a pas à douter que la promotion du produit n’est pas une fiction. Les candidats possèdent d’autres qualités (je l’espère pour eux), mais on n’attend pas d’eux qu’ils les démontrent. Le scénario l’interdit.
Loft Story, c’est une immense plogue pour chromés. L’émission idéale à regarder en famille sous surveillance parentale afin de démontrer à nos enfants les rouages de la mesquinerie, de la bêtise, de la rivalité et de la grande manipulation. À la condition de prendre les émotions étalées pour ce qu’elles sont : une pitoyable mise en scène.
Les émissions de fiction seraient trop distantes des «gens ordinaires» pour qu’ils puissent s’identifier aux situations et aux personnages, soi disant sortis direct du Plateau ? Franchement ! J’habite le Plateau depuis 20 ans, et il n’existe pas une population plus hétéroclite. Issue de toutes les couches de la société, de tous les groupes d’âge et d’ethnies. Avec ses intellos, ses travailleurs, ses madames et ses mendiants. Ce sont ceux qui viennent en touristes remplir nos terrasses qui sont chromés. Si le reste de la province s’identifie à Loft Story, je vais vous dire que je suis contente d’habiter mon quartier «branché».
C’est quoi du vrai monde?
Des ti-counes avec un vocabulaire de 300 mots qui passent leur temps devant le miroir à jouer avec leurs piercings puis à se chicaner parce que l’autre « veut pas sortir avec »?
Je dirais plus des adolescents.
De l’âge mental de bien des télévores.
Heureusement, il y a toutes sortes de vrai monde.
Je connais beaucoup de monde qui ne s’intéresse pas à ce qui « passe à la télé ». Probablement que les diffuseurs savent à qui ils ont affaire lorsqu’ils mettent en ondes de la télé-réalité (pas plus inspirée de la réalité qu’un match de lutte). Je verrais plus ça comme théorie…
Tu es déconnecté de la réalité Richard. Ta réalité et celle des médias, des pop-stars, des animateurs de talk-shows, c’est pas la réalité des 8 millions d’habitants qui vivent au Québec. Crisse, sort de ton char quand t’es sur le coin d’une rue, sors de chez-vous, les petites gens ont une réalité bien plus dure que les putains de lofteurs de TQS, et si c’est si populaire, c’est que ces petites gens, qui n’ont rien d’autre à faire, se plaisent à s’imaginer, aussi bien et confortables, dans la peau des minables stars de la télé-réalité.
Je me moque de toi, Richard. Pourquoi: parce que je me promène, je suis toujours sur la route, une journée en Gaspésie et l’autre au Saguenay, et je constate qu’à part TON nombril, tu ne connais pas grand chose de la réalité.
c’est que M. Martineau n’a pas continué sur sa lancé…certe les séries nous propose des sujets qui vivent plus de drame en un épisode que 5 québécois ordinaires ou ce sont des célibataire dans la trentaine qui court tous les 5 à 7 donc ce n’est pas du tout réel.
les télé-réalité ne sont pas plus vrai dans le sens qu’il prennent que des jeunes pas trop laid et un peu stupide car les patrons des stations respectives savent bien que des débat intellectuels ne font pas monter les cotes d’écoutes. Parcontre ils reflètent une certaine réalité (pompier, coiffeur, fille-princesse etc).
De plus il sont vrai et non pas fictif, donc les parents peuvent se dire « fiou mes enfants sont bien après tout… »
ce qu’on ne peut pas réaliser sur une vrai fiction.
Oui, les télé-réalités sont un spectacle mais en principe les participants ne récitent pas le textes d’un auteur…
Moi je pense que le succès des émissions réalité repose sur le fait que les gens (la grosse gang qui alimente les cotes d’écoute) aiment observer des gens dits normaux parce qu’ils se sentent meilleurs et moins cons que ceux et celles qui se livrent dans la joute à l’écran. Je n’en ai pour preuve que les « commentaires du lendemain » reposent essentiellement sur la raillerie et les moqueries sur les participants. » Heille, as-tu vu comment Chose est niaiseuse ? Ça a pas d’allure ! ».
Ça réconforte les gens de réaliser qu’il y en a de plus connards qu’eux mêmes.
Ce qui est le plus épeurant, à mon avis, n’est pas tant les hautes cotes d’écoute de ces télé-réalités, mais bien tous ces gens qui se présentent aux auditions et qui espèrent se rendre en sélection finale. D’où vient leur motivation, pourquoi courent-ils comme des perdus après leur 15 minutes de « gloire » ? Toute cette folie me dépasse. Que retire-t-on à étaler sa vie (ou son vide existentiel ?) devant des caméras ? Les participants de ces émissions débiles n’ont quand même pas tous perdu une gagure…
Fidèles a nous-mêmes, nous perpétuons la tradition qui veut que nous soyons sans cesse dans l’ombre de nos chers Américains. Espérons que cette folie ne soit que passagère, et que la bulle au cerveau qui affecte le jugement de bien des gens se dissipera…
Intéressant, tout ça!
Un des commentaires m’inspire plus particulièrement… « Mais regarder une bande de jeunes écrasés sur un divan qui ont l’air de s’emmerder encore plus que moi à les regarder » (Kathy Leduc)
Voici un nouveau concept de télé-réalité à proposer aux producteurs: diffuser une série sur le quotidien de gens accros à la télé-réalité. On les voit manger des chips dans leur salon et commenter les différentes chicanes et scènes de douche de la télé-réalité. Eux aussi se chicanent et vont dans la douche, des fois.
Et puis, quand ce dernier concept sera assez usé, pourquoi ne pas produire une télé-réalité sur un groupe de volontaires enfermés dans un lieu clos et mal aéré… les condamnés à regarder et commenter une gang de mogols… qui eux sont payés pour regarder et commenter une télé-réalité?
And so on…
Bon, c’est un peu confus, comme ça. Mais imaginez, en plus y aura moyen de faire une tonne de placements média avec toute cette multiplication! Pas un producteur ne pourra résister à ce concept tordu, j’vous l’dis.
Essayez d’imaginer une émission de ce genre avec des gens qui ne correspondent pas aux critères de beauté de la société. Je me demande si les gens l’écouteraient. Ça me fait penser aux concours de miss. Les hommes écoutent-ils ces shows uniquement pour voir des « pétards » en bikini ? Et les femmes pour voir comment ces belles filles s’habillent ou se maquillent afin de leur ressembler un peu ? En tout cas, ce n’est pas très édifiant au niveau des valeurs à transmettre.
Le côté croustillant n’est sûrement pas étranger non plus au succès de ces nullités télévisuelles.
Ça ne vole pas haut, car c’est basé sur la recherche d’un gros lot de 50 000 $ ou d’une maison et ce, afin de récolter des cotes d’écoute et de faire vendre des magazines au mépris des émotions des candidats. Comment éviter la manigance, les larmes ou l’insignifiance dans ce cas ?
Ceux et celles qui pensent y trouver le véritable amour sont très naïfs. De toute façon, comme l’a fait si bien remarquer Luc Picard, l’amour est une chose trop sacrée pour qu’elle soit associée à un montant d’argent. Si au moins une partie des profits des promoteurs était donnée à une cause caritative, cela donnerait un sens à ces émissions : cet exemple donné aux jeunes et aux autres les amènerait à une véritable évolution. Mais je rêve encore…
Ce qui me dégoute et decourage des gens qui regardent loft story avec religion c’est pas le fait de regarder car c’est normal on se diverti, mais lorsque je vois des gens suivrent cela et en parler à la table, à la television, dans les magasine et croire que c’est la vrai vie. OUi, je perd mon temps sur un forum mais ça s’arrête là, je vais pas parler de mon forum partout, c’est un moyen de socialisation et de connaitre des points de vue divers du mien simplement. Est-ce que cela me donne cette occasion quand je m’écrase et que je parle de loft story apres l’avoir regardé 2 heures? Non.
Demeure est que j’aime regarder et parler de loft story car je suis intrigué par ce phénomene de télé réalité dans un monde ou les gens ne vivent que de bonheur artificiel soi en enviant la vie d’autrui soi en me réjouissant de la sienne apres avoir calé les pauvres imbéciles qui sont dans cette fameuse télé-réalité. Dans les 2 cas de figure, je constate à quel point ce phénomene de société en demontre beaucoup sur l’état de vie actuelle des gens…